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 Faire de la mécanique

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Alec Parker
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Alec Parker

ALECLosing innoncence was only the beginning...

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MessageSujet: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptyDim 27 Nov - 22:49

Journée chaleureuse aujourd'hui à New-Eden, anciennement Las-Vegas. Pourtant, on est en novembre, les nuits sont plus fraîches d'ailleurs, mais aujourd'hui, le soleil semblait à son zénith, comme durant les chaudes journées d'été. Il faisait une de ces chaleurs qui imposaient les gens à rester à l'ombre, pas loin d'une source d'eau, idéalement, chose un peu rare dans le désert du Nevada. Malgré la température qu'il faisait, Alec bossait, comme à chaque jour. Travailler permet de ne pas penser à tout le reste, ça permet d'aider la communauté, ça tient occuper, ça garde en forme et mentalement, il parait que c'est bénéfique en plus. Rester oisif quelque part, ce n'était pas pour lui.

Il avait donc passé une partie de l'avant-midi, puis de l'après-midi, à bosser dans le garage de ce refuge, avec les autres mécaniciens. Le garage de New-Eden, du moins, celui où Alec bosse, se trouve sur l'ancien grand boulevard de Vegas, pas loin des grands hôtels. C'est une ancienne station à essence, un "truc stop", comme ils disent aux États-Unis, où le grand stationnement, où autrement, on pouvait imaginer les voitures bien cordé, était devenu une immense cour à ferraille, à ciel ouvert. Il y avait aussi un petit hangar, comme une annexe, rajouté à côté des bâtiments principaux du garage. Il était fait de tôle et visiblement, c'était une construction récente, bien loin de l'élégance des constructions du passé. Le garage en lui-même était quand même bien ordonné. On y trouvait un autobus scolaire à l'intérieur, où des mécaniciens ajoutait des plaques de tôles et semblaient le blinder. Il y avait aussi un hummer de l'armée américaine et une voiture berline plutôt normale. Alec avait bossé un peu sur les trois, trouvait des pièces de d'autres voitures, les détachait et les ramenait aux autres mécaniciens. Lui-même n'était pas un mécanicien spécialiste, loin de là, mais il pouvait faire les petites tâches de bases. Inutile que sous cette chaleur à crever, c'était moins évident, mais il était quand même travaillant, tout en sueur quand même. D'ailleurs, avec son uniforme de mécanicien, l'espèce de salopette habituelle avec les bottes, en dessous, il portait un débardeur noir. Il avait ouvert le haut de celle-ci d'ailleurs, pour être plus confortable. Il s'était même vidé un peu d'eau sur le dessus de sa tête, pour être rafraichi.

En plus de travailler sur tout ça, il avait été un peu à l'écart à un moment, emportant avec lui un objet qu'il tenait comme un vélo et qui était recouvert d'un drap industriel. Il était sensé prendre sa pause, mais il avait promis à Calista de remplir sa moto d'essence, ce qui est une denrée rare ces jours-ci, mais chaque habitant à droit à sa ration. De toute façon, ça pourra rester entre eux. En plus, il voulait la laver un peu, vérifier l'état général de la mécanique et pourquoi pas, la cirer et la polir un peu, comme petit cadeau. Il alla donc s'installer dans un coin tranquille du hangar, un peu à l'abri des regards, pour ne pas être dérangé. Quand il fut rendu au polissage par contre, il mit la moto sous le soleil, sa bouteille d'eau à lui posé non loin, les manches de sa salopette attachée au niveau de sa taille. Pourquoi faisait-il tout ça?

Calista était parmi les quelques personnes qui l'ont accueilli à New-Eden, avec Alice entre autres. Il était le dernier survivant d'un convoi qui tentait de gagner le refuge. Sa mère venait de mourir sous ces yeux, alors disons qu'il ne se sentait pas très bien. Pourtant, elle l'avait intégré, l'avait aidé à se trouver un endroit où vivre et lui avait présenté quelques personnes. Bien vite, Alec s'était repris en main, toujours de nature combattif et depuis, il faisait parti des personnes travaillantes de cette communauté. C'était donc une bonne amie, qu'il connaissait quand même bien. Il y avait un peu plus par contre. Cette fille est aussi une femme très belle, en plein son genre, vous savez, le genre dont on rêve la nuit? Alors il allait de soi que lui faire plaisir n'était pas difficile pour lui. Aussi niais que cela puis sonner, la rendre heureuse le rendait heureux.

Quand Calista arriva, elle l'interpella. Il était accroupi près de la moto en train de la polir, dernière chose à faire après avoir fait tout le reste. Il se redresse donc et se retourne, esquissant un beau sourire de salutations.

-Hey salut! Je me suis occupé de ta moto. J'espère que ça ne te gêne pas.

Bien sûr que non, puisque c'est elle qui lui avait demandé, en lui disant "si tu as du temps". Pour le trouver, elle avait dû demander à un autre mécanicien, ou bien, elle avait fait le tour jusqu'à ce qu'elle le trouve, mais disons que cet endroit n'était pas tout à fait très ordonné.

-T'as pas eu trop de difficulté à me trouver? Je me suis mis un peu à l'écart, parce que sinon, avec une moto pareille entre les mains, j'aurais fait un peu trop de jaloux.

Il s'avance à l'ombre, rejoingnant sans doute la belle blonde, qui en cette journée chaude, paraissait resplendir encore plus, du moins, autant que puisse resplendir une femme par les temps qui courent. Tout le monde a dû baisser ces standards. Le maquillage et tout ça, la coiffure parfaire, c'est à proscrire. Il s'essuie les mains avec sa serviette de mécano et la pose sur une table de bois. Après quoi, il prend une gorgée d'eau et son regard passe de son amie à la moto.

-Il restera peut-être juste tes pneus, mais je crois qu'ils peuvent encore durer un moment. Au pire, si tu y tiens, je devrais pouvoir les changer. En tout cas, c'est toute une bécane, vraiment.

Dommage qu'il ne sache pas faire de la moto.

Spoiler:
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Calista A. Damon
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Calista A. Damon



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MessageSujet: Re: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptyLun 28 Nov - 8:59

Spoiler:
Un rayon de soleil timide traversa la vitre poussiéreuse de la fenêtre en face du lit sur le quel était étendu Calista. Le sommier était dans un piteux état, certains ressorts sortaient presque du matelas et lui faisaient parfois des bleu sur sa peau pale… Pourtant la jeune femme n’avait jamais aussi bien dormi depuis longtemps… Quand elle parcourait encore les route, seule, face au monde hostile et meurtrier, elle ne s’accordait jamais beaucoup de temps de sommeil, c’était une question de survie. Elle ne pouvait compter que sur elle-même et pensait alors que c’était la meilleure des solutions… Pourtant à se retrouver seule, la solitude que vous pensiez votre plus fidèle amie commence à vous torturer… Un Homme n’est pas fait pour vivre seule… généralement… Aussi avait elle fini par chercher ses congénères et New-Eden fut la fin de son voyage. Aujourd’hui elle pouvait se permettre de dormir profondément. Rien qu’avec cela elle se sentit revivre… et tant pis si ce lit n’était pas franchement confortable et qu’il laissait des traces sur son corps… de toutes façons elle avait eut l’habitude d’en avoir durant toute son enfance ou presque…
La jeune femme s’étira et passa un main engourdie sur son visage humide… La journée venait à peine de commencer et la chaleur menaçait d’être encore intense aujourd’hui. Elle décida de ne pas perdre de temps et de se lever, la jeune femme n’était pas vraiment du genre à faire la grâce matinée… Elle se rendit à la salle de bain pour faire un brin de toilette… L’eau étant une chose très précieuse et rare, inutile de vous dire que les douches n’étaient plus à l’ordre du jour… encore moins les bains… Calista, comparé à d’autres survivants qui se laissaient aller côté hygiène, était très à cheval là-dessus… Elle se faisait une petite toilette de chat sur le corps, en insistant sur les zones importantes cela va s’en dire… Par cette chaleur en plus, c’était plus que nécessaire si on ne voulait pas sentir le bison crevé depuis trois jour en plein soleil… oui je sais, image pas très charmante… mais efficace !
Elle s’habilla enfin. Pour une fois, elle opta pour quelque chose d’un peu plus sophistiqué… Calista était pour les choses simple et pratique… en même temps il est très rare qu’il vous prenne l’envie de faire la cour à un zombie… elle avait donc dans sa mince garde robe des choses qui lui permettais de bouger confortablement et courir sans contrainte… jeans… débardeur en coton… short pour les grandes chaleurs… survêtements… bref des choses décontractés… Depuis qu’elle était en ville elle se permettait d’être un peu féminine… oui enfin un peu… pas la peine de vous l’imaginer en mini jupe… en jupe tout cour d’ailleurs…

Spoiler:

Ceci fait un petit déjeuné s’imposait. Elle se fit donc une omelette à base d’œuf en poudre… Et oui il n’y avait pas que l’eau qui était précieuse la nourriture l’était tout autant… vous pouvez oublier les succulents festins… vous ne pouvez plus vous permettre de dire « j’aime pas… »… Avant manger était autant un acte vital que de plaisir… Maintenant c’est juste une question de survie… bon ou pas bon… peu importe tant que votre corps en retire tout ce qu’il a besoin ! Elle mangea directement dans la poile et la rinça superficiellement. Elle passa ensuite toute sa matinée à confectionner des balles pour ses armes à feu : un superbe Desert Eagle, et un classique mais néanmoins efficace Berreta…

Spoiler:
Beaucoup de gens pensent que cela est rapide et facile mais une munition est composé de divers choses : 1 1 Balle, 2 Douille,3 Charge propulsive, 4 Culot, 5 Amorce…

Spoiler:

Toutes les armes à feu fonctionnent selon le même principe. En pressant la détente, on libère un percuteur qui frappe l'arrière de la cartouche, faisant exploser une petite charge très sensible appelée amorce. L'amorce boute alors le feu à la poudre contenue dans la douille, éjectant la balle (ou les plombs, dans un fusil de chasse) au travers du canon, vers la cible. Les pistolets les plus simples doivent être rechargés après un coup ou deux. Mais la plupart des armes modernes ont un chargeur ou un barillet contenant cinq balles ou plus. Dans le cas des armes semi-automatiques, la force de l'explosion qui propulse la balle vers l'avant est aussi employée pour éjecter la douille, charger une nouvelle cartouche et réarmer le percuteur, l'arme étant alors prête à servir à nouveau ce qui permet de continuer à tirer sans nouvelle intervention jusqu'à ce que le chargeur soit vide.

Bref, tout cela pour dire qu’il ne suffit pas de claquer des doigts pour avec des munitions. Certes avec de la chance on peut en trouver par si par la quand on fouille des magasins à la recherche d’armes, de nourriture et tout ce qui est vital… Mais la jeune femme aime avoir sa petite réserve, juste au cas ou…

Cali ne lacha sa besogne qu’en milieu d’après midi… Elle déjeuna sur le pouce et sortit. Elle avait besoin de prendre l’air. Elle passa voir quelques amis avant d’aller au garage pour voir sa moto… Oui d’accord pas seulement, elle savait bien qu’elle y rencontrerait Alec puisque c’était lui qui s’occupait de son petit bijou. Elle appréciait beaucoup le jeune homme. Il était arrivé il y a peu… Seul… Il venait tout juste de perdre le dernier membre de sa famille qui lui restait et n’avait vraiment pas le moral ce qui était tout bonnement compréhensible, tout le monde était passé par la, ce n’était d’ailleurs ni la première, ni la dernière fois hélas ! Miss Damon l’a alors accueillit et aidé à s’intégrer… Elle ne savait que trop comment c’était de débarquer dans un endroit, seule, sans personne, sans un visage familier… Même si elle lui avait donné un petit coup de pouce c’était quand même bel et bien lui qui avait fait le plus gros du travail et puis il était difficile de ne pas apprécier un garçon comme lui. Charmant… aussi bien de physique que de caractère… Beaucoup de jeune femme ne restait pas insensible à son charme et cela se comprenait.

Elle se rendit donc au garage. Hors de question de perdre son temps à chercher Alec, elle demanda donc à la première personne venu qui lui indiqua la direction à prendre. Quand enfin il fut dans son champ de vision, elle constata qu’il bichonnait son petit bolide…

- Hey Alec !

Le salua t’elle.

- Bien sur que non ça ne me dérange pas, bien au contraire. Tu es le seul à la bichonner comme cela…

Dit elle en s’approchant de la machine et en posant une main sur le siège pour en caresser le cuir comme la peau d’un amant vigoureux. Elle regagna sa place initial à l’ombre en croisant les bras tout en regardant Alec qui lui demandait si elle n’avait pas peiné à le trouver.

- Je dois t’avouer que je n’ai pas pris la peine de te chercher… c’est peine perdu ici…

Dit elle avec un petit sourire entendu.

- Tu as bien fait, tu sais que j’y tiens à mon petit trésor et je sais qu’elle peut attirer pas mal de convoitise c’est pour cela que je te l’ai confier ici, je sais qu’elle est en sécurité entre tes mains !

Elle dévia son regard de son ami à sa moto quand il lui parla des pneu.

- Cela devrait pouvoir attendre encore un peu je pense… J’ai rarement l’occasion de la prendre…

Cette moto était celle de Diego… Un ami du passé qui l’avait beaucoup aidé. Il lui avait offert pour son 18eme anniversaire ce pourquoi elle y tenait beaucoup.

- Oui elle est d’enfer cette bécane…

Elle se posta alors bien en face d’Alec… Cela faisait un moment qu’il s’en occupait mais jamais encore elle ne lui avait proposé de la monter…

]b]- Ça te dis de faire un tour avec moi ? on irait pas très loin, rien de bien dangereux… enfin ce n’est pas une obligation… mais… je pourrais te la laisser conduire… après tout, je te dois bien ça.[/b]

Peut être qu’Alec n’était pas vraiment contient de ce qu’elle venait de lui proposé… Mais jamais, depuis qu’elle l’avait, Calista n’avait laissé quelqu’un d’autre la « piloter »… Il s’agissait vraiment d’un acte de pure confiance…
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Alec Parker
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MessageSujet: Re: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptyLun 28 Nov - 15:11

Calista avait dû faire tourner quelques têtes quand elle était arrivée sur les lieux, mais elle ne devait guère s'en soucier. C'était un peu pareil pour Alec. On a beau lui dire qu'il est un charmant garçon et tout et d'ailleurs, niveau fille, il a souvent été chanceux comme il dit, ce qui fait qu'il n'est pas vraiment conscient, voir pas du tout, de son pouvoir d'attraction. Par exemple, à une danse de fin d'année, un des canons du lycée l'avait invité. Pourtant, ce n'est pas comme s'il avait fait du charme ou quoique ce soit, mais il était quand même un excellent joueur de football américain, grand, blond, bref, le typique un peu. Est-ce que cette soirée c'était bien terminée? Pas vraiment.... cette fille l'ennuyait. Elle ne faisait que parler d'elle et quand elle ne parlait pas d'elle, elle parlait contre les autres, le genre de chose qu'il n'aime pas trop. Mine de rien, lui aussi n'accorde pas sa confiance facilement et comme il a dix-sept ans, il n'a pas encore eu l'occasion de l'accorder souvent. À trois reprises pour être exact. Trois belles histoires, enfin, peut-être pas les deux premières, un peu plus la dernière, qui s'est terminé abruptement avec l'arrivée du virus. Ce qui fait en sorte que niveau fille et tout ça, il a une expérience assez limitée et d'ailleurs, ce n'est pas à New-Eden on dirait que les choses vont s'améliorer. Quelle fille s'intéressait à un petit jeune comme lui? Non, décidément, il ne voit pas. Oh dans un sens, il ne s'en fait pas trop. Il faut rester optimiste après tout, mais de toute façon, vu le train de vie de tout le monde par les temps qui courent, on ne peut pas dire qu'il chasse l'amour ou même toutes autres formes d'aventure. On peut dire qu'il faudrait presque que ça lui tombe dessus.

En attendant, il préfère s'occuper de la moto de sa belle amie, qui ne tarde pas à se manifester d'ailleurs. Il devait être assez tard dans l'après-midi. Il ne pourrait pas dire l'heure exact, puisque quand il travaille, il ne met pas sa montre. C'est difficile à trouver par les temps qui courent et se serait bête de la briser en travaillant. Comme toujours, elle était radieuse. Ces cheveux d'or brillaient au soleil, son sourire semblait illuminer la journée et les bottes qu'elle portait... c'était juste... parfait, ou mégasexy, prenez le qualificatif que vous voulez. Ah oui, cette femme, sur le stricte plan physique han, elle plait bien à Alec, mais comme on sait que la drague, ce n'est pas son truc, il s'était restreint à être l'ami de cette fille. D'ailleurs, d'après ce qu'il sait d'elle jusqu'ici, elle est bien gentille, une bonne tête sur les épaules, avec ce qu'il faut de cran pour survivre dans un monde pareil et puis, débrouillarde comme pas une. Capacité qu'il admire d'ailleurs d'elle.

Fiou, ça ne la dérangeait pas qu'il prenne soin de sa moto. Ça évitait un moment de malaise où il aurait eu à expliquer ces bonnes intentions. Sourire en coin, il répondit alors:

-Il faut bien que quelqu'un en prenne soin.

Pour gagner un peu d'argent, avant le virus, Alec travaillait à un garage les soirs. Il faisait du rangement, remplissait des voitures d'essence, comme gazboy, ou bien il faisait des réparations mineures et aidait le chef mécano. L'ironie veut qu'il est quelque peu reprit cet emploi ici. Debout en train de boire de sa bouteille, il suivait son amie des yeux, qui caressait sa moto. Un bolide pareil... il ferait pareil à sa place! Une Yamaha toute noire dernier cri. On pouvait se demander si elle l'a possédait avant... Alec croit bien que oui. Après, il doit avouer ne pas savoir beaucoup de chose sur le passé de son amie.

Il eut un petit rictus à ce qu'elle dit ensuite. Ah oui, c'est certain que l'ordre ne règne pas ici. Comme pour signifier qu'il comprenait, il hocha de la tête et prit encore un peu d'eau. Bon sang, quelle chaleur quand même! Il est à l'ombre et il a l'impression de crevé. Pourtant, il est né au Texas, la chaleur, il connait. D'ailleurs, quand il parle, il a encore l'accent du sud des États-Unis.

-Faudra quand même que tu me racontes un jour comment tu as pu mettre la main sur une Yamaha pareille.

Pas obligé d'être aujourd'hui. Pour les pneus, ça pouvait attendre et il hocha de nouveau la tête, posant la bouteille d'eau sur la table de bois. C'est ce qu'il s'est dit aussi. Dans un sens, ça le rassurait, ça voulait dire que Calista ne voulait pas refaire de la grande route, un grand voyage, tout de suite. Quand la belle blonde se met bien en face de lui, là, il avale un peu de travers, plonge son regard dans le sien, admire la couleur de ces iris, mais bien vite, il reprend sur lui. Bon sang, chaque fois qu'elle est proche, il sent toujours son cœur battre un peu plus. Faudra qu'il apprenne à se calmer un peu. Il se concentre donc sur ce qu'elle dit.

-Pour le tour, je ne dis pas non. Ya juste que je n'ai jamais conduit une moto auparavant.

Ce sera l'occasion d'apprendre sans doute. En tout cas, il enlève sa salopette de mécanicien, toute sale pour se retrouver en short sport noir. Avec la chaleur qu'il faisait, il se sentait déjà respirer un peu plus.

-Ça me donne une idée. Question de ne pas sortir d'ici en moto et se faire remarquer de tout le monde... On n'a qu'à recouvrir ta moto, je la monte sur une des chariots remorque et puis, je prends un 4x4 qu'on a ici et on l'amènera... Euh... Ah, je sais! Ya une piste de kart pas loin d'ici. Le trajet n'est pas très grand, mais ça peut être bien pour faire de la moto.

Ne restait plus qu'à voir ce qu'elle pensait de cette idée. Si elle y est favorable, alors il va chercher l'espèce de couverture industrielle, couverte de poussière sur un côté et d'ailleurs, il demande de l'aide à Calista, ce n'était pas le moment de faire de l'orgueil, pour couvrir l'engin. Peu après, il lui demande d'attendre et il revient avec un vieux ford des années 80, avec une boîte à l'arrière. Il pose ensuite une espèce de rampe et ensemble, ils font monter la moto à bord. Si bien sûr la belle blonde est contre cette idée, rien de toute cela n'arrive, mais avouez que ce serait dommage! En tout cas, pousser la moto demande quand même un certain effort et encore une fois, être deux n'est pas de refus. Après quoi, il ferme l'arrière du ford et saute en bas après, enlevant ces gants de travail.

-Merci pour le coup de main!

Ne restait plus qu'à monter dans le ford et à aller à cette piste. Rassurez-vous, Alec ne sait peut-être pas conduire une moto, mais il sait conduire une voiture!
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Calista A. Damon
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MessageSujet: Re: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptyMar 29 Nov - 14:14

Si Calista était consciente qu’elle attirait les regards… Oui et non… Elle savait qu’elle était mignonne mais n’avait pas non plus la présomption de se définir comme irrésistible… Si on la trouvait sexy, ce n’était pas parce qu’elle voulait se donner le genre, mais parce que c’était tout simplement inné… La demoiselle n’irait pas perdre son temps à se pomponner alors que l’action principal de sa vie était d’essayer de survivre… et comme dit bien avant, elle aimait les choses simples. Alors qu’on la trouve sexy, tant mieux… sinon… bah tant pis ! Ce n’était pas non plus le genre de battre des cils en mettant sa bouche en cœur pour obtenir ce quel voulait… Elle avait l’habitude de se battre pour les obtenir… Ce qui au final apportait une satisfaction plus grande. De toute façon, la jeune femme aspirait plus à être respecté qu’être trouvé sexy… Combien de fois lui avait déjà-t-on mit la main aux fesses quand elle exerçait encore son job de serveuse… même parfois encore aujourd’hui… Elle s’empressait de remettre ces rustres à leur place… Elle n’était pas du genre à collectionner les amants… « Respect toi d’abord si tu veux qu’on te respect » avait-elle pour devise… Pour dire elle n’avait eux que deux histoires… juste avant la catastrophe dans le quel à basculer l’humanité… deux gars gentil tout les deux… Mais Calista n’est jamais hélas tombé amoureuse… peut être qu’elle se l’interdisait… appartenir à un homme corps et âme lui faisait tellement peur… qu’advient-il quand cette personne vous trahis ? Car tôt ou tard… on vous trahis toujours… on le lui avait prouvé toute sa vie…

Ses cheveux, qu’elle avait laissé lâché sur ses épaules commençaient à se coller à sa nuque de par la chaleur. Elle entreprit de les rassembler en queue de cheval avec l’élastique qu’elle gardait toujours autour du poignet au cas où… Elle lui sourit avec complicité quand il lui dit qu’il fallait bien que quelqu’un prenne soin de sa moto… Même si Calista en était absolument dingue il faut bien avouer qu’il n’y avait pas mieux qu’un mécano pour la combler… Bien plus qu’un mécano, Alec y m’était toujours tout son cœur et cela ce voyait qu’il le faisait bien volontiers.

Le sourire de la jeune femme s’effaça alors que le jeune homme mettait, sans le savoir, le doigt sur un sujet sensible… Ce a quoi elle répondit qu’elle était d’enfer cette bécane… Elle avait un peu l’air nostalgique… Pourtant la jeune femme n’était pas du genre à s’apitoyer sur son sort ! Aussi se posta-t-elle devant Alec pour lui faire une proposition… Une proposition qu’il accepte avec un petit bémol cela dit… Elle lui sourit…

- Tu n’as jamais conduit de moto ? Cela peu s’avérer pourtant très utile, il faut être paré à toutes éventualités ! raison de plus pour faire un tour… tu va apprendre mon trésor !

Lui dit-elle en lui offrant un clin d’œil. Ne prenez pas le « mon trésor » comme un moyen de drague… Calista était de celle qui aimait donner des petits surnoms affectueux… c’était sa manière à elle de vous dire qu’elle vous appréciait… Impossible pour elle de prononcer les vrais moi tel que « je t’aime, je tiens à toi, je t’adore… » Elle était très mauvaise pour dire ce qu’elle ressentait aussi ne le faisait elle pas…

La jeune femme regarda Alec retirer sa salopette qui était jusqu’alors nouée sur ses hanches… Elle rougit discrètement en le voyant dans son short qui épousait ses hanches à la fois fine et présente… son tee-shirt était trempé et des perles de sueurs lui collaient dans le coup… dit comme cela, il se peut que se ne soit pas très attrayant, mais pourtant la jeune femme sentit une vague de chaleur lui parcourir l’échine… C’est fou comme ce garçon avait du chien ! Si elle rougissait… c’est qu’elle se sentait un peu mal à l’aise de craquer ainsi sur un adolescent de 17 ans… Même s’il avait tout d’un homme, elle était tout de même de 6 ans son ainé… Elle ne devrait même pas avoir ce genre de regard là sur lui.

Visiblement le jeune homme semblait tellement emballé par l’idée de conduire le bolide qu’il ne remarqua rien à son plus grand soulagement… Il lui expliqua son plan d’action et où il comptait l’emmener… Calista laissa échapper un petit rire enjoué…

- Et bien, je n’ai rien prévu pour le reste de la soirée, alors allons y !

Elle aida le jeune homme qui la remercia. La demoiselle prit place dans le Ford. Cela lui ferait le plus grand bien de se changer les idées un peu. Alec était de très bonne compagnie et il la faisait rire, bref une véritable bouffée d’oxygène…
Sur le chemin, Calista eut alors l’air sérieux…

- On m’a offert cette moto à mon 18eme anniversaire… Elle était à un ami… Diego… Je l’ai rencontré quand j’étais plus jeune… vers les 15 ans… Il est entré dans ma vie au moment ou j’en avais le plus besoin… Tu vois… mes parents étant trop jeune pour s’ occupé de moi on préféré m’abandonner… j’ai vogué de famille d’accueil en famille d’accueil sans jamais y rester trop longtemps… La dernière que j’ai eut n’a malheureusement pas été la meilleure… Elle m’ignorait, lui me frappait… bref la vie de rêve pour un gamine hein ?


Dit-elle en le regardant un sourire ironique sur le visage… Elle reporta son attention sur la route.

- Un soir ou il m’avait battu plus violemment que d’habitude, j’ai quitté la maison, j’ai pris la fuite pour une heure ou deux… de toute façon ou pouvais-je bien allez… j’étais salement amoché… Alors que j’étais seule dans les rues, presque dans une obscurité étourdissante je suis tombé sur un jeune qui me chercha des noises… ce n’était pas le moment… il a insisté… quand je lui ai répondu, avec ma gentillesse légendaire il m’a giflé…J’ai laissé toute ma colère explosé et je me suis battu contre lui… j’ai eut le dessus… Alors qu’il était à terre et que je le frappais encore du pied un homme est apparu… Diego… il me dit que je me battais bien mais que je manquais de style… Il me donna sa carte… c’était un prof de boxe de rue… sa salle n’était pas très loin de là où j’habitais, je le reconnu alors… Il m’avait déjà vu plusieurs fois la tête amoché… de la je suis allez à ses cours pour apprendre à me battre, j’ai même passé mais vacance d’été avec lui… c’était devenu mon meilleur ami, mon frère, mon oncle… tout ce que tu veux… Quand enfin je suis rentré chez moi… Le maitre de la maison à voulu bien plus de moi que je suis serve de défouloir… J’aurais préféré être battu toujours les jours à mort que de devoir subir cela… jamais…

Elle ferma les yeux, serrant les poings sur ses genoux…

- Je me suis défendu et j’ai fini par le tuer… j’aurais pu le laisser en vie, partir… porter plainte… mais tout ce que je voulais à ce moment là, c’était se mort… Je n’en ai éprouvé aucun remord et encore aujourd’hui…

Elle se détendit et observa à nouveau le paysage.

- Pour ne pas avoir de problème avec la justice, Diego m’a fourni tout ce dont j’avais besoin… Nouveau papier, nouvelle identité… bref une nouvelle vie… il s’ avait que j’étais dingue de sa moto aussi quand j’ai été en âge de la conduire, il me l’a offert… Il était devenu pour moi la seule famille que j’ai… que j’avais… j’ai du moi-même lui faire sauté la tête quand il est devenu l’un des leurs… Cette moto est tout ce qu’il me reste de lui…

Alec était tellement gentil avec elle, c’est lui qui prenait soin de sa moto, il méritait bien de savoir son histoire…

- Tu vas voire à quel point elle est d’enfer quand tu la conduiras toi-même !

Dit-elle un grand sourire aux lèvres. Calista n’était pas du genre à se faire plaindre. Ça ne sert à rien de toute manière.

- Prêt à devenir un Biker ?
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Alec Parker
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MessageSujet: Re: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptyMer 30 Nov - 3:28

Calista est la figure blonde américaine typique sur tous les jeunes Américains fantasment et malheureusement pour lui, Alec n'échappait pas à la règle, même en ces heures graves. Pourtant, ce qui fait la beauté de Calista, ce n'est pas seulement ces cheveux blonds, ces fines jambes, quand même musclées, signes d'une fille en bonne forme physique, ce qui est plus important et bien plus beau que ces anorexiques qu'on essaie de nous vendre. Puis, elle a de belles formes... proportionnelles, un regard à vous couper le souffle, mais un sourire éclatant aussi. Pourtant, ce n'est pas que son physique qui fait qu'elle ressort du lot des filles qu'il croisait dans la rue au Texas ou à New-York. Pourtant, elle avait un petit plus, un je ne sais quoi. Peut-être que c'était son aura de mystère, le fait qu'elle soit une femme avec du cran, un caractère assez bien trempé, mais généreuse et pleine d'énergie. Une chique fille, qui transpire la bonté et qui l'a aidé à l'intégrer. Difficile donc pour un jeune homme de ne pas la trouver belle dans son entièreté. Était-il dessus de l'amitié qu'ils ont? Pas du tout! C'est mieux que rien d'abord et puis, il ne se fait pas d'illusion. Une fille pareille... Alec s'imagine qu'elle va sortir avec un beau mâle, un homme, pas un jeunot, mature, un ex-militaire peut-être, un truc du genre, un type comme Chris Redfield en gros. Le genre d'homme qu'il aimerait devenir mais qu'il n'est pas encore. D'ailleurs, comme il s'est fait à cette amitié, il réussissait à mettre son attirance pour elle de côté, mais par moment, elle refaisait surface. Elle ne risquait pas de disparaître complètement d'ailleurs.

Hey non, Alec n'a jamais conduit de moto. Jamais eu l'occasion. D'abord, sa mère était plutôt soucieuse et ne l'aurait pas laissé faire. Alec, le petit fils à sa maman? Oh oui... mais mettez-vous à sa place. Sa mère a perdu sa fille d'une leucémie, il est le seul enfant qu'il lui reste et son mari est mort dans un accident de voiture en plus, allait-il le laisser faire des activités dangereuses comme de la moto et l'encourager à faire ça? Du tout, elle lui aurait mis des bâtons dans les roues et en bon garçon, solidaire de la situation de sa mère, il ne voulait pas l'inquiéter pour rien non plus, parce que même si elle était trop soucieuse, sa mère possédait aussi de grande qualité. Elle aurait tout fait pour son fils et d'ailleurs, c'est ce qu'elle a fait, jusqu'à donner sa vie même.

-J'aurai une excellente professeure en plus!

Ce n'était pas la première fois qu'elle l'appelait mon trésor et il savait à quoi s'en tenir quand même! Alec n'est pas le genre de mec à se faire des illusions. Au contraire, il faut vraiment qu'une fille le drague sans aucune subtilité pour qu'il s'en rende compte. D'ailleurs, au lycée, il lui fallait des amis pour lui dire "telle fille craque pour toi, tu ne t'en rends pas compte? Elle te drague mon gars!" et non, il ne s'en rendait pas compte. Naïf comme il est, il pense que si une fille vient le voir et lui propose de faire des devoirs de biologie ou de géographie avec lui, c'est parce qu'elle veut vraiment faire des devoirs avec lui.

Si Alec ne se rend pas compte sur le coup que la belle blonde près de lui le détaille des yeux quand il se déshabille un brin pour être à son aise, quand il se redresse, il croise son regard et sent quand même qu'elle le regarde "drôlement", mais n'y accorde pas plus d'attention que cela. N'empêche, adolescent de dix-sept ans, ça vexerait un peu Alec d'entendre ça. Remarquez qu'on est adulte à dix-huit ans, mais le jeune homme dit souvent en blague "je suis devenu un homme quand j'ai tué mon premier zombie!" C'était à New-York d'ailleurs, avec une batte de baseball. N'empêche qu'il se croit quand même mature pour son âge, sur certains trucs en tout cas. Il faut dire que par les temps qui courent, on a pas trop le temps de jouer les enfants.

Sourire amusé en entendant son rire à elle, il était moins "ricaneur", mais il sourit souvent et assez facilement, il n'est pas du genre grognon non plus. Comme le plan convenait à Calista, il monte la moto, aidé de son amie. Après ils montent dans le Ford et roule sur un des anciens boulevards de la ville de Las-Vegas, qui fait parti de New-Eden aujourd'hui. En chemin, son amie se livra à des confidences qu'il ne connaissait pas. Elle lui raconte alors ce qu'elle n'avait pas osé dire plus tôt et Alec ne lui en avait pas tenu rigueur. Quand quelqu'un élude ou ne répond pas à une question, il n'insiste pas. Finalement, Calista lui raconte comment elle a eu cette voiture et il apprend quelques détails sur sa vie au passage. De temps en temps, même en conduisant, il tournait la tête vers elle pour la voir. Il écoutait avec attention donc et ne l'interrompit pas durant son récit. Silencieux après son histoire, il ne savait pas trop quoi dire. Il était un peu abasourdi et bref, il devait comprendre certaines choses.

-Est-ce que... Calista est ton vraie prénom alors?

Question idiote et pourtant, ça l'intriguait. Ça pourrait être un secret qui reste entre eux, si ce n'est pas son vraie prénom à vrai dire. En tout cas, elle avait eu une vraie vie de souffrance et difficile. Pour elle, ce nouvel enfer ne devait pas être si différent du précédent. De son côté, il doit avouer que sa vie n'était pas si pleine de misère. Oh d'accord, il n'a jamais connu son père, mais d'après ce qu'il sait, c'était un type bien, qui lui ressemblait beaucoup physiquement. Sa mère était une femme débrouillarde, indépendante, qui l'a bien élevé, avec sa sœur. Sa sœur, qui a fini par être atteinte de leucémie et toute l'existence de la famille tournait autour de sa franchine et de sa maladie. Il ne dit pas ça jalousement vous savez, mais il a grandi pendant un bout de temps, disons le début de son adolescence, sans que sa mère ne se préoccupe de lui, ou beaucoup moins disons et il comprenait ça. Il la voyait qui pleurait parfois et lui aussi, à l'hôpital, par moment, il retenait ces larmes. Puis, ils l'ont donné à une amie de sa mère, qui pouvait faciliter la fin de ces jours et la mère d'Alec lui a annoncé sa mort peu après. Il se racle un peu la gorge et sourit à ce qu'elle ajoute:

-Comment c'est conduire une moto? C'est comme le vélo?

Il parle des sensations, mais aussi, de la méthode, de la technique. Comme il gare le ford dans le stationnement de l'ancienne piste de karting, elle lui demande s'il est prêt à devenir biker. Un sourire prometteur sur les lèvres, visiblement enthousiaste à cette idée, il la fixe dans les yeux un instant et dit:

-Oh oui!

Apprendre lui demandera sans doute un certain temps, à moins qu'il ne soit un naturel bien sûr. Il quitte le ford et va à l'arrière, pour ouvrir la petite rambarde à l'arrière du camion et descendre la moto, toujours aidé de Calista sans doute. Après quoi, il enlève la couverture pleine de poussière et la plie pour la ranger dans le pick up. Ne restait plus qu'à prendre la moto et l'emmener sur la piste. En chemin, il pense à un truc par contre.

-Oh merde, j'ai pas pensé à prendre des casques. Ah bah yen a sûrement dans le centre karting. Tu surveilles la moto et je vais y aller?

Elle accepte sans doute, puis, il file à l'intérieur et disparaît un moment. On entendit ensuite un lourd vacarme, un petit silence, puis Alec réapparaître, deux casques en main, le corps du jeune homme, ces cheveux surtout, plein de toiles d'araignées et l'épaule un peu rouge. Tout fier quand même, il explique:

-Désolé, j'ai dû enfoncer une vieille porte pour mettre la main sur les casques! D'après moi, ça devrait faire. J.'ai trouvé des gants aussi, j'ai mis une paire dans chaque casque. Pas trouvé de veston par contre.

Une toile tombe alors devant ces yeux, il la souffle avec sa bouche, puis tend un casque à son amie. Il était tout à elle maintenant, prêt à se transformer en élève docile.
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MessageSujet: Re: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptyMer 30 Nov - 14:13

- La meilleure…

Dit-elle en tirant la langue d’une manière enfantine dans le coin droite de sa bouche. Bien sur il s’agissait d’humour, Cali n’était pas du genre à se venter ainsi… Elle était vraiment contente qu’Alec soit emballé par sa proposition… Elle partagerait avec son ami une chose de plus… une chose qui la passionnait… Cela ne pouvait que les rapprocher d’avantage… En faite elle ne lui avait pas fait une proposition limitée dans le temps et pensait qu’ils la réaliseraient dans les jours à venir… Pourtant Alec lui proposa de la mettre à exécution dés à présent… Elle n’eut pas besoin de réfléchir cent temps pour l’aider à monter la moto derrière l’engin.
Il est vrai que Calista n’était pas du genre à se laissé aller de sa petite confidence… D’ailleurs elle n’avait jamais parlé de tout ça à qui que se soit à par Diego qui fut le premier et le dernier. La jeune femme n’avait pas eut une enfance, ni une vie facile mais elle estimait qu’elle n’avait pas à se plaindre… Elle au moins s’en était plus ou moins sortit… Combien n’avait pas eut cette chance…

La demoiselle apprécia vraiment que le jeune homme ne l’interrompe pas… Ce n’était déjà pas facile pour elle d’exposer les faits, même si elle restait assez vague… Il n’avait pas besoin de savoir tout des tortures qui lui avaient été infligés… Elle apprécia encore le plus le fait qu’il n’emploie pas une de ses phrases tel que : Je suis désolé… On c’est déjà que c’est moche inutile d’en rajouté une couche en témoignant de la pitié… Elle avait appréhendé les questions qu’il aurait pu lui poser après tout ça, pourtant il en posa une seule… Est-ce que Calista était son vrai prénom… Elle lui sourit tendrement.

- Pour moi il l’est…

Ce qui voulait dire ce que ça voulait bien dire… Non ce n’était pas son vrai prénom… Mais elle ne souhaitait pas particulièrement lui dévoiler l’ancien qu’elle haïssait plus que tout… Un nom qu’on lui avait donné parce qu’il le fallait bien… Calista Anaïs Damon avait été le nom que Diego lui avait donné… Calista était le nom de sa mère, Anaïs celui de sa petite sœur… Elles étaient mortes toutes les deux dans une fusillade… un règlement de quartier… quelques autres civils avaient été tués ce jour là… Il lui avait donc donné les prénoms des personnes qui avaient compté le plus à ses yeux… autant qu’elle aujourd’hui… Pour le nom de famille il lui avait tout simplement donné le sien : Diego Damon… Et voila la petite anecdote sur son nouveau nom…
Alec était vraiment un mec bien, il changea de sujet… Il lui demanda si conduire une moto c’était comme être à vélo…

- La technique de base est plus ou moins la même… L’équilibre… la position de ton corps sera très importante… Mais tu vas voir tu vas t’y habituer très vite… Ce qui te changera évidemment c’est le poids de l’engin… Pour tout ce qui est du reste rien à voir… Tu n’as pas les pieds occupés tout le temps à pédaler, tu passes seulement les vitesses ou tu les descends… ce qui te laisse un peu plus apprécier ta conduite…

La jeune femme avait tout à coup le visage rayonnant…

- La vitesse te donne l’impression de voler… d’être libre… de ne plus avoir de chaines… c’est vraiment libérateur… et puis l’adrénaline qui t’enivre… je ne connais pas de plus exquise sensation !

Elle lui demanda s’il était fin prêt à devenir Biker… Il lui dit que oui, ce n’était pas un oui pour lui faire plaisir, on sentait qu’il était excité à l’idée de commencer… Calista descendit alors du Ford pour aider Alec à descendre la moto. Tout à coup la réaction du jeune homme ou plutôt son début de phrase « oh merde » fit sursauter la jeune femme… Elle regarda tout autour d’elle par réflexe en portant sa main droite à ses reins au niveau de la ceinture pour se dissimilait une dague bien caché. Mais quand le jeune homme poursuivit elle fut soulagée de voir qu’il ne s’agissait que de casque oublié… Au pire s’ils n’en avaient pas ce n’était pas bien grave… Il pourrait se contenter de faire les bases aujourd’hui et le reste plus tard… De toute manière elle-même n’avait qu’un casque… qu’elle mettait très peu pour dire la vérité…

- Je t’en pris…

Dit elle en faisait une révérence en direction du centre du karting pour l’inviter à y aller… Alors qu’il s’y dirigeait, la jeune femme s’adossa à son engin et resta parfaitement silencieuse… alerte au moindre bruit suspect… D’ailleurs, en parlant de bruit, un capharnaüm s’éleva de la position d’Alec… Elle se redressa alors sur ses deux jambes et sortit cette fois-ci sa dague. Elle entama un geste pour courir rejoindre Alec, on ne sait jamais, il avait peut être des problèmes… Pourtant elle fut figée sur place en le voyant sortir… tout poussiéreux. Elle ne put que lever les yeux au ciel en poussant un soupire de soulagement. Un sourire amusé s’afficha enfin sur ses lèvres.

- Ta discrétion est un pur bonheur…


Plus il s’approchait plus elle pouvait distinguer un air de fierté sur son visage… Cela détonait avec les toiles d’araignée dans ses cheveux et sa peau rougit… Calista échappa un petit rire léger…

- C’est n’est pas grave pour le veston, je doute de toute manière qu’il y en ait avec une dorsale ici… la dorsale est une armature qui te protège la colonne vertébrale… sans sa que tu mettes un veston ou pas ça revient au même…

Calista se mordit la lèvre pour ne pas rire une fois de plus quand elle vit une des toiles d’araignée postées dans les cheveux d’Alec venir lui chatouiller le nez… Il la repoussa d’un coup de souffle alors qu’il lui tendait un casque avec la paire de gant qu’il contenait… Elle ne pu s’empêche de faire un pas en avant après avoir saisit ses protection et passa délicatement une main dans les cheveux du garçon pour le libéré de ses clandestines… Elle se grisa a sentir les cheveux soyeux du garçon lui chatouiller sa paume et ses doigts fins… Décidément… elle n’était vraiment pas normal… comment pouvait elle être troublé par un geste si simple… celui lui était interdit… ce n’était pas concevable… elle s’empressa de reculer… Elle enfila ses gants, son casque et enjamba sa moto en silence avant de se retourner vers Alec…

- Pour commencer on va juste faire un tour. Tu vas commencer par être passager… Tu va bien te tenir à moi pour étudier les mouvements de mon corps dans les virages par exemple… et puis tu verras que la sensation n’est vraiment pas la même quand on est passager et pilote !

La jeune femme démarra l’engin. Une fois qu’il est prit place et que Calista soit sur qu’il soit bien accroché, elle avança avec douceur au début… elle voulait que les sensations du jeune homme aille en croissant… Elle allait de plus en plus vite… une fois la vitesse faite et slaloma quelques minutes avant de refaire un petit tour à grande vitesse pour finir… Enfin elle stoppa la moto et coupa le moteur pour entendre Alec…

- Alors quels sensations as- tu éprouvé ? As-tu aimé déjà ?

Non la question n’était pas si idiote… certain aime piloter mais n’aime pas qu’on les traine, d’autres n’auraient pas aimé la conduite trop sportive qu’elle employé… que sais-je encore…

- Toujours partant pour prendre les rennes ?
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Alec Parker
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MessageSujet: Re: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptyMer 30 Nov - 18:44

Calista ne se montra pas très modeste en affirmant qu’elle était la meilleure pour lui apprendre. Peut-être bien et c’était tant mieux dans un sens. En tout cas, sourire en coin, il ne remit pas en doute la parole de son amie, même s’il sentait bien que c’était une blague, elle devait quand même être douée en moto, autrement, elle aurait fini comme bien des motocyclistes ; morte ou paralysée dans un fossé en bordure d’une des grandes autoroutes américaines, les fameuses turnpike.

On sait déjà ce qui arrive ensuite, on ne le racontera pas une deuxième ou une troisième fois. Tandis qu’ils font le chemin vers le centre de karting, Calista décide de raconter à Alec les événements qui l’ont conduit à posséder une moto, mais non seulement ça, mais quelle vie a su mener dans cette période, une phase de libération en quelque sorte, qui a même passé par le sang. Une vie bien extraordinaire, qu’Alec n’enviait pas pour autant, mais il comprenait ainsi la force qui semblait habiter cette femme et d’où elle provenait. Bien avant la fin du monde, elle était déjà une combattante, une survivante, tandis que lui, menait une vie bien paisible. C’est peut-être pour ça qu’il a été incapable de protéger ceux qu’il aimait, mais il faut dire aussi qu’il est assez jeune, enfin, il a encore beaucoup à apprendre et d’ailleurs, il est bien plus débrouillard aujourd’hui, mature et etc., qu’il ne l’était avant l’invasion du virus.

Non, Alec n’allait pas lui dire qu’elle faisait pitié. Au contraire, elle a passé par-dessus tout ça, alors on ne peut que l’admirer et non pas la prendre en pitié. Il ne voulait pas non plus l’exaspérer avec des phrases mille fois dites et entendues. Après tout, quand il a perdu sa sœur, il a vécu un deuil et il a eu droit à toutes ces phrases qui nous apportent autant de bien qu’un bonjour dénué d’intérêt. De la même façon, chaque fois qu’il mentionne, comme ça, au détour d’une conversation, qu’il n’a jamais connu son père, qu’il est mort dans sa mère était enceinte de lui, il a aussi droit à de la pitié, chose dont il peut se passer assez aisément. Alors il pose une question, comme pour mieux savoir qui est Calista. Or, Calista est Calista, c’est le nom qu’elle a choisi d’adopter et c’est ainsi qu’il l’appellera donc et pas autrement. Ça ou Cali’, comme il l’appelle parfois.

-Alors il l’est pour moi aussi.


Il lui fait un petit sourire. Son sourire attachant, empreint d’une certaine joie, mais d’une sérénité aussi. On dira ce qu’on voudra, mais cette catastrophe a rendu les gens un peu plus solidaires de leurs conditions. On se fait vite des amis, pas trop le choix, avec le peu de vivants qu’il reste. Pourtant, certains prétendent qu’il faut aussi se méfier des uns et des autres. Alec est trop positif pour ça.

Juste avant d’arriver à destination, il lui demande comment c’est de conduire une moto. Il espérait ainsi ne pas la vexer en ne s’attardant pas davantage sur la vie qu’elle avait menée. D’abord, elle avait dit pas mal de détails et il ne se posait pas de questions particulières sur elle, mais comme elle se confiait à lui, il ne voulait pas la décourager avec des questions maladroites. Il préférait être à l’écoute, clôturer sur une bonne note, puis passer à autres choses. Ils auront toujours l’occasion de reprendre les confidences plus tard après tout. Calista explique donc que le principe d’équilibre est semblable à celui d’un vélo, mais elle mentionne aussi quelques spécificités auxquelles Alec acquiesce et hoche de la tête à quelques reprises, pour faire savoir qu’il a bien suivi.

- C’est mieux que le vélo!

De la façon dont elle en parlait, c’était le rêve faire de la moto. Quelque chose lui dit qu’il va aimer. D’abord, parce qu’il aime quand même assez la mécanique, mais aussi, il aime la vitesse, les sensations fortes. Ce n’est pas pour rien qu’il est un sportif. Il aime les sensations fortes, mais pas trop quand même. Se retrouver dans une maison entourée par une horde de zombies, non merci, il peut s’en passer assez facilement. Comme toujours, quand il sort du ford, il constate que Calista est armée. Avec New-Eden, Alec est devenu un tout petit peu nonchalant. Il est sur ces gardes, mais de là à se promener armé, non. Peut-être qu’il devrait. En tout cas, ils préparent la moto et Alec décide d’aller chercher un « détail », avec la bénédiction de Calista. On ne saura jamais vraiment comment le jeune homme s’y est pris pour aller chercher les gants et les deux casques, mais en tout cas, il y parvient. D’ailleurs, quand il retrouve son amie, elle se permet de faire un peu d’ironie. Un brin gêné, mais amusé aussi, il hausse des épaules et ajoute :

-Ouais, je sais…

Quand il avait ouvert la porte, d’un quatrième bon coup d’épaule, la porte de métal avait ouvert contre une étagère et des trucs, des outils, étaient tombés un peu partout et d’ailleurs, quand on y pense, Alec était chanceux de s’en être sorti aussi indemne. En tout cas, il était quand même fier d’y être arrivé, parce que ça n’a pas été facile vous savez. Elle riait et de son côté, il faisait un sourire qu’il voulait un peu niais, naïf, comme un enfant qui croit avoir accompli quelque chose d’exceptionnelle, une première fois, mais qui ne l’est pas vraiment. Il se rapproche aussi d’elle et quand elle parle de dorsale, elle doit lire la forme de ces yeux, en point d’interrogation. Façon de parler bien sûr.

-Ah d’accord. Faudrait donc que je mette la main sur un veston ou une dorsale. Ah mais j’ai déjà un veston!

Docile comme toujours et pas vraiment gêné non plus, il la laisse lui enlever les toiles et laisse ces yeux examiner ceux de la jeune femme pendant ce temps. Étrangement, pour une fois, son cœur ne s’était pas mis à palpiter en vrille. Au contraire, il était assez calme et il aimait bien aussi comment elle l’aidait. Parce que ces toiles, ce n’était pas évident. Il faudra qu’il prenne une douche plus tard dans la journée, ce qui allait de soi, vu la température qu’il faisait. Le temps commençait peu à peu à se refroidir d’ailleurs. Ce qui est infernal dans le désert, ce n’est pas juste la chaleur, c’est les changements subis qui sont durs aussi. Il lui dit un petit « merci », à voix un peu basse, puis enfile à son tour son casque et les gants.

-C’est un peu comme faire du cheval quoi.

Référence typique venant d’un Texan. Il monte derrière elle, s’accroche comme elle le lui indique. Niveau confort, on repassera, mais c’est mieux que sur un cheval, quoique, ça se compare plus qu’on ne le pense. En tout cas, quand la moto se mit en marche, il comprit que ça n’a rien à voir avec un cheval. C’est plus stable, mais plus rapide aussi et très vite, la sensation de vitesse devient enivrante. Il examinait les courbes, comment elle tournait. Ça ne semblait pas évident d’ailleurs. Quand le moteur arrête et que la moto se stabilise, il débarque pour être debout de nouveau et fait une petite flexion des genoux. Il va falloir qu’il s’habitue. C’est plus facile pour une fille, mais pour un homme…

-Ah oui, j’aime bien, surtout quand ça va plus vite mais… je sens que je vais préférer être aux commandes.

Après quoi, il enlève son casque et entend Calista qui lui demande s’il veut prendre les rênes.

-Je bois un peu d’eau et on y va… Au fait, pour virer, il faut pencher un peu son corps d’un côté, c’est ça?

Facile à dire, moins facile à faire en tout cas. Il va chercher sa gourde d’eau, en prend une gorgée et s’en vide un peu sur la tête, puis se secoue les cheveux. Après quoi, il en offre à son amie si elle en veut. Ensuite, il revient et prend la place du pilote sur la moto. Il pose ces mains sur les manches, observe un peu la mécanique, comment ça fonctionne. On voyait ces yeux qui regardaient tous les détails, puis, il met son casque et tourne la tête vers Calista.

-Bon, qu’est-ce que je fais?
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MessageSujet: Re: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptyVen 2 Déc - 11:21

- C’est une manière de voir effectivement…

Répondit elle quand il lui dit que c’était un peu comme faire du cheval…

- A par que si tu tombes, ton cheval fera tout pour ne pas te piétiner… Il faut savoir aussi que la moto c’est dangereux… ce n’est pas un jeu… Il faut avoir une conduite responsable…

Elle leva les yeux aux ciels…

- Et la je suis en train de passer pour la grosse rabat-joie de service… mais il est important de le savoir… en moto… la carrosserie qui te protège… c’est ton corps… Mais quand tu fais attention… c’est un pure bonheur… tu décide toujours de monter ?

Le fait qu’il prenne place derrière elle la rassura… son but n’était pas de lui faire peur, mais elle devait être clair avec lui… elle lui faisait voir tous les bons côtés… elle se devait de lui montrer les moins bon aussi… Quelques secondes plus tard ils étaient en piste…

Alec épousait parfaitement chacun de ses mouvements c’était très important pour qu’il puisse les analyser par lui-même… Se faire une idée des choses étaient parfois plus efficace qu’une explication… souvent même. Calista se montrait tout de même prudente car elle avait eut rarement l’occasion de prendre quelqu’un avec elle sur sa moto… Elle voyageait toujours seule et le poids d’une autre personne pesait lourd dans la balance, sans mauvais jeu de mot… Le passager ne doigt pas trop gigoter pour ne pas faire perdre l’équilibre au pilote… On peu croire que conduire une moto est aussi simple qu’avec une voiture… mais ce n’est pourtant pas le cas. Elle avait appréhender la possible raideur de son ami derrière elle… Mais non, il paraissait détendu… Il la suivait de chacun de ses mouvements… Si ses mains ne lui avaient pas enlacés la taille elle en aurait même pu en oublier sa présence, le prenant pour une rallonge d’elle-même. Une sensation vraiment agréable.

Quand enfin elle arrêta le moteur, elle regarda fut excité de savoir enfin ce que le jeune homme allait lui dire de ses première impression. Elle le laissa d’abord rejoindre tranquillement le planché des vaches et le regarda fléchir un peu les jambes… Elle ne savait pas trop ce qui pouvait être le plus engourdit… c’est jambes… ou… ou la partie dont elle n‘avait pas besoin de s’en soucier pour cause de ne pas en être pourvu… c’est vrai qu’elle était bien tranquille de ce coté la… la peau pale de la jeune femme se mit à rosir quand elle se rendit compte qu’elle c’était focalisé sur une partie très intime de son ami… bien sur elle n’y avait rien vu de pervers… mais c’était quand même gênant… La jeune femme avait beau passé pour quelqu’un de fort et de sur d’elle… elle n’en était pas moins une jeune femme bourré de principes et de valeurs… très respectueuse… Elle fini par lui demander ses impressions… elle fut heureuse d’entendre qu’il aimait… Il pensait préférer la conduite… ce qui était bien évidemment naturel… La jeune femme ne perd pas de temps et lui propose donc de prendre sa place.

- Oui c’est ça, c’est le même principe que le vélo à par que ce que tu as entre les jambes est plus lourd et plus encombrant…

La jeune femme fit un petit bon en s’entendant parler… elle fit de grand yeux rond, étonné…

- Ça paraissait moins pervers quand je l’ai pensé…

Dit elle en se passant une main timide dans les cheveux avant de laisser échapper un petit rire enfantin… Elle fini par se taire et se racler la gorge un peu gêné tout en acceptant la gourde de son ami, elle en avait bien besoin sa gorge était devenue toute sèche. Elle la lui redonna… Quelques secondes plus tard il enfourchait l’engin… Calista ne prononça pas un mot le laissant regarder… détailler… comprendre…Elle laissait le mécano s’exprimer en toute tranquillité… Quand enfin il tourna la tête vers elle, Calista entreprit de lui donner les directives à suivre…

- Bien… les bases… Ici l’accélération… ici les vitesses… comme ça tu les passes… comme ça tu rétrogrades ok ? les freins… l’accélération et le freinage est un jeu d’enfant… tu as déjà conduit un scooter je penses… on va commencer par faire de la ligne droite pour que tu t’habitues à passer les vitesses… C’est simple… c’est le son qui va te guider… un peu comme une voiture… alors voici comment procéder pour les vitesses : Une fois démarrer, tu débrayes pour cela tu tires à fond sur la poignée de gauche, puis tout en maintenant la poignée tu pousses à l'aide de ton pied gauche le sélecteur vers le bas tu sera alors ne première… Ensuite tu vas relâcher lentement la poignée de gauche pour embrayer tout en mettant légèrement des gaz… Ensuite tu passes tes autres vitesses en déplaçant le sélecteur vers le haut et en n'oubliant pas de débrayer à chaque fois entre deux vitesses évidemment…

Calista li sourit alors tendrement…

- Je sais que c’est un peu barbant tout ce que je te dis mais tu va voir c’est plus simple qu’il n’y parait et quand tu va le faire de par toi-même tu verras que c’est pas aussi chiant que ça en à l’air… La c’est vraiment le côté technique… y’a que ça… c’est tout… C’est quand tu veux… Ne t’inquiète pas si tu cales c’est normal c’est juste le temps de s’habituer… attention en revanche entre la première et deuxième vitesse tu as le point mort donc soulève bien ton pied pour passer à la deux ok ?

Elle se posta sur ses jambes en croisant ses bras sur sa poitrine et avec un petit sourire de défi elle lança un :

- Impressionne moi…
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MessageSujet: Re: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptyVen 2 Déc - 13:48

Faire de la moto et faire du cheval, quel est le plus dangereux. Quand un cheval va au galop, à combien de kilomètre par heure va-t-il. On va dire cinquante, mais c'est peut-être moins. La moto, ça va dans les deux cents. C'est quatre fois plus rapide, la moindre erreur est fatale et en plus, elle n'a pas de pensées la moto, elle est entièrement sous le contrôle du conducteur, contrairement au cheval qui a une certaine indépendance. D'ailleurs, c'est à la fois une bonne et une mauvaise chose. Avez-vous déjà vu un cheval prendre panique? Vous ne voulez pas être dessus quand ça arrive. Une moto au moins, ça ne panique pas.

Alec écoutait donc attentivement son amie, qui se faisait maintenant prévenante et plus sérieuse disons. Bah elle fait bien de le mettre en garde quand même et de mentionner que ce ne sera pas le moment de faire des folies et de vouloir jouer les dompteurs de moto. Sérieux aussi, il hocha doucement de la tête. Après quoi, Calista reprend vite son ton habituel et il eut un sourire amusé en l'entendant dire qu'elle faisait les rabats-joie. Ah bah non, elle était prévenante, voilà tout.

-Bah oui!

Répondit-il comme une évidence. S'il avait dit non à chaque fois qu'un truc représentait un risque, il n'aurait pas fait grand chose dans la vie. Oh il n'a pas la prétention de dire qu'il est courageux vous savez. Les derniers temps ont mis son courage à rude épreuve et disons qu'il a découvert qu'on est plus courageux dans nos rêves que dans la réalité, mais il n'est pas vraiment un froussard non plus et en fait, dans son cas, le courage est une qualité qui se construit encore chez lui. Reste que par nature, il n'est pas du genre à se décourager au premier obstacle. Sa persévérance faisant de lui ce qu'il est.

Alec est un sportif naturel et c'est un garçon, somme toute, assez intelligent. Il n'aura peut-être pas fait scientifique non plus, il n'a pas la patience pour cela, mais enfin, il avait une bourse d'étude pour l'université, il avait des chances de faire une bonne carrière peut-être. Il se voyait bien faire du droit ou un truc du genre. C'est surprenant non? On ne lui en a pas trop laissé la chance finalement. Tout ça pour dire que son intelligence, ajouté à son talent naturel pour les sports et autres efforts du même type, font en sorte qu'il apprend assez vite, surtout quand on lui montre par des gestes et non en théorie. Imiter Calista, imiter ces mouvements de corps quand elle penchait, s'apprit rapidement pour lui. Oh, il ne dit pas qu'il est parfait et qu'il a tout compris du premier coup, mais il était en bonne voie et assez rapidement, il saisit le principe de comment pencher son corps. Vous dire que certaines pensées le traversent durant cette balade est très gênant, mais pas complètement faux. Enfin, disons que ça lui effleure l'esprit, qu'il renvoie cette pensée d'où elle vient et qu'il se reconcentra aussitôt sur la balade. Il sait à quoi c'est dû... La jeunesse... il rêve à ça et le jour, la moindre belle fille à tendance à l'exciter un brin. S'il ne se contrôlait pas, ce serait l'anarchie!

La balade était terminée et Alec devra s'habituer à un certain inconfort. Il parait qu'avec le temps, on s'habitue à tout. Reste que les motards, ceux qui en font durant des journées entières, ils ont intérêt à... Bon, ok, on divague là. Encore une fois, un peu inattentif, comme toujours en ce qui concerne ces choses, il voit bien que Calista le regarde, une fois qu'il se redresse, mais il n'a jamais remarqué sur quoi elle attardait son regard au juste. Dire que lui, de son côté, regarde toujours que les yeux de la jeune femme, aussi beau soient-ils, serait un mensonge de toute façon. Bien souvent, autre chose a tendance à attirer son regard, mais il tente vous savez de garder un regard "général" si on veut, une vue d'ensemble quoi. Sinon, pour quel genre d'amis il passerait et Calista n'a pas besoin d'un pervers de plus dans sa vie. Parlant de perverse, son amie dit une phrase qui sur le coup, le fit froncer un peu des sourcils, puis, amusé, il rit de bon cœur quand elle s'excuse et mentionne que sur le coup, ça sonnait moins pervers.

-Content de voir que je ne suis pas le seul à m'être dit que c'était un peu croche comme phrase.


On se doute tous de ce qui lui est venu à l'esprit et à celui de Calista, mais sur le coup, il s'est dit qu'elle ne devait même pas y avoir pensé et que c'était lui, avec la chaleur tapante et sa libido de jeune adolescent qui s'excitait à la moindre remarque. Hey bah non, Calista s'en était rendue compte aussi. Il y eut un petit malaise de part et d'autre, ou de la gêne plutôt. En tout cas, il ne voulait pas trop s'attarder sur le sujet et il offre de l'eau à son ami, ce qui tourne la page sur l'incident de la chose encombrante entre les jambes. Comme il prend place sur la moto ensuite, elle peut garder sa gourde si elle veut. Il ne se donnait pas comme défi de boire et de conduire une moto en même temps aujourd'hui. Elle explique alors en long et en large le fonctionnement. Soyons honnête, si plus tôt, il pensait être intelligent, là, par moment, il perd un peu le fil, mais somme toute, il arrive à suivre quand même. Par moment, il répétait, à voix plus basse, un bout de phrase que Calista venait de dire, pour s'aider à mieux comprendre. "Débraies, tirer à fond à gacue", des petites phrase du genre vous voyez? Au sourire tendre qu'elle lui fit, il la regarde et se permet de plonger un instant son regard dans le sien, esquissant un tendre sourire à son tour.

-Ok. Je crois avoir saisi le principe de tout ça. Ya qu'une façon de le savoir de toute manière, pas vrai?

Sur ces mots, il prend son casque et le met. Bon dieu qu'il fait chaud. Petite pensée qui lui traverse l'esprit en passant. Il fixe les poignées un instant, ce rappelle de ce qu'elle avait dit au début et s'exécute, démarrant le moteur de la moto. Après quoi, il embraies en première vitesse et file du long de la piste, visible à Calista au grand complet, il ne disparaissait pas de sa vue à aucun moment. Il roulait doucement, semblait bien prendre les courbes, enfin, peut-être un peu trop serré une fois, trop lentement aussi, il réalise qu'il faut accélérer un brin pour bien prendre les courbes et quand on roule moins vite, l'équilibre est plus difficile. En tout cas, c'est la sensation qu'il a. D'ailleurs, il finit par accélérer, complète un premier tour et poursuit, pas satisfait encore de sa conduite. Sauf que dans la sortie d'une courbe, à une fraction de seconde, un peu avant d'arrivée à la ligne d'arrivée, il eut un moment inattention, oublia de changer de vitesse, ou bien il a mal freiné, bref, même ce qu'il oublie ou fait de mal lui échappe, mais ce qui est certain, c'est qu'il perd le contrôle de la moto, se retrouve momentanément hors piste et se renverse sur le côté, faisant une roulade.

Alec était plein de brindilles et d'herbe, gisant sur le ventre, inerte. Pour l'impressionner, il l'aura impressionné, ah ça oui! D'ailleurs comme il est inerte, on imagine que Calista accourt vers le jeune homme, qu'elle s'empresse de le retourner sur le dos et de lui enlever son casque, pour voir qu'il rigolait bien. Sacré Alec. Il fait une chute en moto, à une vitesse lente pour une moto, mais quand même rapide et lui, monsieur se marre comme un bon, incapable de se relever tellement il riait. Au visage que son amie a par contre, il arrête de rire et il accepte volontiers de son aide pour se lever. Ça allait, à part une petite éraflure ici et là contre une jambe ou un bras, il allait bien. D'ailleurs, une fois debout, il se débarrasse des brindilles et des herbes. Il espérait que la moto aille bien surtout, c'était maintenant sa grande préoccupation.

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Calista A. Damon
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MessageSujet: Re: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptySam 17 Déc - 14:33



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C’est vrai que depuis un moment les âmes ne devenait moins sensible et craintive… Cela n’avait pas été par choix mais l’instinct de survit humain avait passé à un niveau supérieur… « Ainsi tatie Huguette qui était une parfaite reine des fourneaux et dont l’occupation principale de la journée se résumait à lire des livres qui ressemblaient plus de par la taille à des encyclopédies ou regarder la télévision, son chat Ronron sur ses genoux était devenu une Rambo du troisième âge en commençant par achever, à coup de pelle, un ronron « zombiphié » prêt à faire un kebab de sa maitresse… » Bien sur c’est une image exagéré… quoi que… quelque part dans tout le monde entier une histoire similaire aurait très bien pu se produire… enfin bref. Tout cela pour dire que, quand un homme se retrouve au pied du mur il est prêt à s’adapter pour pouvoir le franchir afin de rester en vie… quitte à se faire pousser des ailes… Bien sur que faire la guère au Zombie n’était pas le rêve de chacun sur cette terre… mais c’est fou de voir tout ce qu’un homme peu faire… quand il n’a pas le choix !

Si Calista demandait à Alex s’il était toujours partant ce n’était pas parce qu’elle le prenait pour un poltron ou pour un homme qui recule devant le risque… C’était juste pour lui faire comprendre qu’il n’était pas obligé de le faire s’il n’en avait pas envie… Une des rares choses qu’on était pas obligé de faire…

Il était temps qu’il prenne les choses en main… et qu’il grimpe dessus au passage… d’ailleurs Calista l’invita à le faire d’une manière dont seule la petite blonde avait le secret… d’une manière BOULETTEUSE… Calista se débrouillait très bien avec une lame ou un flingue, bien sur ce n’était pas non plus un super professionnel qui parvenait à tuer son ennemies avec un balai à chiotte… Mais elle en savait et en pratiquait suffisamment pour rester en vie et croyez moi c’est déjà beau… En revanche elle était affreusement maladroite avec les mots… Si y avait qu’une connerie à dire… fallait qu’elle le fasse… Son caractère détonnant, sa volonté d’acier et sa force de féline s’évaporaient alors en fumée pour ne laissez devant vos yeux une petite fille qui semblait avoir fait une grosse bêtise… ce cocktail improbable la rendait au final très attachante… un ange passa au dessus d’eux (témoin du silence gêné qui c’était instauré entre les deux jeune gens…) Ils finirent par faire abstraction et se concentrer de nouveau sur l’objet de leur présence.

S’en suivi un discoure, assez chiant il faut bien l’avouer, de la jeune femme. Mais la théorique c’est toujours chiant. La pratique est cent fois mieux ! D’ailleurs sil ne se fit pas prier… Elle lui demanda de l’impressionner et il l’impressionna. Son démarrage n’était vraiment pas mal du tout ! Il n’avait pas calé et n’avait pas subit de soubresaut violant… La jeune femme pensait qu’il se contenterait déjà de faire des lignes droites pour s’habituer à passer les vitesses mais ne connaissait-elle pas assez Alex pour savoir qu’il ne se contenterait pas de ça. Aussi elle le regarda amorcer la première courbe et la elle porta les mains à sa bouche le souffle suspendu alors qu’elle vie qu’il allait prendre son virage un peu trop serrer… il n’allait pas très vite, c’était d’ailleurs la cause de son virage pas très net… Si la moto avait chuté elle n’aurait pas pris chère… d’ailleurs elle ne regardait même pas sa moto mais bel et bien Alex… S’il était tombé peut être ne se serait-il pas fait grand mal non plus… Mais Calista se sentait responsable, c’était à cause d’elle qui était perché sur cet engin, c’est elle qui lui avait proposé de conduire sa moto s’il lui arrivait quelque chose elle ne se le pardonnerait pas… Les motos quand ça père une roue… ça se retape… un mec qui père un bras, une jambe ou la tête… on lui en trouve pas d’autre… je parle de vrai bien sur…
Heureusement Alex redressa l’engin et continu son tour… les muscles raidis de Calista se détendirent… A dire vrai elle se sentirait mieux une fois qu’il serait revenu à ces côtés ! Malheureusement il perdit cette fois le contrôle su véhicule… Commença à hurler son prénom alors qu’elle avait aperçu la moto dodeliner et s’élançait déjà vers lui avant qu’il ne fasse du hors piste et se retrouve au sol…

- Putain bordel Alex!!

Lâcha-t-elle alors qu’elle se laissait tomber en position à genou à côté du jeune homme… En compagnie de son langage châtier comme à chaque fois qu’elle ressent de la colère ou comme à cet instant… de la peur… Une peur maladive d’autant plus qu’il ne bouge plus ! Il fut alors pris de soubresauts… Mon dieu ! C’était peut être des convulsions ?! Elle devait agir vite ! Elle le fit basculer sur le côté de retira son casque pour qu’il puisse respirer. Quand il lui fit de nouveau face, elle se rendit compte que ce n’était pas des convulsions… Il était tout simplement explosé de rire… Calista blêmit encore plus… Elle fut sonnée et ressemblait à un de ses zombies… On aurait dit qu’elle n’était plus vraiment dans son corps… Elle ne se rendit même pas compte qu’elle l’aida à ce relever… devant son champs de vision elle revoyait la scène de la chute se dérouler au ralentit… C’est quand il lui tourna le dos pour finir de s’épousseter et regarder la moto que Calista retrouva peu à peu ses esprits… Son visage inexpressif se transforma au fur et à mesure qu’elle fronçait les sourcils en sentant une colère redoutable la ronger… Si son expression avait changé, son visage était resté fantomatique de blancheur…

- Espèce de…

Lâcha-t-elle alors qu’elle s’élançait sur le jeune homme, elle était mon rapide que tout à leur car la peur lui avait donné des ailes… Quand elle lui sauta dessus elle réussit à lui faire perde l’équilibre et le faire chuter elle sur lui. Il faut dire qu’il ne s’attendait pas non plus à cela… Dans la chute il avait pivoté et se retrouva allongé sur le flan à pas loin d’où il était tombé la première fois… Elle rassembla le peu de force qu’elle possédait et grâce à sa rage elle parvint à le pousser pour qu’il se mette sur le dos et l’enfourcha. Elle se mit à lui tambouriner le torse de ses points… pour le coup on aurait dis une vrai fille… Bon ses coups de poing étaient beaucoup, beaucoup moins tendre mais elle était hystérique !

- Tu n’as vraiment rien dans la tête !! Tu te marres !!! Tu te rends compte de la putain de peur que j’ai eut, j’ai cru que tu étais mort…

Ces coups devenaient de moins en moins fort… de moins en moins régulier alors que sa voix était devenu chevrotante…

- J’ai cru que je t’avais tué…

Entendons nous bien. Calista n’avait vraiment rien d’une nana si émotive… On aurait pu compter aisément sur les dix doigts de sa main les fois ou elle était entrée dans cet état au cours de sa vie…

- Tu bougeais plus… j’ai cru que je t’avais perdu…

Elle ne frappait plus, la tête baissée. Le menton sur sa poitrine… Elle ne prononçait plus un seul mot… Comme si elle avait perdu toute source de vie… Seule une petite perle d’eau salée qui tomba sur le torse d’Alex témoignait qu’elle était encore bel et bien là…

Calista n’était pas une pleurnicheuse… Si elle avait dû verser une larme à chaque fois qu’il lui était arrivé un truc moche dans sa vie, ou une petite embuche… elle se serait surement noyée depuis longtemps… Bien sur qu’elle pleurait… c’était une jeune femme, avec un cœur… Elle se cachait simplement pour le faire c’est tout… Pour le coup elle ne pouvait les ravaler… Elle n’est pas non plus du genre à faire des mélodrames… « Oh Roméo… pourquoi es-tu… » Et tout ce bordel… Alex était un ami… Un ami qu’elle appréciait vraiment… Peut être qu’il ne s’en était pas rendu compte après tout elle ne s’exprime jamais… Mais pourtant Alex était un de ses rares amis… Elle ne donnait pas simplement sa confiance… Même si ces amis étaient peu nombreux… Elle les aimait, certes à sa manière, mais elle les aimait vraiment ! Si elle l’avait perdu, certes elle aurait survécus… mais elle n’aurait plus été la même…





Dernière édition par Calista A. Damon le Dim 18 Déc - 14:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptyDim 18 Déc - 4:53

Alec est parfois un peu insouciant. Peut-être que c'est dû à une certaine immaturité de sa part, un peu de nonchalance aussi et une sorte d'optimisme vis-à-vis des situations. Il n'est pas du genre à faire un drame de chacun des échecs qui lui arrive. Ainsi, quand il tombe de cette moto, après avoir mal pris une courbe, il se met à rire, après avoir constaté qu'il était indemne bien sûr. Il trouvait ça trop drôle et sans dire qu'il se trouvait pathétique, disons qu'il était capable de rire de ces échecs. S'il avait vu l'expression sur le visage de Calista, et non de Katty (xD), s'en doute qu'il aurait moins ri, sauf qu'il ne le voyait pas et il riait à même le sol. N'empêche, c'est fou faire de la moto et si conduire est enivrant, alors faire de la moto, c'est de l'ivresse totale.

L'exclamation, plutôt vulgaire, de son amie, qui ne le choquait pas le moins du monde soit dit en passant, ne fit qu'accentuer son rire, ce qui passait maintenant pour une convulsion et ça, il ne s'en rendait pas compte non plus. Ah oui, c'était tout un putain de bordel. Il espérait que la moto, qu'il avait passé plusieurs heures à minoucher, à en prendre soin, soit quand même intacte ou pas trop mal endommagée, parce que sinon, il va devoir tout se retaper le boulot. Incapable d'enlever son casque à cause du fou rire, il commençait à peine à se calmer et à reprendre sur lui quand la belle blonde, près de lui et à genou, lui enlève son casque, dévoilant une chevelure blonde humide et un jeune homme qui semblait bien se marrer. Calista eut alors une drôle d'expression, enfin, pas drôle dans le sens de drôle comme un clown, mais plutôt étrange, voir inquiétante, ce qui fit qu'assez rapidement, Alec cesse de rire et pose son regard sur elle, avalant un peu de travers. Il avait dû lui faire peur, il le voyait bien. Silencieux, il se relève donc, plutôt mal à l'aise il faut le dire. Il tapotait un peu son corps, question de s’épousseter, quand il releva la tête et vit, toujours avec cet air inquiétant qu'elle avait, le traiter d'espèce de... Étonné, il vint pour dire quelque chose, mais trop tard, elle se jeta sur lui et il tomba à la renverse, plaqué au sol. Pour lui qui était un joueur de football, il avait l'habitude, mais la surprise prend quand même au dépourvu et Calista l'avait vraiment chargé.

Il lâcha donc un "ah", à cause du choc au sol, de la surprise. Elle était sur lui, sur son ventre si on veut et elle frappait son torse de ces mains. Il essayait tant bien que mal de se protéger avec ces bras, d'écarter ceux de la belle blonde qui le cognait à répétition et d'ailleurs, il s’esclaffait de temps en temps.

-Hey arrêtes... Aye... calmes-toi merde!

Hystérique oui, c'était le mot et il en était victime. Sauf qu'en même temps, il pouvait comprendre que si elle avait eu peur, qu'il n'avait peut-être pas eu la meilleure réaction, mais de l'autre côté, elle ne lui laissait pas vraiment le temps de s'excuser. Elle se calme un peu, mais c'est pour mieux lui gueuler dessus. À tout ça, pour l'instant, il répond son seul souhait dans le moment:

-Ca... Calmes-toi s'il te plait.

Elle ajoute alors, après avoir ralenti encore, qu'elle croyait l'avoir tué. Attardant son regard dans le sien, il tenta alors de se faire rassurant et dit d'un ton calme, sentant que son torse serait bientôt épargné:

-Je vais bien.

C'est certain que de le voir inerte au sol, étendu près de la moto, ne devait pas être rassurant. Elle lui dit d'ailleurs qu'elle pensait l'avoir perdu. Il allait dire quelque chose, mais à ce moment, son amie semble prise d'une sorte de peine, la colère laissait place à la peur qu'elle avait ressenti. Elle avait posé la tête contre son torse et il vit qu'elle pleurait, enfin, qu'elle venait de verser une larme. Ça l'étonnait, parce qu'enfin, il avait toujours cru que... mais en même temps, d'après ce qu'elle lui avait raconté, il pouvait comprendre sa peur de perdre quelqu'un, surtout quelqu'un à qui elle tient. Alors sans trop savoir si c'est la bonne chose à faire, il caresse doucement ces cheveux, sa nuque. Il y eut un petit moment de silence.

-Je m'excuse si je t'ai fait peur, mais je t'assure, je vais bien. La chute a été un peu rude, mais ça va. Tu ne m'as pas perdu, je suis bien là.

Alec était désolé, mais il ne voyait pas trop quoi dire de plus. Il est tombé, il a trouvé ça marrant. Prochaine, il signalera d'abord qu'il va bien, puis, il se marrera. Ce qui l'étonne le plus, c'est certain, c'est de voir à quel point Calista tient à lui, mais en même temps, il tient beaucoup à elle aussi, mais d'un autre côté, il n'a pas l'impression qu'elle fait parti de ces personnes qui seraient susceptibles de mourir ici. Elle semble plus forte que tout, éternelle presque. Or, maintenant, il la voyait sous un jour plus "faible" plus humain, plus émotif. Il réalisait qu'autant il pouvait avoir besoin d'elle, autant elle avait peut-être besoin de lui.
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MessageSujet: Re: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptyDim 18 Déc - 15:31

Ce n’est pas parce qu’on ne dit pas souvent (où dans les cas de Calista) ou pas du tout aux gens qu’on les aime qu’on ne le pense pas… La jeune femme savait très bien que rien n’est jamais acquit et qu’il est toujours possible de perdre une amitié pour une raison ou pour une autre… Mais dans le monde actuel, les risques de perte s’élève à 80% !! Perdre un être cher fait énormément souffrir, elle y était passé une seule fois avec Diego et c’était jurée de ne plus jamais s’attacher comme cela… Une manière de se protéger… on cour moins de risque quand on a moins d’attache et puis si on vient à mourir les gens ne pleur pas votre perte… elle se protégeait et protégeait de se faite les autres par la même occasion. Seulement l’Homme n’est pas fait pour être seule… Et puis il est difficile de ne pas créer des liens quand on se bat à essayé de survivre aux prés d’autres personnes… Et puis il y a les personnes qui nous attirent inexplicablement… Je ne parle pas d’attirance physique mais d’un je ne sais quoi qui vous donne l’envie voir le besoin de connaitre une personne… de la voir… de la protéger… que sais-je encore… et c’était le cas d’Alex… Quand elle l’avait vu pour la première fois elle avait sentit son cœur se serrer… Un jeune homme avec une telle flamme dans le regard… Une telle maturité… Elle en était venu à haïr encore le plus le monde dans le quel elle était obligé d’évoluer… A son âge on à encore l’insouciance de l’adolescence… on a des rêves… Lui n’en avait plus à par celui de rester en vie… comme tout ce qui l’entourait… Il avait en lui une douleur sourde que personne ne semblait entendre… Son visage était inexpressif pour elle l’entendait… Il venait alors tout juste de perdre la seul famille qu’il lui restait avant d’arriver à New Eden… Il pensait qu’ils allaient être en sécurité et puis… Lui seul à survécu… Calista avait alors ressentit le besoin de l’accueillir pour le mieux… Bien sur cela ne faisait pas des lunes qu’elle était arrivée… Elle ne parlait pas à tout le monde mais connaissait le nom de chacun, c’est vraiment très important même si ça parait bénin, en cas d’urgence c’est vital : « et hum… pss… Machin… tu as un zombie dans le dos… aïe ! Trop tard ! Désolé vieux ! » Non ce n’est vraiment pas concevable… Bref elle l’avait un peu aidé à faire c’est premier pas en ville… Puis elle c’était attachée à lui… C’était un garçon très agréable, gentil, serviable, fort, intelligent… Une personne dont on est fière d’avoir l’amitié… Même si Calista le pensa elle ne lui aurait pas dit… Les déclarations guimauve dans ce genre ce n’était pas son truc… elle n’avait jamais eut l’habitude d’en faire… En même temps de qui elle aurait pu être fière d’avoir l’amitié à part Diego qui était comme elle pour exprimer ses sentiments et ses ressentis… Bref tout ceci pour dire qu’il était tout à fait compréhensible que le jeune homme soit un peu perdu fasse à sa réaction… Quand on croit avec perdu quelqu’un la peur vous fait parler… on dit des conneries comme des vulgarités mais parfois votre cœur s’ouvre… Même si cela durait qu’une fraction de seconde.

Calista avait toujours eut l’habitude de porter un masque de femme forte, impassible… Mais elle n’en restait pas moins une femme avec des émotions même si elle les refoulait la plupart du temps… quand ça doit péter ça pète ! Au centuple parfois… d’où l’explication de sa réaction…

Elle n’entendait même pas la voix d’Alex qui lui demandait de se calmer… Ce n’est que quand elle garda le silence contre le torse du jeune. Elle laissa perler une larme lorsqu’elle entendit son cœur battre sous son oreille… Il n’y en eut pas une deuxième mais juste une… Une larme devant témoin c’était déjà une énormité pour elle… a sa dernière phrase elle se détendit un peu… Puis elle se mit enfin à sourire… quand elle avait foncé dessus de colère son idée première avait été de lui mettre son poing dans la figure mais ces coups de poings c’étaient mués en grand n’importe quoi… Ils ne faisaient pas du bien certes mais tout de même…

- Tu serais mort… je t’aurais tué…

Dit elle en commençant à se redresser un peu… Elle essuya le sillon que la larme avait tracé sur sa joue cramoisie par la gêne…

- Et si tu oses parler de ça à qui que se soit tu regretteras de ne pas t’être tué aujourd’hui…

Dit-elle en le menaçant du bout de son index…

- Et je ne rigole pas Alex !

Elle le quitta alors du regard pour le poser sur sa moto… Elle pencha la tête…

- Voyons voir l’autre blessé…

Dit-elle enfin en se relevant… Elle n’avait pas vraiment envie de s’attarder sur ce qui venait de se passer c’était vraiment trop embarrassant pour elle qu’on la voit dans un excès de faiblesse pareil alors qu’elle se battait pour entretenir son masque de femme solide et imperturbable.
Elle se pencha sur son petit bijou… Elle ne semblait pas trop amoché mais elle ne pouvait pas voir le coté qui touchait terre. La jeune blonde ne s’appelait pas musclore pour redresser la moto seule.

- Tu peux m’aider s’il te plait…

Certes elle appréhendait vraiment ce qu’elle avait découvrir car elle tenait vraiment à cette engin… Elle avait mainte fois risqué sa vie pou ne pas l’abandonné, pour le récupérer… Il était tout ce qu’il lui restait d’un peu de bonheur de sa vie passé… Mais elle n’en voulait pas à Alex… Déjà d’une parce que c’était elle qui lui avait proposé de conduire et de deux parce qu’elle n’était pas un très bon professeur…
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MessageSujet: Re: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptyDim 18 Déc - 18:10

Alec, et non Alex, bien qu'il soit facile de confondre les deux prénoms, avouons le, était resté étonné, désolé aussi, de la réaction de Calista. Enfin, il était surtout désolé de lui faire de la peine et qu'elle ait eu peur de le perdre. Il ne voulait pas lui faire une peur pareille, sauf qu'il n'avait quand même pas fait exprès de tomber non plus, mais il aurait quand même pu se dépêcher de se relever et au moins faire un signe comme quoi il allait bien, plutôt que de rester au sol à se tordre de rire, donnant l'impression à son amie qu'il était plutôt en train de mourir. N'empêche, accusez-le d'avoir l'esprit tordu ou déplacé, mais de l'avoir sur lui comme ça et proche de lui n'était pas complètement désagréable non plus. Il caressait donc les cheveux de la belle blonde et de son côté, il ne se fâcha pas après ni ne renchérit dans l'hystérie. Il était resté calme. Calista finit par prendre sur elle et et dit que s'il était mort, elle l'aurait tué. Il fit un visage empreint d'incompréhension. Mais ok, s'il meurt, elle le tuera si elle veut. Le plus grand mal lui sera déjà fait de toute façon.

Il l'observait toujours, la tête un tout petit peu redressée, tandis qu'elle se redressait elle aussi, pour essuyer cette larme qu'elle avait eu. Il allait répondre que bien sûr, il n'allait pas en parler, il n'en voyait pas l'intérêt et puis Alec est un garçon discret quand même, il ne raconte pas sa vie à tout le monde dans le camp, mais elle le menace et l'appelle Alex, ce qui le fait sourire un brin. Quand ils s'étaient rencontrés au début, elle l'appelait souvent Alex et il répétait alors son prénom, comme il le fit à cet instant, sur un air patient, pas vexé le moins du monde.

-C'est Alec... Mais t'inquiètes, je n'avais pas l'intention d'en parler. Si tu pouvais éviter aussi de dire à tout le monde que je me suis planté avec ta moto, s'il te plait...

Petit détail en passant. Comme elle se lève, il fait de même à son tour, espérant qu'elle ne lui sauterais pas dessus pour le frapper de si tôt. Elle avait quand même de la force la Calista! Il hocha brièvement de la tête et comme elle, il jeta un oeil à la moto et fit le tour, pour pouvoir la redresser, parce qu'il ne fallait pas la laisser de côté comme ça éternellement non plus. Il aide donc son amie à la redresser et à deux, ils y arrivent. Il faut dire que c'est quand même lourd et il lâcha un râle en forçant, ou du moins, une sorte de bruit de force quoi. Quel est le premier constat du jeune mécanicien?

-Elle est un peu bossée, mais t'inquiète, j'arrangerai tout ça.

Il se passe la main derrière la nuque, quand même désolé de tout ça. Il n'avait pas fait exprès de rater son virage non plus et on sait déjà comment tout ça est arrivé. Il avait pris confiance, un peu trop même et il a abusé de la vitesse qu'il a prit et il a perdu le contrôle de la moto.

-Vaut mieux éviter que je refasse de la moto aujourd'hui. Je vais essayé de me trouver une motocross ou une moto moins... qui a moins de valeur, comme ça, je pourrai me pratiquer sans risquer d'abîmer la tienne.
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Calista A. Damon
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MessageSujet: Re: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptyDim 18 Déc - 19:52

Comme toujours Calista camouflait son malaise derrière l’humour… Bien sur qu’elle n’aurait pu le tuer s’il était déjà mort… Mais elle aimait à employer cette expression qui n’avait ni queue ni tête… Puis elle l’interdit de parler de sa réaction à quiconque… Elle voulait garder sa réputation… Elle ne voulait pas passer pour une… pleurnicharde…une…une… bah une fille quoi… Oui enfin une fille d’avant… Les femmes de maintenant ont bien changés. Bref… Alors qu’elle allait esquisser un sourire pour lui faire comprendre qu’elle allait beaucoup mieux, son sourire se mua en une grimace… Elle venait encore de l’appeler Alex… Parfois même en pensée elle se rendait compte qu’elle le nommait ainsi… Alex… Alec… certes c’était très facile à confondre… Mais c’était peut être aussi à cause de la petite tête blonde qu’elle avait rencontré alors que le monde venait tous juste de sombrer dans le chaos… Un petit Alex… petit blond au yeux bleu… Qui avait 9 ans si ce qu’il lui avait dit était exact… Elle l’avait tiré des bras de sa mère qui était sur le point de le tuer… Les mères zombie n’ont plus d’instinct maternel… quoi qu’il en soit, après lui avoir tiré une balle dans la tête elle percha le petit sur sa moto, juste devant elle pour le maintenir sur le bolide. Malheureusement, si elle l’avait tiré d’une mort douloureuse, elle ne l’avait pas tiré de la mort tout court… Sa mère l’avait mordu… Il était condamné… Elle garda l’information secret et il vécu ses dernières heures comme un gosse innocent… aussi innocent que l’on puisse être dans pareil condition… Quand il c’est levé de nouveau il n’était plus le petit garçon qu’il avait été… « pan »… Une balle dans a tête et s’en était fini… Si la mort qu’elle ai donné à Diego était la plus dure pour elle parce qu’il était tout ce qu’elle avait… Celle-ci devait passer en second… Elle ne connaissait pas ce petit bonhomme… Pourtant il ne méritait pas cette fin… Il ne méritait pas non plus de errer dans les rues en tant que monstre dénué d’âme…
Peut être est-ce ça l’attirance inexplicable qu’elle avait ressentit quand elle l’avait vu la première fois… Un jeune homme au yeux bleu avec un prénom similaire… Peut être qu’il aurait ressemblé à cela s’il avait atteint lui aussi cet âge là… Quoi qu’il en soit elle n’en avait pas parlé à Alec et elle lui avait déjà révélé beaucoup de chose en quelques heures… Bien plus que quiconque en une année… et encore… Comme toujours il l’a reprenait mais sa voix ne contenait aucun reproche… Pourtant elle écorchait bien souvent son prénom… C’était plutôt assez minable pour une fille qui vient de faire une de nerf parce qu’elle a cru perdre un ami qui était très important pour elle… Mais elle n’était pas prête à lui en dire plus… Déjà qu’elle se dégoutait de ce qu’elle avait fait… Un peu plus tôt elle avait avoué à Alec qu’elle avait buté son père adoptif… bien avant que toute cette merde ne commence… Il ne l’avait pas repoussé… Mais elle ne se voyait vraiment pas lui dire qu’elle avait mis une balle dans la tête d’un enfant… Qu’aurait il pensé d’elle ?

Elle fini par dévier le regard pour ne pas qu’il s’aperçoive de quelque chose de sa contrariété et se dirigea enfin vers sa moto… Ils la relevèrent donc à deux et Alec l’examina… Il lui annonça qu’elle n’avait rien de trop méchant… Les deux s’en était bien sortit… tant mieux… Cali voyait bien que son ami était un peu mal à l’aise de tout ça… Elle lui saisit le bras au niveau du coude et lui offrit un sourire splendide pour lui faire comprendre qu’il n’y avait pas de problème et puis… si c’était lui qui s’occupait de retaper son petit bijou elle était entre de bonnes mains… Il lui dit qu’il valait mieux qu’il arrête la moto pour aujourd’hui et puis il préférait se faire la main sur des modèles plus petits et moins précieux…

- Une très bonne idée, j’ai pas envie de voir ta tête rouler sur le bitume…

Elle lui fit un clin d’œil… mais pourtant c’était bel et bien vrai…

- Si on rentrait… je t’offre à boire…

Elle leva les yeux au ciel.

- Je te dois bien ça…

Par « à boire » elle pensait à sa fameuse bouteille de scotch pur malte qu’elle gardait précieusement… Calista n’était pas une grande buveuse d’alcool… Bien au contraire… Elle aimait à avoir les idée clair… C’était pas un luxe quand on peut être attaqué par des zombies dans les moments les plus improbable… Mais là elle se prendrait bien un petit verre pour finir de se remettre de ses émotions…

- Enfin… si ça te dis… j’ai une bouteille de scotch « chez moi »…

Dit elle en faisant le signe des guillemets avec ces doigts car elle le savait bien… ce n’était pas chez elle… et ça ne le serait jamais… Elle était venu installé, enfin il faut le dire vite car elle n’avait pas grand-chose à déballer, dans cet appartement dont les proprios étaient sans doute mort…
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Alec Parker
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MessageSujet: Re: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptyDim 18 Déc - 21:03

Alec, c'est un prénom courant aux États-Unis et c'est typiquement américain. Suffit de penser à Alec Badlwin par exemple, qui doit être mort ou zombifié à l'heure qu'il est. Tant pis, ce n'était pas un très bon acteur de toute façon. Calista n'était pas la première qui confondait, ni la dernière. Comme on dit, le cerveau entend souvent ce qu'il est le plus habitué à entendre, alors une fois sur deux, quand il dévoile son prénom, la personne répète Alex peu après et donc, il doit répéter qu'il s'appelle bien Alec, ce qui se prononce "Alek" si on veut. Bref, tout ça pour dire que la petite erreur de son amie ne le dérangeait pas le moins du monde et qu'il mettait celle-ci sur le compte de la panique. Après tout, quand on réfléchit moins, on fait plus d'erreur d’inattention, encore pire quand on est nerveux ou ébranlé.

La moto était de nouveau sur ces roues et n'était pas trop amochée, mais le beau blond aura encore du travail à faire sur celle-ci. Tant mieux, ça occupera ces journées. C'est ce qu'il se dit, lorsque Calista revient vers lui. Comme il eut un peu peur qu'elle lui sauterait encore dessus ou qu'elle le cognerait pour avoir abîmé sa moto, il eut un petit mouvement de recul, plutôt craintif par moment le grand gaillard, mais il n'avait rien à craindre et en plus, le prend par le coude et lui fait un beau sourire qui, avouons-le, a bien du charme. Il ne peut pas faire autrement que de lui rendre son sourire, plus subtile de son côté par contre, parce qu'il n'était toujours pas très fier de lui. D'ailleurs, cela amena quelques résolutions, histoire de ne pas commettre deux fois la même erreur. Calista fait ensuite une blague, en tout cas, il voit la remarque comme une blague et rigole un peu après le clin d’œil, hochant de la tête. Pas le temps vraiment de suggérer une autre idée que son amie lui suggère de boire un verre. Pourquoi pas, après tout, le soleil va bientôt se coucher. C'était très gentil de sa part de proposer, surtout après qu'il eut abimé la moto et qu'il lui a fait une peur bleue et tout. Il allait d'ailleurs dire oui, quand son amie continua de rajouter quelques arguments pour le convaincre, mentionnant ce scotch qu'elle semblait avoir mise de côté. Hey bah, voilà qui est pas mal. Il n'en a jamais bu, que de la bière jusqu'ici. Avec la chute de la civilisation humaine, les lois qui interdisaient de boire avant l'âge ont quelque peu disparues.

-Ouais, je veux bien. Je n'ai rien de prévu pour le restant de la journée de toute façon. Et puis, faudra que tu me racontes comment tu as mis la main sur un scotch!

Alec aime entendre les gens raconter les exploits qu'ils ont pu accomplir dans ce monde. C'est une mince consolation, mais quand même, entendre les autres raconter leurs prouesses lui rappellent ce dont il sera potentiellement capable un jour, lui aussi. C'était donc décidé, il irait prendre un verre chez Calista, goûter à un scotch pour la première fois de sa vie. Avant ça, il fallait encore ramener la moto à la camionnette et la monter comme tout à l'heure. Alec ramassa son casque au sol, puis se retourna vers son amie.

-Je te laisse ramener la moto à la camionnette. Je te rejoins là-bas pour t'aider à la monter. Après, on a qu'à aller chez toi.

Le "chez toi" est tout relatif, mais en ces temps, l'endroit où on dort est ce qui défini son chez soi. Ainsi, Alec partit à pied pour aller à la camionnette, tandis que Calista se chargeait de ramener la moto et le mieux était de la conduire jusque là. Une fois qu'il y ait, à deux, ils firent comme tout à l'heure, en équipe et chargèrent la moto à bord de la camionnette. Après quoi, ils montent à l'avant et se permet encore une fois de s'asseoir côté conducteur et il constate qu'il est bien plus à l'aise avec une voiture. En chemin, il s'attend à ce que son amie le guide un peu pour prendre le chemin le plus court et arriver chez elle.

-T'es sortie de New-Eden récemment?

Demanda-t-il en chemin, histoire de faire la conversation. Puis, au bout d'un moment, ils arrivent chez la jolie blonde. Alec laisse son casque sur son siège, puis sort. Il n'en avait plus besoin de toute façon. Après quoi, il se demande un peu si son amie veut qu'ils descendent la moto maintenant, ou si selon elle, cela peut attendre. Lui, il obéit, y va selon ce qu'elle souhaite. Chose certaine, bientôt, il entrera chez elle. Ce n'est peut-être pas la première fois qu'il vient ou peut-être que ça l'est, mais en tout les cas, il ne s'y sentait pas comme un étranger, au contraire. Il est certain qu'il y était le bienvenue et il était heureux aussi de sa journée avec Calista jusqu'ici, malgré la chute en moto et ce qui est arrivé après. Ça ne semblait pas avoir miné sa bonne humeur le moins du monde, ou en tout cas, ça ne la minait plus.
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Calista A. Damon
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MessageSujet: Re: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptyMer 21 Déc - 20:28

Le malaise du jeune homme n’était que trop visible… Comment Calista aurait elle vraiment pu lui en vouloir… Elle avait été plus en colère de croire qu’il lui était arrivé malheurs… De plus Alec était mécano donc il n’y avait vraiment pas de soucie. Elle lui offrit donc un sourire pour le lui en témoigné mais le jeune homme n’en restait pas moins peu fière de lui. C’est peut être pour cela également que la demoiselle se sentait aussi bien avec lui, il avait lui aussi des principes et des valeurs qu’il avait gardé malgré le monde qui avait tellement changé. D’autres au contraires avaient pris cette excuses pour faire du grand n’importe quoi… Viole, meurtre… décadence… Certes il y en avait avant… Mais maintenant beaucoup ne se cachaient même plus pour accomplir leurs méfaits… Enfin bref, il était toujours agréable de voir que beaucoup de gens était tout de même resté dans la notion de « bien » autant que le permettait la situation…

La jeune femme fini par proposer à son ami de venir partager un verre avec elle. La première fois qu’elle l’invitait chez elle… En y réfléchissant bien c’était le seul à qui elle avait fait une tel proposition. Comme nous le savions déjà, la petite blonde s’ouvrait mal aux autres… Aussi aimait elle à se retrouver seule « chez elle »… Inviter quelqu’un chez soit voulait dire qu’on était déjà pas mal proche avec la personne… Enfin c’est ce qu’elle pensait, elle. Cali devait avoir vraiment confiance en cette personne… Cela venait sans nul doute de son passé peu joyeux… Quoi qu’il en soit il en allait ainsi. Mais il fallait reconnaitre que le jeune Parker était l’ami le plus proche qu’elle puisse avoir… Et puis, elle lui avait dévoilé pas mal de son passé c’était bien la preuve qu’elle lui offrait assez de confiance pour partager cela avec lui… Des fois les étapes d’une amitié sont aussi importantes que celles d’un couple…

Miss Damon fut ravis qu’il accepte et sourie quand il lui avoua qu’il était bien curieux de savoir l’anecdote qui racontait l’histoire de cette bouteille… Même si personne n’a envie de rire de la situation, c’est vrai qu’il ne fallait pas nier avoir vécu des choses cocasses qui prêtaient vraiment à sourire voir carrément rire… Pour ceux qui pourrait trouver ça puéril de rire alors que la race humaine est se rapproche dangereusement de l’extinction, la petite impulsive leur répondrait qu’à se moment là ils ne leurs restaient plus qu’à se tirer une balle dans la tête… Ils vivaient et évoluaient tous dans le pire cauchemar d’un schizophrène dégénéré… Ils devaient vraiment apporter un peu de lumière à leur vie pour la rendre moins pénible…
Alec l’invita à ramener la moto au prés de la camionnette où il la rejoignait. Calista hésita à lui dire qu’ils y aller tout les deux sur sa moto, elle était cabossé et un peu éraflé mais elle en avait encore dans le bide… Mais elle préféra ne rien dire. Peut être qu’il n’y tenait pas tout simplement. Alors elle s’exécuta et lança sa jambe pour enfourcher l’engin… Puis elle s’avança. Elle n’avait pas remis son casque. Elle l’avait au bras en l’enfilant par l’emplacement du cou et à travers la visière levée. Elle ne roulait pas vite de toute manière cela ne servait à rien. Ses cheveux voltigeaient et elle se délecta des caresses de l’air sur sa peau. Oui, sur sa moto elle se sentait complètement libre et comme hors d’atteinte…

Une fois sur les lieux elle attendit Alec qui la rejoignit. Tout deux chargèrent l’engin avant de prendre place dans la camionnette comme à l’arrivé. Alors qu’il commençait à rouler le jeune homme lui demanda si elle était sortie de N.E ressèment…

- J’avoue que ça fait un moment que je n’ai pas pointé mon nez en dehors de cette ville…

Elle détacha ses cheveux et ouvrit la vitre de son côté. Elle s’y appuya du coude et laissa flotter ses cheveux.

- Mais je penses ne pas tardé m’y aventurer… Je veux voir dans des magasins le plus proche des choses dont j’aurais besoin… Là tu prends à droite… Des choses pas encombrantes et utiles…. Et puis je dois dire que j’ai envie d’une petite dose d’action…

Elle se tourna vers lui et lui sourie.

- Je sais bien me défendre mais j’ai encore besoin de beaucoup d’entrainement… et ça, ça s’apprend sur le terrain… Le prochain pâtée de maison c’est encore à droite et tout de suite à gauche…

Puis elle fixa le paysage au loin sans même le voir.

- Et puis, un oiseau dans un cage… Même si la cage est d’or fini par ne plus chanter… Il veut sa liberté même s’il est conscient du danger qu’il y a à l’extérieur… Dans sa cage il la sécurité, la nourriture et l’eau dont il à besoin… Pourtant quand il se met à chanter… sa mélodie est fade et sans saveur…

Sa voix était devenu posé et sombre.

- Je sais que je peux me faire tué à tout instant dés que je franchie les limites de cette ville… Mais j’en ai besoin…

Elle se retourna enfin vers lui avec son sourire et sa bonne humeur habituelle…

- Qu’est-ce que tu veux je suis dingue…

Dit elle en accentuant ses dires d’un tourniqué de l’index au niveau de sa tempe…

- Voila c’est juste là…

Dit elle en désignant un appartement qui devait contenir une dizaine d’étages… Tout deux descendirent de la camionnette après qu’elle fut garé et se dirigèrent à l’intérieur de l’immeuble.

- Je me suis mis au deuxième étage… En général quand je dois dormir dans un appartement je varie entre le troisième et le deuxième… jamais le premier… ni le au dessus du troisième ce qui est déjà pas mal…

Elle décida de ne pas en ajouter pour le moment… Peut être connaissait il le truc... Sinon si cela l’intéressait elle lui répondrait volontiers pourquoi ce choix…

- Va s’y entre…

Dit elle alors qu’elle avait franchit l’entrée et enlevait ses chaussures à l’aide de ses pieds uniquement… Dans le salon tout était comme les anciens propriétaires l’avaient laissé… (malheureusement pour eux)…

- Fait comme chez toi, je vais chercher le petit trésor promis avec des verres…

Dis la jeune femme avant de disparaitre de la pièce.
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MessageSujet: Re: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptyJeu 22 Déc - 19:08

Plutôt que de s'attarder aux pensées profondes d'Alec, qui ont beaucoup de profondeur pour un garçon de son âge, sachez-le, faisons une ellipse jusqu'au moment où il arrive, avec Calista, chez elle, puisque c'est là que l'histoire s'était arrêtée la dernière fois. En chemin, ils avaient discuté et Alec avait dû prendre garde de ne pas faire un accident en regardant trop longtemps son amie, qui, les yeux fermés, la tête un peu en dehors de la voiture, profitait du vent dans les cheveux et il fallait la voir pour comprendre pourquoi c'était dangereux pour le conducteur. Passé ce détail, la conversation suivit un court normal. Calista, la grande nomade, avait expliqué qu'il y avait un moment qu'elle n'était pas sortie de New Eden. Il ne fut alors pas surprit de l'entendre dire qu'elle comptait sortir sous peu et qu'elle avait bien besoin d'entraînement pour se tenir en forme, ce qui implique en parti tuer des zombies d'ailleurs. Alec aussi aimerait bien suivre ce genre d'entrainement. Déjà, rien qu'apprendre à tirer, ce serait bien. Il a déjà ces contacts chez les soldats, auprès de Phoenix et Serena entre autres. Sauf qu'elles sont toutes les deux très occupées.

-Je dirais plus poétique et mélancolique.

C'est ce qu'il dit finalement après le monologue un peu particulier de Calista. Était-elle folle, ou jouait-elle les folles? Elle semble encore bien consciente de ce qu'elle dit en tout cas. Lui ne semblait pas aussi mélancolique, ni fou et il n'a jamais été un grand poète non plus. Ce n'est pas de lui que vous entendrez des réflexions sur l'enfer des sommets et les fleurs du mal de Baudelaire. Arrivé chez son amie, il gare la voiture comme il le faut. Son amie ne lui donna pas vraiment d'indication, comme il s'attendait qu'elle fasse, quant à quoi faire de la moto. La débarquer maintenant? La mettre à l'abri des regards? Apparemment, toutes ces petites choses concrètes, ces détails, pouvaient attendre. Tandis qu'ils montaient les escaliers, Calista explique qu'elle habite au deuxième étage et oui, il pouvait comprendre...

-Pourquoi pas le quatrième étage?

Ne pas dormir au premier étage ou au rez-de-chaussée, ça, il pouvait comprendre, mais pourquoi ne pas dormir à l'étage du sommet, ça, il ne savait pas non plus. Parce que ça fait trop d'étages à monter par les escaliers? Allons, ça tient en forme! Et puis, les belles jambes qu'elle a doivent bien servir à quelque chose! Arrivée chez elle, Calista l'invite à entrer, ce qu'il fait, la remerciant alors. Malgré l'anarchie qui règne, en voilà un qui avait gardé ces bonnes manières. Il enlève aussi ces souliers tous sales. Ces shorts n'étaient guère mieux, pas plus que son débardeur, à cause de la chute. Heureusement, ils ne sont plus à l'ère de la propreté.

-Ok, je t'attends dans le salon.

D'abord, il passe à la salle de bain, se lève un peu les mains, le visage aussi, réussissant à venir à bout de quelques traces d'huile. Il fait autre chose aussi et ferma la porte question d'être tranquille, puis en ressortit, allant s'assoir au canapé du salon, il regardait un peu partout pour voir de quoi avait l'air l'appartement de Calista. Il était bien. Ça ressemblait au bungalow où il loge en ce moment, mais chez lui, les pièces sont un peu plus grandes.
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Calista A. Damon
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MessageSujet: Re: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptyLun 26 Déc - 18:36

Effectivement Calista ne lui avait pas donné beaucoup d’indications. A vrai dire Alec n’en avait pas vraiment beaucoup besoin car le chemin était vraiment simple depuis l’endroit où il l’avait amené pour faire de la moto. En revanche s’ils étaient partis du garage la distance aurait été moins courtes mais les directions plus complexes… Elle lui en avait donné pendant son fameux monologue… Comme déjà dis bon nombre de fois la jeune femme ayant vraiment beaucoup de mal à s’exprimer clairement faisait souvent des détours pour exprimer le fonds de ses pensées… Elle employait souvent des métaphores également… Ce qui rendais son discours très consistant en mots mais si peux en véritable expression de sois… On aurait pu la croire tordue… Comme elle se mit à le dire à Alec pourtant se n’est pas vraiment ce qu’il lui répondit… Il la trouvait mélancolique et poétique… Il avait mis un doigt sur une chose dont elle ne parlait à personne… La poésie avait souvent été, et cela en compagnie de la violence, son rare moyen d’expression… Si elle n’avait pas eut cela, la jeune femme aurait sans doute eut une violence plus accrue plus rongeant les veines et le cœurs….Si Alec n’était pas un grand poète, Calista, elle, avait pour recueille préféré justement les fleurs du mal… L’un de ses passages préférés était l’Hymne à la beauté… Il l’était avant et encore plus depuis que les rues grouillaient de non morts…

Spoiler:

Bref quoiqu’il en soit sa remarque la toucha grandement même si elle ne lui en laissa rien paraître… Il en avait déjà vu bien trop de ses émotions aujourd’hui… et pas les plus flatteuses… Enfin bref ils étaient arrivés maintenant devant la porte de son petit nid… Il lui demanda enfin pourquoi elle ne dépassait jamais le quatrième étage… Elle sourit alors…

- Et bien quand on saute de la fenêtre du 3eme étage c’est déjà bien mais quand on commence à vouloir le faire du quatrième on s’expose à de gros risque…

Elle ouvrit la porte de chez elle.

- Quand on loge au premier on a pas assez de temps pour envisager une fuite un minimum organisé… C’est pour cela que mon minimum est au deuxième… Il y a un système d’alarme à la porte en bas… A partir du quatrième tes genou prennent cher et commencent à céder même si tu te rattrapes plus ou moins bien…

Devoir réfléchir à tout était devenu un mode de vie à part entière... Il n'était pas permis de vivre selon ses envies car cela aurait pu couter bien cher, le prix de votre vie.. Aussi il fallait résonner et voir le pire à chaque seconde pour que, si jamais il arrivait, vous soyez préparé au mieux...

La jeune femme le pria enfin de faire comme chez lui pendant qu'elle allait préparer le breuvage promis. Elle l'abandonna donc dans le salon avec pour accompagnement le bruit de ses petits pieds qui faisaient ventouse sur le linoléum. Une fois arrivé dans la cuisine, elle se lava les mains et commença à fouiller dans les placards. Il lui semblait bien y avoir vu un plateau la dernière fois... Il lui fallu quelque minutes pour le trouver...Une fois que cela fut fait elle y disposa la bouteille qui trônait sur le plant de travail et ouvrit le congélateur et disposa des glaçons dans une coupelle... Ce n'est pas parce qu'on est envie par des monstres qui ne rêves que de vous croquer les fesses qu'il fallait en oublier le sens de hospitalité! Certes Calista recevait rarement... voir jamais (et cela bien avant que le monde ne devienne vraiment moche)... Mais cela ne lui donnait pas d'excuse pour recevoir à la barbare... Elle recevait simplement...

Quand la jeune femme revint enfin dans le salon, Alec l'attendait assis sur le canapé. Elle posa son plateau sur la table basse et se redressa observant le jeune homme avec attention et réflexion avant de lever son index pour lui faire signe de patienter de nouveau... Elle disparu cette fois-ci dans une autre porte qui était en faite la chambre du fils des anciens proprios... C'était un jeune afro américain, tout comme ces parents, qui avait une carrure similaire à Alec... Elle le savait grâce au photo qu'il y avait dans l'appartement et dans la chambre du jeune homme. Elle fouilla dans l'armoire et en sorti un débardeur et un short de sport assortit... Avant de ressortir avec ses trouvailles à la main...

- je ne sais pas si cela t' intéresse mais si tu veux te mettre un peu plus à l'aise dans des vêtements tout propre, ils sont à ta disposition... Il y en a plein d'autre tu peux te servir... Vois ce qui te plait et emmène le... Moi je n'en ai pas besoin et ce garçon, s'il est en vie, ne s'en souciera certainement pas...

Lui dit elle avant de prendre place à côté de lui.

- tu veux des glaçons?

Lui demanda-t-elle alors qu'elle s'apprêtait à le servir.
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MessageSujet: Re: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptyMer 28 Déc - 17:42

Alec comprenait que les gens ne soient pas des plus optimistes par les temps qui courent. Après tout, partout où on regardait, l'espoir n'était pas nécessairement la première chose qui saute aux yeux. Pourtant, si on ne garde pas espoir, qu'est-ce qu'il reste? Le cynisme, la religion? Même Alec, qui a été élevé dans une forte croyance, a ces moments de scepticisme à cet égard. Ou bien ce virus est la preuve que Dieu n'aime pas les hommes ou qu'en tout cas, il leur envoie un nouveau fléau, un nouveau déluge, ou bien au contraire, il les a abandonné à leur sort, ou encore, sa voie reste un vrai mystère. Alors plutôt que de se poser des questions sur le divin, il écarte toute pensée le concernant et ne prie plus depuis le décès de sa mère. La mélancolie aurait d'ailleurs pu le gagner à ce moment et elle a peut-être passer proche de prendre le pas, mais pourtant, il s'en méfie grandement, de la nostalgie, de la mélancolie, de se dire que les choses vont mal, qu'elles iront désormais toujours mal. Sa nature d'optimiste, d'idéaliste aussi, a vite refait surface quand il a repris le dessus sur son moral qui s'était écroulé, grâce à Calista justement. Alors, aime-t-il la voir mélancolique? Plus ou moins... Calista reste une battante, mais comme tout le monde, elle est aussi vulnérable à la dépression et peut-être qu'il devrait passer un peu plus de temps avec elle. Peut-être que la belle blonde a besoin de davantage de soutien que ce qu'elle ne veut bien avouer. Ce qui serait normal après tout, l'humanité serait en ruine que son orgueil vivrait encore.

Ils montaient les étages et Alec, qui ne connait pas encore tous les petits trucs de la survie, puisqu'après tout, on lui disait plutôt quoi faire, il n'a pas vraiment eu à survivre par lui-même, bien qu'il soit tout de même un homme débrouillard. Calista pouvait donc lui en apprendre beaucoup. Pourquoi le deuxième étage et pas les autres? Parce que sauter en bas du cinquième ou sixième étage n'est pas une bonne idée, ce qui était solide comme du rock au niveau de la logique, pas besoin d'être médecin pour comprendre cela. La conversation se poursuivait tandis qu'ils entraient chez elle et puis voilà que tandis qu'il enlevait ces souliers, faisant comme elle, Calista apporte encore quelques explications et même s'il bougeait en même temps, il pouvait quand même l'écouter avec attention.

-Ah d'accord. C'est logique tout ça. Je n'ai jamais vraiment pensé à l'idée de me jeter par la fenêtre. Faut dire qu'on ne sait jamais trop sur quoi on peut tomber en bas.

Disons que le saut du troisième étage ne serait pas la première idée qui lui viendrait à l'esprit, mais bon, quand on n'a pas le choix. Il serait au dixième étage, il préférait encore sauter plutôt que de se faire bouffer vivant par un des zombies. Pour avoir vu ce qu'on devient et ce qu'on subit, il préfère encore finir comme une crêpe sur le trottoir de béton. Reste que ce n'est pas une idée qui l'enchante particulièrement.

Il était maintenant chez Calista. La journée avait été un véritable périple et comme pour mieux s'en souvenir, il en fait la révision dans sa tête, tandis que son amie le laisse tranquillement seul dans son salon. D'abord, il y avait eu la rencontre au garage, où, il semblerait qu'elle lui avait jeté un drôle de regard et ça l'intriguait encore un brin. Puis, il avait appris à faire de la moto. Les modestes débuts conduisent à la grandeur comme on dit. En tout cas, il a eu un petit accident, rien de grave, mais il a alors découvert combien son amie tenait à lui et sérieusement. Puis, ils avaient pris la route de chez elle, où ils étaient maintenant. Calista revient avec un plateau, la bouteille d'alcool trônant. Qu'est-ce qu'ils allaient boire déjà? Un scotch il lui semble. Alec ne connait pas grand chose à l'alcool. Bière, fort et vin, c'est genre les trois catégories, plus précis que cela, on le perd.

-Woah bah dis donc, tu ne fais pas les choses à moitié!

Le plateau, les glaçons, c'était quand même la classe quoi. Puis, elle lui fait un petit signe, restant silencieuse, elle était pour le moins intrigante. Elle ne tarde pas à revenir, avec de nouveau vêtement sur lui. Comme elle parlait des vêtements propres qu'elle avait, il en déduisait que les siens ne l'étaient pas et de toute façon, c'était assez évident, il avait passé la journée à suer dedans, sans oublier sa petite roulade dans l'herbe et la poussière de tout à l'heure. Il baissa donc le regard vers lui, son torse, apercevant comment il était sale et se passa ensuite la main derrière la nuque, redressant la tête. Ah oui, effectivement, il vaudrait mieux qu'il se change.

-C'est vrai? Ah s'il avait des jeans, je lui en prendrai peut-être quelque part et puis, ce que tu m'as emmené, c'est bien aussi.

Pas de remord à porter des vêtements qui ne lui appartiennent pas? D'abord, la notion de propriété appartient à un présent qui n'est plus. Ensuite, il y a déjà un moment qu'il ne porte presque plus les vêtements qu'il possédait, hormis quelques uns et d'ailleurs, certains sont devenus serrés, trop serrés même, merci au fait qu'il prend du poids le jeune homme. Rien à voir avec le fait de gagner en graisse. Avec le rythme de vie qu'il a, il est plus en forme que jamais. Il venait de se lever avec les vêtements dans les mains, quand elle lui demande s'il veut des glaçons. Quelle différence ça fait?

-Euh... qu'est-ce que ça change d'en avoir?

Ça va pas diluer le scotch? Rooh, il y connait vraiment rien. En tout cas, il lui laisse le soin de décider au bout du compte, un ou l'autre, ça lui était égal, alors il dit "je vais le prendre comme toi" puis file à la chambre où elle avait été chercher les vêtements et y ferme la porte, le temps de se changer. Il en profite un peu pour fouiller dans les tiroirs, enfin, avant, il dit, par-delà la porte, avec une voix qui porte:

-C'est lequel, le meuble du type?

Genre où sont les vêtements. Il était encore en sous-vêtement quand il a demandé ça. Comme il entend les indications, il les répète à voix basse, mais une fine oreille pourrait les entendre et trouver cela drôle. Il le trouve enfin, l'ouvre et vérifie ce qu'il y a. Pas tan que ça, mais quand même. D'abord, les jeans, c'est à oublier. Les jambes trop large, elle se porte bien trop basse aussi, comme un "yo", non merci, très peu pour lui. Par contre, il a des vêtements sports qui vont. Donc un jacket de sportswear noir, les cordons blancs, avec un capuchon en prime. Ça, il va le garder. Il enfile ce que Calista lui avait apporté. Ramassant le tas de vêtements avec lequel il compte repartir, il sort de la chambre.

-T'es certaine que ça te dérange pas que je parte avec tout ça? Ya des morceaux que tu pourrais garder, comme ce jacket par exemple.

Oui, non, peu importe, il dépose tout ça sur un meuble, puis retourne s'asseoir et comme il avait soif, sans trop réfléchir, comme un réflexe, il prend une bonne gorgée d'alcool et après quoi, il tousse. Ah mais bon sang, ce truc brûle, c'est fort! Les traits du visage plissé, il en larmoyait presque. Presque han! Il a juste rougi l'espace d'un instant.

-C'est pas de la petite bière ce truc!

Dit-il après son dernier toussotement.
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Calista A. Damon
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MessageSujet: Re: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptyLun 2 Jan - 12:02

La jeune femme lui sourit.

- Tu sais j’ai pour habitude d’imaginer toujours le pire… On peut me traiter de défaitiste… en tout cas cela m’a sauvé la vie un bon nombre de fois… C’est vrai que parfois ce qui peu attendre en bas n’est pas forcément un paradis… mais entre me faire bouffer en haut et avoir peut être un chance de m’en sortir en bas… je prends la petite chance aussi infime soit elle…

Peut être qu’en sautant elle se serrait bouffer aussi… Mais au moins elle aurait essayé et se serait battu jusqu’au bout pour avoir une petite chance de survie… Enfin bref, Heureusement ils n’avaient pas à vérifier leurs théorie tout de suite !

Elle avait ensuite laissé seul Alec le temps de préparer un service simple mais sympathique… Une fois revenue Calista fut heureuse que sa présentation fasse plaisir au jeune homme…

- Mais tu croyais quoi chère amie…

Dit elle d’un ton ironiquement hautain. Puis elle l’observa un instant… Le pauvre avait travaillé toute la journée au garage et avait fait une chute qui l’avait tout empoussiéré… Elle avait vraiment l’envie qu’il se sente bien aussi disparu t’elle de la pièce pour y revenir avec quelques vêtements propre ayant appartenu au fils des anciens proprios qui avait à peu prêt la même carrure que son ami.

- Je crois avoir vu des jeans en fouinant, mais vas-y et regarde ce qui te plairais…

Il se leva en prenant les vêtements qu’elle lui proposait et se dirigea dans la pièce ou elle avait disparu quelques seconde plus tôt… Avant qu’elle ne puisse lui répondre au sujet des glaçons il fini par le dire qu’il prendrait comme elle… A vrai dire elle aurait préféré lui glisser une bon gros glaçon dans son vers histoire d’atténuer le feu qu’il aurait dans la gorge s’il n’avait jamais bu se genre de breuvage… Mais cela gâche un peu la boisson… Aussi elle le lui servit « sec ».

La jeune femme avait fini par glisser du canapé pour s’en servir comme dossier et s’installa, en tailleur, sur le tapis devant la table basse. Soudain la voix d’ Alec raisonna de derrière la porte. Elle sourit en l’entendant.

- Le noir ! à coté du bureau. Il y a quatre tiroirs… le premier c’est les sous vêtements, le deuxième ses c’est haut, ensuite ses bas et le quatrième c’est ces tenues de sport et pyjama… En dessous je crois qu’il y a 3 ou 4 paires de chaussures regarde si elles te vont aussi…

Dit elle avant de basculer la tête en arrière en fermant les yeux dans l’idée de se détendre un peu alors qu’elle entendit à demi mot son ami en train de répéter ses premières indications… Elle sourit amusé… Un petit moment plus tard il sortit la rejoindre avec son choix vestimentaires, elle remarqua qu’il avait tout de même mis ce qu’elle lui avait choisit… Il devait se sentir tout de même plus à l’aise et puis il fallait vraiment bien avouer que cela lui allait très bien !
Il avait l’air un peu gêné et lui expliqua le pourquoi en lui demandant s’il ne la démunissait pas en partant avec tout ça.

- Si je te l’ai proposé c’est que cela ne me dérange pas du tout… et puis la maitresse de maison à vraiment une très grosse armoire vestimentaire en tout genre… Elle était un peu plus grande que moi ce qui fait que je dois faire des ourlées de partout mais sinon tout me va… Donc ne t’inquiète vraiment pas j’ai du stock et du choix et puis ce haut ira certainement mieux à toi qu’à moi !

Lui dit elle en lui offrant un clin d’œil complice. Il posa le tout et se dirigea vers la table basse pour prendre son vers et en but une grosse gorgée sous les yeux rond de Calista qui se mit à rire de bon cœur en voyant le jeune homme partir en quinte de toux… Calista ne se moquait pas elle se revoyait tout simplement la première fois ou elle en avait bu… c’était encore moins glorieux que cela… ça va… Il encaissait bien quand même ! Il lui fit une remarque d’une voix éraillé qui fit repartir la jeune femme d’un rire plus léger cette fois… Elle prit son verre le porta à sa bouche et en bue, une gorgée raisonnable !!! Une fois fait elle secoua la tête en faisant un « haaa » sonore… elle se délecta du feu qui parcourait sa gorge…

- Tu l’as dis, je ne suis pas une grande buveuse d’alcool mais j’aime de temps à autre boire du scotch… surtout quand je dois me remettre de grosses émotions !!!! ET puis ce n’est pas n’importe qu’elle bouteille…

Elle sourit !

- A la base je l’ai trouvé en me réfugiant dans une propriété… un sacré belle propriété d’ailleurs… j’ai sauté un très haut muré pour me retrouver de l’autre coté j’ai été accueillit par un doberman qui semblait croire que je venais la cambrioler ou quelque chose du genre… Imagine moi en train de courir avec se molosse aux fesses…

Calista sourit avant de faire une grimace…

- Bien entendu il m’a rattrapé et ma attrapé à la cuisse… j’étais vraiment contente qu’il ne soit pas contaminé celui là ! Il ne m’en a pas moins fait mal pour autant… J’ai réussi à me dégager en lui assenant un coup de pied au museau… J’ai juste eut le temps de me relever et de prendre une fourche, que le jardinier avait due laisser là, pour…

Calista rougie… Elle n’était pas vraiment très fière de se passage… Mais c’était soit ce chien soit elle… Ce Doberman n’avait rien demandé… Mais elle non plus…

- J’ai fini par rentré dans la maison dont une fenêtre était ouverte… Je suis arrivé directement dans un bureau très chic… Je voulu en sortir par la porte mais elle était fermé… La lutte avec le chien m’avait épuisé et je devais m’occuper de ma blessure… La bouteille de scotch que tu vois m’a bien dépanné en me servant de désinfectant… Je l’ai gardé…En souvenir de ma première cicatrice…

Elle souleva la jambière de son pantalon pour la lui monter… Une cicatrice rose sur un peau porcelaine…

- Une cicatrice qui me rappelle que parfois on est obligé de faire des choses dont on a pas forcément envie pour resté en vie… C’était ma première leçon
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MessageSujet: Re: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptyLun 2 Jan - 13:50

Calista est une survivante. Si elle a survécu à toute cette folie, ce n'est pas parce qu'elle a des agissements de télétubbies. Ainsi, il ne la jugeait sur le fait de prévoir le pire, même dans un endroit aussi sécuritaire que New Eden. Au contraire, c'est sûrement ce qu'il y a de mieux. De son côté, Alec est moins prévoyant, mais ça ne veut pas dire qu'il soit insouciant non plus. En tout cas, il avait envie de prendre exemple sur son amie, ou du moins, de retenir les trucs qu'elle se donne. Comme cette histoire de vivre au deuxième étage. Reste qu'il n'est pas favorable d'emblée au plongeon par la fenêtre. Tout ne se passe pas toujours comme dans les films vous savez.

-Je ferais la même chose.

Ce qui voulait dire qu'il était d'accord avec elle. Entre se faire bouffer et sauter par la fenêtre, son choix est vite fait, mais s'il y a d'autres options que de risquer l’atterrissage forcée dans une rue remplie de zombies, il le fera aussi. Chaque situation a ces particularités. D'ailleurs, parlant de particularités, le moins qu'on puisse dire, c'est que Calista le recevait chez elle comme un roi. Après une bonne journée de travail au chaud, d'ailleurs, c'était plus frais chez elle, ne serait-ce que parce qu'ils étaient à l'abri du soleil, Alec était bien content de prendre un verre. S'il n'avait pas pris un verre avec elle, il en aurait pris un avec ces potes mécanos.

-Je sais pas... Tu me surprends souvent.

Il disait cela comme un compliment. C'est vrai quoi, elle l'étonne souvent, comme aujourd'hui, elle avait été jusqu'à lui prêter sa moto, ce qui s'est un peu mal terminée pour elle et lui, mais bon, passé ce détail, l'intention demeurait et c'était vraiment un acte de générosité assez fort, comme lui servir de ce scotch. On ne sait jamais après tout, ça pourrait bien être le dernier sur Terre. D'ailleurs, il est aussi heureux de pouvoir aller fouiller et repartir avec quelques vêtements d'un des anciens habitants des lieux. Avec l'aide de son amie, il put trouver ce qu'il cherchait. C'était beaucoup plus en ordre que chez lui, enfin, son ancien chez lui. Oui, Alec était l'adolescent typique, avec le lit défait, les tiroirs bourrés et à l'envers, les bureaux plein de trucs, etc. Il jette un oeil au paire de chaussures, mais de ce côté, ça va, il a pas mal ce qui lui faut. Il en a quatre ou cinq paires depuis qu'il est arrivé à New-Eden. L'autre jour, quelqu'un lui en a apporté de sa grandeur, rien que pour lui. Faut dire que comme il est gentil et travaillant, parfois, on lui fait des petits retours d'ascenseur et il ne s'en plaint pas. Au contraire, il y a beaucoup d'espoir dans cette nouvelle solidarité qui se crée entre les gens.

Revenu dans le salon, il était un peu gêné c'est vrai, ce qui est typique de sa part et il voulait s'assurer aussi qu'elle ne voulait pas garder un des morceaux de linge. Après tout, ça lui revenait en priorité et il y a des vêtements qui n'ont pas de sexe. Un t-shirt est un t-shirt, un manteau est un manteau. Oui bien sûr, il y a des styles et des couleurs, mais bon, dans l'époque dans laquelle ils vivent, il y a des détails dont on se passe aussi. On ne commence pas à tout essayer dans une cabine. Ça fait à peu près, on le porte. Calista le rassure donc sur plusieurs points et du coup, il n'a plus de raisons de se sentir coupable et ne se sent pas ainsi de toute manière. Il n'irait pas jusqu'à s'inventer de faux soucis non plus. Si elle lui dit que c'est ok, c'est ok.

-Ok, merci alors. Des ourlées, c'est quoi ça?

Comme Alec est Texan, même s'il habitait New-York, il a davantage la culture texane, avec ces expressions propres parfois. Un vrai cowboy, ahah! Donc, il arrive qu'il parle et que les gens se demandent d'où il sort ce mot. L'inverse est aussi possible et puis sinon, ce n'est pas le gars le plus cultivé au monde non plus. Lire le dictionnaire dans ces temps libres, non merci, mais ça n'atténue pas sa curiosité pour autant. Il aime apprendre le concret.

Bon, après tout ça, enfin, il prit une gorgée de son scotch servit sec. Une sacrée gorgée, qui lui fit un sacrée effet. Il s'assoit après sa quinte de doux, qui fit bien marrer son ami et comme il n'était pas susceptible, ça ne le dérangea pas, il rit lui aussi. Ils étaient donc tous les deux assis à terre comme on dit. Calista semblait plus habituée et plus appréciée cet alcool que lui en tout cas. Du coup, de voir une fille boire une boisson dite "d'homme" l'enorgueillit quelque peu et il se met en tête d'arriver à boire du scotch comme un homme, ou comme Calista à tout le moins, même si pour y arriver, il doit passer au travers de la bouteille! Il espère quand même y arriver avant.

Tandis que Calista racontait son histoire, il sirotait son scotch, prenant de petites gorgées. Il l'appréciait ainsi de plus en plus et de temps en temps, il laissait encore échappé un toussotement, mais c'était moins pire. Il l'écoutait attentivement aussi. On peut dire que ça avait été toute une aventure. Au moins, elle n'impliquait pas de zombie, mais bien le chien. D'ailleurs, la pauvre bête a subi un bien mauvais sort. Quand elle parle de la fourche, étonné, il demande:

-T'as tué le chien?

Avec la fourche? C'est quand même... brutal? Ouais... Mais bon, nécessaire sans doute. Ça lui rappelle son chien Buster, perdu dans les premiers moments de toute cette horreur. Il dit son chien, parce que c'est lui qui l'a payé, qui s'en occupait et qui l'a choisi. Une bonne bête, des plus inoffensive. Un gros toutou de cent livres qui ne demandait qu'à se faire flatter et jouer. Enfin, souvenir quand tu nous tiens... Il n'insiste pas plus sur le sort réservé au chien et écoute la suite de l'histoire. Comme elle montre sa jambe, sa cicatrice surtout, il prend une gorgée un peu plus grande de son scotch, allez savoir pourquoi et toussote après, faisant un effort de retenu assez évident. Son regard remonte ensuite au niveau de son amie. Ce qu'elle est belle... Whoops, l'alcool ferait-il déjà effet? Il se racle la gorge.

-Je pense qu'on est tous passé par là.

L'apprentissage à la dure par contre. Alec s'en serait bien passé... Enfin, il faut voir le côté positif des choses. Il prit une autre gorgée de son scotch et se rendit compte qu'il avait presque terminé son verre, déjà. Il jette ensuite un oeil au verre de Calista. Il devrait peut-être la suivre, boire au même rythme qu'elle sinon, l'alcool pourrait lui jouer des tours. C'est juste que bon, passé les premières gorgées, c'est assez bon ce truc! La tête appuyée contre le canapé, il monte le verre au niveau de ces yeux, comme pour mieux le voir.

-C'est pas mauvais du tout ce truc! Passé les premières gorgées. Je vais essayer de ne pas me rendre ivre par contre...

Il rigole un brin, puis finit son verre et le pose vide sur la table basse.

-J'avais un chien avant... Buster il s'appelait. C'était un sacré toutou. Un golden retriever tu vois? Rien à voir avec le doberman de ton histoire... Comme c'était mon chien, c'est moi qui m'en occupait. C'est fou comment on devient complice avec ces animaux. On a grandi ensemble. J'avais douze ans quand je l'ai acheté avec l'argent que je faisais comme camelot. Tu sais, le petit gars sur son vélo qui lance les journaux dans le voisinage, c'était moi... J'ai tout dépensé, trois cents dollars, pour le faire vacciner et tout. Je l'ai jamais regretté.

Il eut un petit sourire, un brin nostalgique l'espace d'un instant, se passant la main derrière la nuque, puis, il rigole un peu, disant:

-Bon, ça y est, je commence mes histoires mielleuses. C'est l'alcool ça.

Bientôt, il va se mettre à draguer tout ce qui bouge, ahah! Mais non, l'alcool ne change pas un homme à ce point quand même. En tout cas, pas juste avec un verre, mais ce n'est pas comme si Alec avait l'habitude de boire beaucoup et de boire de l'alcool fort en prime.
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Calista A. Damon
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MessageSujet: Re: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptyMar 3 Jan - 11:15

La jeune femme était ravis de pouvoir lui apporter quelques conseils qu’il écouta avec la plus grande attention et analyse. Elle était toute aussi heureuse de le recevoir chez elle. Il fut étonné de voir qu’elle avait un minimum soigné la présentation du verre qu’elle lui avait promis… Elle eut un nouveau sourire satisfait quand il lui avoua qu’elle arrivait toujours à le surprendre…

- Mais je l’espère bien ! J’ai horreur de la routine et du déjà vu… connaitre une personne c’est vraiment bien mais c’est un plaisir de découvrir qu’on peu toujours être étonné et apprendre d’elle… nan ?

Dit elle en lui tirant la langue d’une manière enfantine. Enfin il disparu un moment dans la chambre ou elle avait prit les vêtements et en revint quelques bonnes minutes plus tard avec son air gêné tellement craquant… C’était du Alec tout craché ! Il n’était pas personnel pour un brin et pensait à son bien être sans jamais démunir celui de quelqu’un d’autre. Calista appréciait vraiment ce trait de caractère chez lui. Il était généreux et n’hésitait pas à mouiller son T-shirt pour rendre service… bien sur il ne le faisait pas non plus à n’importe qui… Mais c’était tellement agréable de savoir que l’on pouvait compter sur quelqu’un… C’était pour cela que Calista se montrait aussi présente pour lui.

- Mais je t’en pris !

Dit elle d’un air satisfait de voir qu’il avait trouvé son bonheur.

- Un ourlée ? Et bien quand un pantalon, ou une jupe, est trop grand, tu prends la longueur qu’il y a en trop et tu la plis vers l’intérieur pour ensuite la coudre… Cela permet qu’il soit à la bonne taille, sans trainer par terre ou autre…

La jeune femme lui avait répondu sans la moindre pensée moqueuse… Elle savait très bien que les habitants de New Eden venait des quatre coins du pays… voir de la terre elle-même… Il n’avait pas tous le même mot pour définir quelque chose de précis… prenons l’exemple du mot employé par Alec… un morceau de tissu… Calista ne connaissait pas cette expression avant. Et quand bien même il n’aurait pas su ce qu’était un ourlée… tout ce qui est évident pour elle ne l’est pas forcément pour les autres ou vis versa… il aurait pu lui parlé technique mécanique et elle n’aurait rien compris alors que pour lui cela coulait de source… A chaque jour qui passe nous apprenons et ce jusqu’à notre dernier jour.

Alec prit enfin place à côté d’elle apprit sa quinte de toux. C’était justement pour l’atténuer un peu qu’elle avait eut l’espoir de réussir à glisser quelques glaçon dans son verre. Mais il lui avait dit qu’il le prendrait comme elle… Elle aurait eut peur de le vexé en lui mettant de glaçon à lui et en lui expliquant le pourquoi alors qu’il lui aurait demandé la raison de son absence de glaçon dans son verre à elle et leurs présences dans le sien… Les hommes n’aimaient pas qu’on les prenne les prenne pour des trompettes… Calista n’était pas un homme mais elle ne l’appréciait vraiment pas non plus et ça peu se comprendre !

Calista décida alors de lui raconter l’histoire de cette bouteille tout en le surveillant du coin de l’œil… Il faut dire qu’il descendait son verre à grande vitesse et la jeune femme en était amusé… Elle allait bientôt avoir très chaud… mais qu’importe après tout ils étaient jeunes. Pour une fois qu’ils pouvaient lâcher un peu prise et se permettre, non pas l’ivresse à s’en rendre malade, mais juste un peu gaie enveloppé d’une douce torpeur pour quoi pas !

- Hum…

Se contenta-t-elle de répondre quand il lui demanda si elle avait tué le chien… Elle n’était vraiment pas fière de se passage mais se chien avait été dressé pour protéger une résidence priver… Il n’y avait personne pour lui dire de lâcher prise et il était plus que déterminé à lui montrer combien elle avait fait une erreur en pénétrant dans ses lieux… Même si elle parvenait à se dégager, ce qu’elle fit, elle n’était pas assez rapide pour soit ressauter le murer ou courir vers la maison… Si elle avait fait cela c’est qu’elle n’avait pas d’autre choix… La barbarie gratuite n’était vraiment pas son truc… Même quand elle était justifié…

- Hélas…

Répondit elle quand il lui dit que tout le monde devait avoir subit se genre d’expérience similaire… Calista était tellement encore accablé par la mort de se chien qu’elle ne s’ aperçu même pas du regard particulier qu’avait posé Alec sur elle… Il faut bien dire que si elle trouvait ce jeune homme dangereusement séduisant, elle n’aurait imaginé qu’il puisse la trouver ne serait-ce que vaguement désirable… Du au de ses 23 ans… il devait la considérer comme vieille… Elle devait plus être un synonyme de grande sœur qu’autre chose ce qui serait tout a fait normal… c’était elle la pervers dans l’affaire… ce qui était marrant c’était que l’écart entre 17 et 23 ans paraissait tellement énorme alors que celui entre 31 et 37 ans ne choquait pas plus que ça… Pourtant l’écart était le même… Enfin bref… Comme déjà dit elle ne devait même pas se poser de question à ce sujet car tout était déjà très claire et c’était parfait comme ça… Le fait que cela ne soit pas réciproque l’arrangeait beaucoup et ne l’incitait pas à quelques faux pas que se soient…

La jeune femme s’ aperçu qu’elle commençait à trop réfléchir aussi elle bue non pas une gros gorgée mais deux !! Même si elle buvait ce genre de breuvage plus souvent que lui, cela n’en n’était pas moins vraiment occasionnel donc elle ressentait elle aussi les effets de l’alcool assez rapidement… D’ailleurs elle commençait à sentir son corps se réchauffer et se détendre. C’était vraiment très agréable. Du coup la remarque de son ami la fit partir d’un petit rire complice.

- Et pourquoi après tout… C’est sur l’ivresse à ce retrouver à quatre pattes en train d’imiter un porc très peu pour moi… mais juste assez pour se détendre et penser un peu à autre chose… j’avoue que j’en aurais bien besoin !

Dit elle alors qu’elle reprenait la bouteille pour se resservir un verre, raisonnable… Alors qu ’Alec posait son verre vide sur la table elle souleva la bouteille pour lui demander s’il voulait en reprendre un peu… Beaucoup l’aurait resservit direct mais elle ne voulait pas l’obliger à quoi que se soit… Si elle voulait s’enivrer un peu, elle le ferait sans problème seule… Alors qu’elle agit selon sa réponse, il commença à lui parler d’un ami à quatre pattes qui lui était cher.

- Tu étais Camelot… tu devais être trop mignon sur ton vélo… Aujourd’hui tu es passé au calibre au dessus…

Dit elle en lui faisant un clin d’œil avant de reprendre une gorgée… Elle se laissa glisser un peu et fini par poser sa tête sur l’épaule de son ami…

- Le monde est déjà si moche comme ça… ça fait du bien les histoires mielleuse comme tu dis…

Elle tendit le bras et avec son doigt elle fit le tour du bord de son verre…

- Moi j’aurais adoré avec un chien comme Buster !

Dit elle d’une voit tendre… Elle imaginait que son ami devait être triste en ce moment en se rappelant son compagnon… Elle pivota la tête pour le regarder… Il était tellement prêt qu’elle en loucha quelque peu….

- Si tu ne regrette pas de l’avoir pris je suis sur que lui n’a jamais regretté non plus que tu l’ais fait…

Elle lui offrit un sourire sincère
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Alec Parker
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MessageSujet: Re: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptyMar 3 Jan - 14:21

Alec et Calista discutaient beaucoup ensemble. Pourtant, le jeune homme a bien remarqué qu'elle n'est pas aussi bavarde avec tout le monde, lui non plus d'ailleurs, bien qu'il semble un petit plus sociable qu'elle, il était heureux de leur amitié, heureux de se sentir proche de quelqu'un, même si intérieurement et il en est bien conscient, il aimerait être encore plus proche de Calista. Elle est belle, intelligente, avec un esprit fort et un instinct à tout casser. Elle lui a beaucoup apporté, mais il a l'impression aussi qu'il n'est pas inutile dans cette histoire et qu'il lui apporte quelque chose lui aussi. Il l'espère en tout cas. Ah, s'il s'écoutait, il prendrait un risque, comme il en a déjà pris avec d'autres filles avant. C'est vrai, Alec n'est pas un maître cruiseur, mais il a du charme quand même, il a déjà eu des petites amies. Sauf que flirter de nos jours ce n'est pas évident et puis, la peur de se faire rejeter est bien là. Calista est une fille sérieuse, elle est beaucoup plus vieille que lui. Il s'intéresse probablement aux hommes, les vrais, pas à un petit blondinet qui prend soin de sa moto et qui est rempli de bonnes intentions. C'est pourquoi il garde cette attirance pour lui et se réjouit déjà beaucoup d'avoir une amie comme Calista.

Alec n'était pas sans savoir qu'elle a horreur de la routine. C'est une aventurière cette fille, un autre trait de sa personnalité qui lui plait bien, mais bon, si elle lui déplaisait, ils ne seraient probablement pas amis han. Elle aimait donc surprendre et elle y était arrivée. Comme elle dit, il faut savoir mettre du piquant dans la vie, faire changement, etc..

-Oui, c'est un plaisir. Je crois que c'est une chose qu'on aime chez une personne, qu'elle nous surprenne...

Sauf quand elle reste inerte au sol parce qu'elle se marre après un accident de moto, n'est-ce pas? Peu après, on sait ce qui arrive, on ne le répètera en détail, mais chose certaine, Alec va rentrer chez lui avec de quoi remplir un peu plus ces placards et tiroirs à moitié vide. Au détour, il apprend ce qu'est une ourlée et par ailleurs, il ne l'aurait jamais deviné. Au fond, c'est ajusté ces pantalons, les agrandir ou les diminuer, selon ce qui est nécessaire. Comme Alec n'est pas doué en couture et vous aurez deviné qu'il n'y connait rien, faudra qu'il vérifie tout ça avec quelqu'un à New-Eden.

-Ah d'accord. Je vais me coucher moins stupide ce soir.


C'est une petite blague qu'il fait souvent quand il apprend un truc. Si Alec a déjà bu dans sa vie, il s'était pas mal limité à la bière et au vin. Encore là, il ne raffole pas du vin et il n'y connait pas grand chose non plus. La bière, il aime bien par contre, c'est rafraîchissant et il en boit à peu près toutes les sortes. Suivent les alcools forts et là, c'est un autre domaine où il est ignorant en majorité. Oui, il connait les noms, il n'est pas certain qu'il saurait différencier, en goût, de la tequila et de la vodka et il est loin d'avoir goûté à tout. D'ailleurs, il n'avait jamais goûté à un scotch, mais c'était chose faite maintenant. Après les premières gorgées, ce n'est pas mauvais du tout! Comme il demande si Calista a bel et bien tuer cette pauvre bête qui ne faisait que son travail, Calista met un bon bout de temps à répondre. Visiblement, elle était hésitante et semblait chercher le bon mot. Il eut droit à un "hélas" digne d'une pièce de Shakespeare, ce qui le fit sourire.

-Hélas? T'as de ces mots des fois...

Pour une fille de la rue, elle a du vocabulaire, c'est certain. S'il est amusé, c'est parce que oui aurait été clair, net, et plus, comment dire... commun? Un oui dit sur le bon ton vaut bien un hélas. Sauf que bon, il disait ça un peu pour la taquiner aussi, elle n'allait quand même pas lui faire un complexe de snob pour ça. Comme elle avait raconté une histoire, c'est à son tour après de faire de même. Cette histoire de chien lui rappelait qu'avant que le virus ne se propage, il en avait un lui aussi et vous aurez compris qu'il a eu ce chien pendant cinq ans. Cinq belles années et la bête était encore en forme quand ils l'ont perdu dans New-York. Avant cette histoire, ils ont quand même une courte discussion sur les joies et les bons côtés de l'ivresse.

-Chez nous, on appelle ça "être réchauffé". Genre, t'es de bonne humeur, détendu, mais t'iras pas faire de connerie non plus. Ça fait un moment que je n'ai pas été comme ça.

Il faut dire que quand on parcourt un monde envahit par les zombies, on veut avoir l'esprit clair et non pas être réchauffé. Puis, Alec est parmi ces personnes qui deviennent un peu plus imprévisible avec de l'alcool dans le corps. Plus joyeux, plus spontané aussi, plus têtu également et les idées défilent dans sa tête comme une roue de la fortune et chaque fois qu'elle arrête de tourner, la roue, l'idée désignée devient une obsession. La dernière fois, c'était à une danse de l'école et son obsession, c'était devenu une fille. Alec était devenu un charmeur de première. Il avait mis des semaines juste à venir s'asseoir à côté de la fille en classe et en une soirée, il a traversé l'autre ligne. Comme quoi un peu d'alcool, ça ne nuit pas!

Un brin nostalgique l'espace d'un instant , il avait donc raconté comment il avait eu un chien et comme il était. Comme toujours, son amie l'avait écouté avec attention. Il eut un sourire amusé quand elle lui dit qu'il devait être mignon en camelot. Il ne sait pas trop, sans doute que oui. Enfin, il est toujours mignon non?

-Qu'est-ce que tu veux dire? Que je suis beau? Ah non! Tu parles de la moto!

Il avait compris qu'elle parlait du calibre au-dessus de vélo, et non du calibre au-dessus de mignon. Ah ce qu'il peut avoir l'esprit détourné parfois. D'un autre côté, c'est clair qu'aujourd'hui, il est bien différent de comment il était lorsqu'il avait douze ans, même si ça ne remonte qu'à il y a cinq ans, il a presque doublé de grandeur, de poids, bref, vous savez ce que c'est , l'adolescence. Le clin d’œil avait suscité chez lui un doux sourire et il eut un petit mouvement de tête vers elle quand elle appuya la sienne contre son épaule. Pendant qu'elle parle, il se sert un autre verre et en prend une petite gorgée, hochant de la tête quand elle dit qu'elle aurait aimé avoir un chien comme Buster. Il regardait devant, mais comme il sent que Calista le regarde, il tourne la tête et baisse un peu les yeux sur elle. À ce qu'elle lui dit alors, il eut un sourire sincère et posa une main amicale sur la cuisse de son amie.

-Dis pas des trucs comme ça, on dirait que t'essaies de me faire pleurer.

Il vient ensuite déposer un baiser sur la joue de son amie, qui, dans le plus grand secret, avait passé à deux doigts d'être autre chose. Disons quelque chose de plus direct. Enfin, il y avait une certaine tension dans l'air tout à coup, mais ce n'était pas désagréable pour autant.

-Merci, c'est gentil. Qui sait, tu en auras peut-être un toi aussi, un jour. En attendant... tu m'as moi!

Il rigolait un peu là, ce n'est pas comme si Alec était un chien et ça l'amusait. Ah bref, il enlève sa main de sur la cuisse de Calista et se redresse un peu, regardant de nouveau devant lui, il prit une autre bonne gorgée d'alcool et eut, pas un toussotement, mais une sorte de hoquet cette fois et il s'en excusa après.
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Calista A. Damon
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Calista A. Damon



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MessageSujet: Re: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptyJeu 5 Jan - 15:25

C’est bien vrai qu’Alec était bien l’une des rares personnes avec qui Calista parlait autant… Il faut bien dire qu’avant d’arriver en ville elle avait choisi de vivre… ou plutôt survivre seule ! Elle savait que perdre quelqu’un était horrible et fait souffrir abominablement… a quoi cela servait il de s’attacher à une personne qui avait bien moins de chance de survivre que de mourir… Elle avait donc erré seule à bon moment. Mais la solitude la rongeait… Même si Calista se méfiait des gens elle n’en avait pas moins besoin de leur compagnie… oui enfin de leur compagnie éloigné… Les voir parler… évoluer… La elle avait l’impression d’être la seule survivante au monde et ça lui donnait dangereusement le bourdon… Ainsi donc quand elle avait pénétré cette ville elle n’en était plus repartie… Voir autant de monde lui rappelait un peu la vie d‘avant… un peu… mais c’était déjà suffisant… Tout ça pour dire qu’elle évoluait dans ce monde mais tout en y restant un minimum éloigné… Elle avait encore du mal à s’attacher c’est pourquoi le cercle de ses amis était aussi restreint… Ils se comptaient sur une seule main et Alec était l’ami le plus proche qu’elle avait… Qu’elle ait jamais eut après Diego d’ailleurs… N’importe qui aurait pu observait la scène qui se déroulait à l’instant n’en aurait pas cru c’est yeux tellement la jeune femme se montrait ouverte avec ce jeune homme. Ouverte, souriante, décontracté… bon il y avait l’alcool qui jouait pour beaucoup mais elle était naturellement comme ça avec lui de toute manière… C’est d’ailleurs grâce à lui et à sa présence dans sa vie qu’elle fait de plus en plus d’effort pour aller vers les autres… Bon se sont encore que des petits pas… mais c’est vraiment déjà pas mal… ET puis il n’était pas si difficile à comprendre que la jeune femme soit tellement attaché à son ami qui avait souvent, même très souvent le même point de vu qu’elle… Lui aussi trouvait que le fait de surprendre et d’être surpris était important.

A sa réponse la jeune femme hocha la tête d’un air entendu. Puis enfin elle lui expliqua le sens du mot ourlé.

- D’ailleurs si tu as des pantalons qui on besoin d’être ajusté… n’hésite pas… Je sais bien coudre… j’ai due commencer très jeune… vu que je devais m’assumer… Ma mère adoptive m’ignorait tellement que si je n’avait pas cousu mes propres à habits j’aurais été à l’école avec des trous dans mes fringues… Mais remarque en faisant cela elle m’a rendu service car je n’en suis du coup que plus débrouillarde…

Calista essayait de voir le bon côté des choses… bien sur qu’elle aurait préféré cents fois l’amour d’une mère plutôt que sa très jeune indépendance qui l’avait forgé pour le futur… Mais comme on dis il faut toujours tirer le meilleurs du mauvais… La jeune femme avait du le faire aussi très souvent sinon… autant se tirer une balle dans la tête de suite…

- Tu sais que le soir on se couche moins bête que la veuille…

Répondit-elle à sa petite blague…

- Et puis tu es loin d’être stupide !

Cette fois-ci elle était sérieuse… Certes il était jeune… Mais la jeunesse n’est pas non plus signe d’une total ignorance… D’ailleurs pour son âge Alec était pal mal intelligent et cultivé ce qui le rendait vraiment mature… Calista avait souvent l’impression de parler avec quelqu’un de son âge… Elle en oubliait qu’il avait 17 ans… Son physique et sa maturité du coup jouait un sacré vilain tour à Calista… Car du coup elle le considérait plus comme un homme… et parfois les pensés et les images qu’elle avait de lui… elle n’aurait jamais du les avoirs… car après tout c’était puni par la loi… bien que la loi

soit un peu l’un des derniers soucies de tout le monde en ce moment… genre tu ne tueras point… quand un pote se fait mordre tu n’a pas trop le choix… tu ne voleras point… on fait ce qu’on peu avec ce qu’on a… et puis y’a plus de caissières ni de vigiles dans les magasins… Enfin bref je divague un peu…

- Ne te moques pas de mon sublime intellect !

Fini-t-elle par lui répondre sur un ton faussement snob qui ne lui allait pas du tout… Si Calista avait se genre de mot dans son répertoire ce n’était pas du tout pour se faire mousser mais comme déjà dit plus tôt elle était une grande fan de poésie et de littérature en tout genre… encore plus depuis que le monde avait sombré… La lecture était une des rares activités que l’on pouvait faire n’importe où et puis cela permettait d’avoir tout de même assez de réception à tout ce qui se passait autour… surtout une surveillance au niveau du bruit… enfin bref… ça prenait pas de place… on en trouvait partout et cela faisait penser à tout ce que le monde avait perdu… ou au contraire cela vous faisait voyager vers des mondes fabuleux… Calista aimait parfois à lire aussi des romans d’horreur pour se marrer en voyant comment les auteurs imaginaient cela et ce qu’il en était de la réalité… Bref… La lecture est une très bonne source de culture général…

Quand on voit le caractère volontaire de Calista, sa franchise et sa manière de se battre comme un homme, toute en gardant une bonne part de féminité tout de même, c’est pas un catcheur non plus hein… on a beaucoup de mal à s’imaginer la jeun femme comme férue de littérature… et pourtant comme quoi il ne faut pas juger un livre sur sa couverture (sans mauvais jeu de mot)…

Ce fut au tour de la jeune femme d’apprendre une nouvelle expression qui lui plaisait fort bien d’ailleurs ! Elle s’en resservirait c’est sur !

- Oula ne m’en parle pas !

Dit elle quand il lui avoua que cela faisait longtemps qu’il n’avait pas été dans un état d’ébriété légère… Il faut sa faire plaisir sans en abuser non plus…

Alec fini par aller lui aussi de sa petite anecdote et Cali aimait vraiment cela… Non pas pour assouvir une quelconque curiosité mais tout simplement parce qu’elle aimait partager ce qui avait fait le bonheur de son ami… Ainsi donc il avait été Camelot et grâce à son argent gagné il avait acheté un chien nommé Buster… Bien plus qu’un chien il était un véritable ami… Petit garçon il était déjà assez mature pour travailler et payer lui-même son chien !! respect ! Enfin bref… Calista s’imaginait son ami en petite tête blonde perché sur son vélo… Qu’il devait être mignon ! D’ailleurs elle le lui fit remarquer. Elle qu’elle nichait la tête sur son épaule un sourire gêné naquit sur ses lèvres… elle était bien trop heureuse de savoir qu’il ne pouvait pas le voir… pourtant il était bel et bien la quand elle lui répondit :

- Effectivement je parlais de la moto… Bien que le fait que tu sois beau est indéniable…

Elle sentit la chaleur lui monter aux joues et cela n’avait rien a voir avec l’alcool… Mais pourquoi rougissait-elle après tout il n’y avait rien de mal à ce qu’un ami dise à un autre ami qu’il est beau…

- Je suis sur que je ne suis pas la seule à le penser et qu’il y a tout un tas de fille qui doivent te trouver très attirant en ville…


Alors qu’elle prononçait ses derniers mots elle se surprit à ressentir une petite pointe de jalousie… Plutôt mal placé la jalousie… Le jeune homme ne lui appartenait pas et ne lui appartiendrait jamais, c’était dans l’ordre des choses… Elle chassa cette idée de la tête alors qu’il s’en voulait de parler de mièvrerie comme ça. Pourtant Calista appréciait qu’il le fasse, cela faisait vraiment di bien de se rappeler les bon moment comme ça. Alors qu’il se servait un verre elle jouait avec le sien avant d’incliner sa tête vers lui pour lui reparler de Buster.

Alors qu’elle lui dit qu’il avait du être le meilleure des maitre il posa sa main sur sa cuisse ce qui la fit frissonner… Alors qu’elle allait lui répondre qu’elle ne disait rien de plus que la vérité elle sentit les lèvres d’Alec se poser délicatement sur sa joue comme la caresse d’un pétale de rose. Elle ouvrit de grand yeux alors que son cœur menaçait de sortir de sa poitrine pour rebondir sur le tapis du salon… L’espace d’un instant elle avait espérer que se baiser soit… moins amicale… Elle s’en voulu aussitôt… déjà d’une elle n’avait pas le droit de penser pareil chose et de deux l’amitié que lui offrait Alec était vraiment trop belle pour la gâcher pour se genre de chose… Est-ce que cela venait elle ou l’atmosphère était légèrement lourd… quelque peu enivrant… *ne perd pas la tête Calista… ne perd pas la tête…*

La jeune femme tendis la bras pour se resservir un verre et se dépêcha d’en prendre une lampée, alors que ce que venait de lui dire son ami ne l’aidait pas du tout à se concentrer sur autre chose… « tu m’as moi… »… C’est pas sympa là… on dirait qu’il agitait une tartine de Nutella sous le nez d’une accros au chocolat qui était en désintoxication…

- C’est vrai je t’ai toi… et j’en suis la plus heureuse !

Aïe elle ne s’aidait pas non plus vraiment là… Elle voulait lui dire qu’elle avait de la chance de l’avoir… Mais du coup elle venait de lui dire d’une manière un peu trop… un peu trop… un peu trop « pas amical » son regard bien plus que ce petit quelque chose la trahissait… Elle l’avait entendu… espérons que le jeune homme soit assez « innocent » pour ne pas l’avoir détecté… En même temps elle met les deux pieds dans un bac de lave en fusion en espérant que ce ne soit pas trop chaud…

- Tu… veux quelques chose à manger… je peux faire… il faut que je regarde je sais pas vraiment ce que j’ai en faite…

Dit elle alors qu’elle avait baissé les yeux pour les poser sur des doigts qu’elle était en train de se tordre presque à s’en faire mal… Elle fini par se lever avant qu’ Alec ne commence à se poser trop de question…. Elle se dirigea vers la cuisine et ouvrit un placard… La tête dedans elle commença à inspirer et expirer très rapidement comme pour reprendre ses esprits… Ensuite elle secoua la tête et décida de lui faire une liste de ce qu’elle pouvait lui apporter…

- J’ai du bœuf séché avec des cacahuètes si tu veux quelque chose à grignoter le temps de préparer… hum… j’ai des boites de chili corns carne… pates… riz… j’ai des boites de sauce en conserve pour allez avec… j’ai du poulet en boite aussi…

La plupart de leur menu était des boites car c’était cela qui se gardait le plus longtemps… c’était pas mauvais non plus… bon c’est vrai qu’il y en a qui était immonde mais quand on a faim… on se plaint pas et on mange…

- Qu’est-ce que je ne donnerais pas pour manger de la bonne viande… dans la propriété avec le chien, la maison fonctionnait à l’énergie… Il avait un congélateur de malade… c’est la dernière fois ou j’ai manger de la viande… c'est-à-dire un dizaine de jours après la contamination…

La jeune femme en aurait presque bavé… de la viande… mon dieu elle se rappelait combien cela fondait sur la langue… Cela existait toujours mais c’était tellement rare que cela était hors de prix sur le marché noir avant tout.
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Alec Parker
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Alec Parker

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MessageSujet: Re: Faire de la mécanique    Faire de la mécanique  EmptyJeu 5 Jan - 16:26

La conversation allait bon train entre Calista et Alec et au travers de tout cela, ils buvaient un peu de scotch. Un moment de détente dans un monde apocalyptique, c'est rare, alors les deux se comportaient vraiment comme s'ils voulaient en profiter. Ils évitaient donc les sujets désagréables, faisaient des blagues et ils étaient bien quand même, juste tous les deux. Ils n'avaient pas si souvent l'occasion de se retrouver seuls ensemble. Pas qu'Alec sauterait sur ce genre d'occasion, mais en fin, c'est toujours agréable un moment privé avec quelqu'un qu'on apprécie. Son amie, la plus jolie des jolies blondes, était donc prête à lui ajuster ces pantalons, si nécessaire, expliquant alors comment elle avait dû apprendre à se débrouiller assez temps, puisque ces parents adoptifs n'étaient pas très affectueux envers elle. À une époque, il aurait dit qu'elle fait bien pitié avec son vécu, mais bon, ça ne donne rien de toujours ressasser cela. Il en savait quand même de plus en plus sur le passé de Calista, qui semblait visiblement d'humeur très confidente aujourd'hui. Depuis le début de la journée, elle lui raconte toutes sortes d'histoire sur son passé, son vécue. Ça ne le dérange pas et puis il sent que c'est important pour elle de le faire. Alec de son côté est de nature plus discrète et il n'aime pas beaucoup parler de lui, alors ça l'arrange que les autres parlent d'eux.

-Un mal pour un bien comme on dit. Ok, je garde ça en tête. Si jamais j'en ai de besoin, je te ferai signe.

Alec n'est pas trop du genre à se gêner quand il s'agit de demander un coup de main. Non pas qu'il abuse et qu'il n'essaie jamais de faire des trucs lui-même, au contraire, mais il reconnait ces limites et comme il a longtemps étaient dans des équipes sportives, il sait que travailler à plusieurs, demander un coup de main, le travail d'équipe quoi, c'est une des clés pour réussir dans la vie. Puis, Calista de son côté sait déjà que si elle a besoin d'un coup de main niveau mécanique, elle peut aussi faire affaire avec lui. Plus tard, Alec mentionne qu'il va se coucher moins stupide, une autre expression et à ce que son amie répond, il comprend le mot "veuille", au lieu de "veille", mais c'est sûrement lui qui a mal entendu. Sourire amusé sur les lèvres, il rigole un peu plus quand elle dit qu'il n'est pas stupide. Bah non, enfin, il se considère dans la moyenne. Pas plus con, pas mieux non plus.

-Si je suis stupide, je le suis autant que toi.

Ajoute-t-il, toujours en rigolant. C'était drôle, voilà tout. Il considère qu'il a quand même beaucoup de chose à apprendre et puis, il est plus porté à être humble sur sa personne. Sans doute une remontrance de son éducation assez chrétienne merci. D'ailleurs, il fait encore ces prières avant de dormir. Ça ne sert peut-être à rien, mais lui, il trouve ça réconfortant. Par contre, une chose qui le fait rire, c'est quand son amie emploie un mot qu'on n'imagine pas nécessairement sortir de sa bouche, avec ces airs de fille de la route et tout ça. Pourtant si et il en profite pour la taquiner encore. Quand elle mentionne alors, sans fausse modestie, son sublime intellect, Alec roule des yeux mais n'ajoute rien. Valait mieux ne pas renchérir là-dessus, mais il trouvait ça bien comique.

Alec reconnait ensuite que ça fait un bon moment qu'il ne s'était pas "réchauffé". D'ailleurs, on peut y mettre l'adjectif et dire "je suis chaud", d'où il est, ce qui veut dire dans le fond "je suis presque ivre". Comme quoi il y a toutes sortes d'expressions qui existent. En tout cas, du côté de Calista, ça semblait remonter à loin et il eut un sourire, mais un petit regard intrigué aussi. Elle a bien dit qu'elle ne voulait pas en parler, mais d'habitude, quand les gens disent ça, c'est qu'ils pensent le contraire.

-Pourquoi? Ça fait si longtemps que ça toi aussi?

Elle avait bien gardé la bouteille de scotch jusqu'à aujourd'hui après tout. La bouteille d'ailleurs diminuait tranquillement, signe qu'ils continuaient de boire et voilà qu'ils se retrouvent, sans trop qu'il ne sache comment le sujet est arrivé sur la table de leur conversation, mais en tout cas, ils y étaient; les voilà qui parle de sa beauté. Calista parle de sa beauté comme d'un fait et il hausse des épaules. Peut-être qu'il est beau, mais ça ne changera pas grand chose à l'état actuel des choses han? Autrement dit, c'est triste à dire, mais être beau, convenable ou laid, c'est le cadet de ces soucis pour le moment. Alors il hausse des épaules. Remarquez ce n'est pas mauvais d'être avantagé par la nature non plus et il n'ira pas se plaindre.

-Je ne me suis jamais trouvé si beau moi...

Les gens passaient leur temps à le lui dire. Il est toujours resté sceptique, mais c'est aussi que pour lui, c'est un tant mieux, mai ça n'a pas une si grande importance non plus. Certains disent que la modestie rend les gens encore plus beau. Alec espère que c'est vrai, parce qu'il ne s'est jamais pris pour le nombril du monde et il ne croit pas être aussi beau qu'on le dit, bien qu'il soit capable de regarder son reflet dans le miroir, comme tout le monde. En tout cas, son amie en rajoute. Là, il commençait surtout à s'étonner de croire qu'il lui plait et que son amie confond un peu ces goûts avec ceux de la majorité.

-Dis tout de suite que c'est une anomalie que je sois encore célibataire... De toute façon, ce n'est pas vraiment la bonne saison pour tomber amoureux.

"Next thing you know, she's eaten by zombies". Comme dit la citation dans une série sur les morts-vivants. Bref, Alec ne se sent pas pressé d'être en couple, même s'il ne dirait pas non au fait de passer du bon temps avec une fille. En même temps, ça apporterait un peu de réconfort et de chaleur dans un monde mourant. Sans oublier qu'il adorait ça, les filles et que parfois, il en rêve encore. Bref, on ne change pas un homme. S'il avait été à l'université, s'il en avait eu le temps, il serait peut-être devenu un vrai charmeur avec toutes les filles à ces pieds. Il serait enfin devenu à l'aise, il aurait prit confiance, il ne serait plus vierge. Ah... le rêve. Alec prit une gorgée à cette pensée, comme pour lever son toast à celle-ci.

Ensuite, il se passe de drôles de choses dans l'appartement de Calista. D'abord, les deux se confient encore, parlent de leur passé, mais en prime, il semblait faire plus chaud. C'était dû à la chaleur, à l'alcool, mais à autre chose aussi. Ils étaient plus proches que jamais et Alec franchit une autre barrière en déposant un baiser sur la joue de son amie, qui semble alors réagir. Il pouvait presque la sentir bouillante maintenant. C'est lui qui lui faisait cet effet? Et qu'est-ce que ça signifie au juste? Ah mais elle était toute heureuse de l'avoir et ne percevant pas vraiment les sous-entendus qui s'y cachait peut-être, il eut juste un sourire bien heureux. Mis à part son sourire et son regard ancré dans le sien, il ne rétorqua rien. Pas vraiment le temps, parce qu'elle se lève comme un sping, un ressort et lui propose alors quelque chose à manger. Ah oui, pourquoi pas. Il était quelle heure d'ailleurs? Il jeta un petit coup d’œil à sa montre, tandis que son amie énumérait, presque nerveusement, la liste de ce qu'elle avait. Le jeune homme la fixait, un brin intrigué par ce changement subi d'attitude et se lève à son tour, son verre en main.

-Le chili ça l'air bien.

Et puis, c'est épicé et il aime ça ce qui est épicé. Il la suit donc avec la bouteille de scotch dans la cuisine, puisqu'il fallait bien déménager l'action dans cette pièce maintenant. Si elle a besoin d'un coup de main, il se tient prêt, mais faire à manger ces temps-ci n'est jamais bien compliqué, ce qui est un avantage pour les gens comme lui, qui ne sont pas des cordons bleus. Quand elle parle de la viande, Alec se met à saliver et on entend même son ventre qui gronde. Ça fait un moment qu'il n'a pas mangé, de un, de deux, il a toujours faim et puis, trois, comme elle parle de viande, il ne met pas de temps à se souvenir qu'il a faim et qu'il aurait bien envie d'un rôti de bœuf, un steak, n'importe quoi de succulent. Ils n'en ont pas à New-Eden? Faudrait qu'il demande à ces contacts. D'ici là, le chili, ce sera parfait. Une main sur son ventre, il s'excuse avec un petit air gêné, puis ajoute:

-C'est vrai? La dernière fois, moi, c'était dans un campement militaire, une vingtaine de jours après la contamination. Ils ont abattu les vaches d'un fermier du coin et on a mangé la viande. C'était tellement bon, bon sang. Si j'avais su que c'était la dernière fois que je mangerais de la viande, j'en aurais repris.

Il prend la bouteille de scotch, remplit un peu son verre, puis se tourne vers Calista.

-Tu en veux encore? Si ça continue, on va atteindre la moitié de la bouteille!

Si elle en demande encore, il la sert. De son côté, il semblait bien parti pour boire, mais il se dit justement que ce verre sera le dernier, sinon, il risque de commencer à perdre la carte et puis, l'alcool fort, ça peut faire effet quand on s'y attend le moins non? Il est peut-être même déjà trop tard. D'ailleurs, il ressent bien la chaleur de l'alcool et il est légèrement étourdi, mais ça va. Manger lui fera du bien d'ailleurs. Il va s'asseoir à table un peu, le coude sur celle-ci, une main contre le visage, il regardait Calista, le regard rêveur, un peu brumeux, dû à l'alcool sans doute.


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