Il ya une chose que j'avais appris suite aux différentes choses qui se sont passés dans ma vie mais aussi lors de la fin du monde et de mon arrivée dans New Eden ( qui n'a rien du Paradis ) c'est que la loi du plus fort prévaut toujours sur toutes les autres. Ou celle du mieux armé. A voir suivant les personnes et leurs visions des choses. En fait, être armé était égal à sécurité. Et depuis que je trainais à New Eden, j'étais devenu un mercenaire. Ma cible : Hélios. Avec moi pas de contrats, pas d'argent. Tant que cela touchait la corporation c'était gratuit. Bref, passons à autre chose un peu.

Je faisais une ronde dans le parc. J'étais pas un garde de la ville, mais je le faisais parce que je me sentais utile. Et puis si on pouvait les aider qu'un peu, cela rendait la ville plus sûre. Et les civils, que dire d'eux. La plupart ne sont pas d'ex militaires ni des mercenaires d'élite. Se défendre est un calvaire. Ils ont besoin de nous eux aussi.

J'avais amené avec un moi un sac à dos contenant le matériel de premier soin ainsi qu'un défibrillateur portable que je portais dans mon dos ( au cas où ) ainsi que des armes. Pour tout je possédais AEK-971 - fusil d'assaut russe - avec visée x4, lampe torche et lance grenades GP-30, Saiga 12K avec viseur holo russe, laser de visée et cartouche explosive de type FRAG ainsi qu'un pistolet MP443 tactique avec silencieux pour compléter mon arsenal du jour. J'étais en tenue de l'armée russe, plus précisément Spetsnaz. De loin, je vis que quelque chose n'allait pas. J'entendais une femme gueuler et une autre personne sur elle. Je courrais vers eux quand je vis l'éclat métallique de la lame d'un couteau. J'avais envie d'hurler mais je courrais. Quand j'arrivais il était déjà trop tard. Je fis rapidement le tour du périmètre pour le sécuriser et jeta mon sac au sol ainsi que mon fusil. Je me mis à genoux près de la jeune femme et vit le poignard dans son sein. J'avais peur. Je lui mis des baffes tout en lui intimant l'ordre de ne pas me lâcher. J'ouvris le sac et en sortit une couverture de survie que je posais sur elle puis l'enroulais délicatement à l'intérieur pour la protéger du froid. Je la pris dans mes bras et l'emmena directement dans le Humvee pour aller directement chez moi, a fond les gaz.

UNe fois chez moi, je la sortis de véhicule et elle dans mes bras, je dévalais les escaliers 2deux par deux pour la monter dans ma chambre et enlever tout mon attirail. En quelques minutes, ma demeure devint champ de bataille. J'enlevais la couverture pour mieux la soigner. J'examinais la blessure qu'elle avait à la poitrine et en conclut que son agresseur n'avait pas touché le cœur. Je poussais un soupir de soulagement. Je lui fis une injection de morphine puis retira doucement le couteau avant d'appliquer un bandage graisseux afin de recouvrir sa poitrine fait de gaze et de vaseline vu que je ne pouvais pas recoudre cette blessure. Puis je m'attaquais aux autres blessures. Pour la cuisse je fis la même que pour sa poitrine. Pour son épaule, elle devra être obligé de ne faire aucun effort tandis que j'appliquais là aussi un bandage pour cicatriser. Pour son flanc, je recousus et placa un bandage là aussi. Quand j'eus fini, je jetais les gants en latex puis partit dans la salle de bain pour me laver les mains et me rafraichir en me passant de l'eau froide sur la figure.

Je descendis dans la cuisine préparer à manger. Je laissais mon invitée se reposer tranquillement et bientôt le parfum des crêpes envahit la cuisine. Une bonne odeur.

Rien… le néant… Aucun rêve, aucun cauchemar… Juste une voix lointaine… Masculine… Rassurante… Si bien que quand la jeune femme s’ apprêtais à ouvrir les yeux… Il ne c’était écouler qu’une petite seconde… Pourtant alors qu’elle commençait à reprendre conscience elle ne sentait plus la fraicheur nocturne de la nuit sur sa peau. Elle ne sentait plus le sol dur, inconfortable et glacial dans son dos… Elle ne peinait plus à respirer… Certes elle sentait de la douleur… mais elle était largement supportable… Elle commença alors à ouvrir les yeux. Tout d’abord l’espace qui l’entourait ne pouvait être parcouru correctement par son champ de vision qui était flou et imprécis… Quand elle parvint à faire le point elle aperçue qu’elle n’était pas à l’endroit où elle avait perdu connaissance… Pire encore… Elle était dans un endroit qui lui était inconnu… Elle se redressa brutalement mais en eut le souffle coupé… Elle porta machinalement une main sur sa poitrine qui lui avait fait laissé échapper un petit gémissement de douleur… La dernière fois qu’elle était consciente elle était nue… La elle sentit sous sa main qui recouvrait sa poitrine une sorte de tissu. Quand elle baissa son regard elle vit que sa poitrine était bandé, tout comme son épaule, son ventre et sa cuisse… Quelqu’un l’avais soignée… Serrait-il possible que cette folle l’ai ramené chez elle, soignée pour s’amuser de nouveau avec elle… à cette idée un frisson la parcourra… Cette fois, hors de question qu’elle ne se laisse prendre par surprise… Bien sur Calista n’était pas saute, elle avait remarqué que cette pétasse devait avoir un sacré entrainement… Cali savait se battre et se défendre mais contre une personne entrainer comme l’autre blondasse… elle ne pouvait pas faire grand-chose… Mais au moins elle avait essayé !
Bon la première chose à faire était de se vêtir un minimum… Elle repéra une armoire dans la pièce et décida de s’y rendre… Elle ne pouvait pas se permettre de faire de mouvement brusque alors elle se laissa glisser jusqu’au bord du lit et se mit debout lentement en se tenant au rebord du lit. Quand elle voulu s’appuyer sur la jambe blessé elle fit la grimace… Cela ne faisait franchement pas du bien de compter sur la force d’une jambe à la blessure encore fraiche même si le poids de son petit corps menu était des plus légers ! De toute façon elle n’avait pas vraiment le choix… Il était hors de question qu’elle reste ici, disponible au bond vouloir de l’autre cinglée ! Elle fit donc un pas… puis deux… Elle serra les dents alors qu’elle boitait mais elle se rapprochait victorieusement de l’armoire qu’elle fini par ouvrir… Elle ne contenait pas grand-chose à première vu… Le peut qu’elle trouva n’avait rien de féminin…. Bien au contraire… Il n’y avait que des vêtements d’homme… Elle porta son choix sur une chemise qu’elle boutonna et sur un short qu’elle pu serrer avec un galon… Maintenant qu’elle était un minimum vêtue, elle resta pourtant immobile les yeux rivé sur le contenu du meuble… Pas un seul vêtement féminin… Serait-ce possible que se soit, le père, le frère, le cousin, le mec… de cette psychopathe ?

Elle fini par décidé de ne pas se poser des questions… Peut importe dans qu’elle chambre elle était… Elle allait en sortir ! Elle fouilla encore énergiquement l’armoire mais ne trouva aucune arme… Elle décida de passer à la chambre… Idem… Pire encore… Elle ne trouvait pas ses petits trésor à elle… Si cette malade lui avait pris… Elle a buterait avec encore plus de plaisir… Si y’ avait bien deux choses à elle qu’il ne fallait pas toucher c’était bien ces flingues et sa bécane !

Une bonne odeur vint lui titiller le nez… Elle en fit celle de bonne crêpe maison… Elle était bien consciente que ce n’était pas le moment de s’attarder sur ça mais bon dieu ce qu’elle avait faim… De toute façon elle était bien obligé de passer par la cuisine ! Visiblement il y avait quelqu’un et elle ne partirait pas d’ici sans ces armes ! Elle clopina jusqu’à la porte qu’elle entrebâilla tout doucement pour ne pas prendre le risque qu’elle grince… On est jamais trop prudent !

Quand elle sortit de la pièce et qu’elle se retrouva nez à nez avec la descente d’un escalier la jeune femme leva les yeux au ciel… Bah oui… c’est pas drôle quand c’est pas simple. Elle du descendre tant bien que mal en forçant sur sa jambe dont le bandage fut taché d’une ligne rougeâtre… A force de forcer dessus elle devait certainement avoir un peu écarté la blessure… Calista fit une toute petite pause une fois arrivé en bas juste le temps de se remettre de la douleur de sa jambe mais aussi de sa mâchoire qu’elle avait serrer pour se contrôler tellement elle avait mal… Elle suivit ensuite les crépitement qui venait de la cuisine… Elle osa un regard par la porte et y découvrit un homme de dos, devant les fourneaux… Le crépitements camouflaient chacun de ses mouvement ce qui lui permis de se diriger vers un des plans de travail et d’y prendre à couteau de bouché… Elle se posta alors derrière l’homme et lui posa rapidement la lame sur la glotte…

- Si tu bouge, tu n’auras jamais l’occasion de savourer tes crêpes…

Dit elle d’une voix menaçante à l’oreille de l’inconnu.

- J’ai quatre questions à te poser… Où suis-je ? qui es-tu? Où est la cinglé qui a joué au bouché sur moi mais la question qui est la plus importante… où sont mes armes !

Alors que je préparais mes crêpes, je sentis la lame d'un couteau sur ma gorge. Je poussais un soupir. Bon d'un côté je ferais pareil si j'étais dans un endroit inconnu, mais quand même il y a d'autres façons de remercier son sauveur que celle là. Que faire ? J'avais mon idée. Mais déjà je la laissais faire.

- Si tu bouge, tu n’auras jamais l’occasion de savourer tes crêpes…

Une voix menaçante mais rien qui me faisait peur. Aussi-je faisais semblant d'avoir peur et de me rendre en levant les mains. L'idée est de faire croire à son agresseur qu'il à l'avantage, alors qu'en fait pas du tout.

- J’ai quatre questions à te poser… Où suis-je ? qui es-tu? Où est la cinglé qui a joué au bouché sur moi mais la question qui est la plus importante… où sont mes armes !

Je lui répondrais un peu plus tard. Mais avant, la priorité était d'éviter de la blesser encore plus. Et de la désarmer avant qu'elle fasse une connerie. D'une pierre deux coups, je la désarmais, prit son couteau puis l'attrapa à la gorge avant de la faire s'asseoir sur la chaise et de ranger le couteau là où il devait être normalement.

- Connais toi toi-même avant de connaître ton ennemi. Art de la Guerre. Sérieusement, il faut que je t'apprenne les bonnes manières et surtout comment remercier la personne qui vient de te sauver la vie. Et puis faut pas jouer avec les couteaux, tu peux te blesser avec. Surtout toi sans entraînement préalable. Et puis ce serait dommage de gâcher de bonnes crêpes avec du sang.

Un sourire amusé.

- Pour répondre à tes questions, tu es chez moi, je m'appelle Aleksander Loskov, la cinglée qui t'a massacrée a fui quand je suis arrivé et travaille apparemment pour Hélios et tes armes sont dans le salon un peu plus loin. Au fait, je suis un ex des Forces Spéciales Russes, mercenaire à temps plein. Maintenant à moi de poser des questions. Qui es tu ? Qu'est ce que tu foutais dans le parc ? Et surtout, pourquoi te balader avec un tel arsenal quand tu sais pas t'en servir ? Et une dernière petit chose....Si tu crois pouvoir partir d'ici dans l'état dans lequel tu te trouves, tu peux te mettre le doigt dans l'œil, que ce soit bien clair entre nous...

Calista était blanche… Pas de peur… Pas de colère… quoi que un peu quand même… Mais surtout c’était la douleur qui influait sa pigmentation ! Elle avait la lame posé sur la gorge de l’inconnu pourtant elle se montrait fébrile… il faut dire qu’elle tenait l’arme de son bras blessé… La pauvre enfant était une vrai passoire vivante…
La jeune femme se teint sur ses gardes mais regarda les mains de l’homme se lever…

- Tout doux…

Dit elle pour le prévenir de ne pas faire de mouvement brusque. Il s’exécuta… Bien elle avait quelques questions à lui poser maintenant. Elle le fit donc mais malheureusement les réponses ne vinrent pas de suite. Au lieux de cela, d’un mouvement très rapide et assuré l’homme la bouscula, la désarma et l’immobilisa en lui empoignant son fébrile coup de sa main imposante… Calista essaya bien de gigoter mais ses blessures la rappelèrent à l’ordre… Elle avait déjà pas mal tirer sur la corde sensible… Elle risquait de rompre… Comme un pantin elle se laissa asseoir sir la chaise… Elle avait été pris d’un étourdissement alors que son bras était en l’air, permettant d’avoir la lame du couteau sur la pomme d’Adam de cet homme qui était loin d’être chétif… Une était baraqué et vraiment grand comparé à elle. Aussi la blessure était tendu à son maximum, des perles de sueurs suintaient sur son front… Aussi quand il la bouscula il ne peina pas à la contrôler, déjà en temps normal il n’aurait pas vraiment subit de difficulté mais là, il aurait suffit qu’il souffle dessus pour qu’elle s’écroule… Une fois assise elle reprit ses esprits alors qu’il lui faisait face… Pourquoi les psychopathe était toujours, ou souvent du moins, des hommes vraiment séduisants… C’est gâcher la marchandise tout de même… Quoi qu’il en soit, charmant ou pas… la prochaine fois la lame ne se contentera pas de se poser sur sa gorge… Elle attendrait qu’il baisse sa concentration… Elle n’avait pas d’autre moyen pour avoir une faible esquisse d’avantage sur lui… Bref pour le moment elle n’avait d’autre choix que de l’écouter…

Alors que cet homme entamait un monologue la jeune femme fronçais de plus en plus les sourcils et le démon lui montais en elle… Mais pour qui se prenait il celui là… GI Joe de mes fesses… Ainsi il était son sauveur… Et bien… Elle aurait du peut être crever… Elle sentait que devoir se farcir se gros tas de muscles serait plus atroce que toute les tortures de cette blondasse… Elle se contenta de serrer les mâchoires alors qu’il lui souriait tout satisfait de lui… Elle n’avait qu’une seule envie c’était de lui sauter au dessus pour lui planter ses griffe dans sa face d’imbécile… Heureusement, elle se détendit un peu quand il décida de répondre à ses multiples questions.

Elle prenait des notes imaginaires… Bien… Le soldat en plastique digne de Toy Story, alias super mercenaire, c’était Aleksandre, la truie travaillait pour Hélios et la meilleure nouvelle du moment était que ces armes n’était pas loin… Bien. C’était à lui de lui poser des questions… Il avait répondu au sienne… elle serait réglo et ferait de même… Pourtant c’était pas l’envie de l’envoyer promener qui lui manquait avec ses remarques à la con… Pourtant il avait raison sur une chose… Elle ne pourrait pas quitter les lieux dans l’état ou elle était… Elle avait déjà fait un effort sur humain pour quitter le lit, s’habiller et descendre un escalier…

- Déjà le power ranger il va se retirer son balais des fesses car le manche à tendance à lui titiller le cerveaux le faisant divaguer sur un égaux sur dimensionné…

Elle mit une main devant elle, à plat dans le vide pour ponctuer ce qu’elle allait dire…

- J’espère que je t’ai pas trop fait mal à la tête avec tous les mots compliqués que je viens d’employer…

Elle s’adossa alors correctement au siège et laissa pendre ses bras… De toute faon elle n’avait que cela à faire puisqu’elle ne pouvait ni lui échapper… ni partir alors qu’elle ressemblait à un steak haché…

- Si c’est vraiment toi qui m’a sauvé… Je suppose que je devrais te remercier mais rien que d’avoir fait ta bref connaissance maintenant ne m’en donne pas vraiment l’envie… Tu aurais réagis pareil si tu t’étais réveillé dans une maison inconnu… avec un homme que tu ne connais pas… et puis…

Elle se frotta la gorge…

- C’est pas comme ça qu’on traite ses invités…

Dit elle en levant les yeux au ciel… Elle fini par expirer bruyamment… Avant de reposer le regard sur lui.

- Je m’appelle Calista Damon… Ce que je foutais dans se parc ne te regarde absolument pas et pour ta gouverne je sais très bien me servir de mes armes… C’est pas parce que j’ai pas la carrure d’un minautore comme toi et que j’ai pas subit un super entrainement de la mort qui tue que je ne sais pas me défendre… Je ne suis pas un soldat… Je suis un civil et je me bats comme je peux et s’il n’y avait que ses zombie à la con je m’en sortirais très bien… Mais face au malade d’hélios super entrainer… je ne peux pas grand-chose…

Devoir le reconnaitre n'était vraiment pas facile pour elle... Mais il fallait bien voir les chose en face...

- Déjà le power ranger il va se retirer son balais des fesses car le manche à tendance à lui titiller le cerveaux le faisant divaguer sur un égaux sur dimensionné…

Elle mit une main devant elle, à plat dans le vide pour ponctuer ce qu’elle allait dire…Aleksander la laissa faire, tant que cela l'amusait. A vrai dire, il était désolé. Il était parti sur de mauvaises bases avec elle mais ne laissa rien paraître...

- J’espère que je t’ai pas trop fait mal à la tête avec tous les mots compliqués que je viens d’employer…

- Toi et moi sommes partis sur de mauvaises bases....Excuse moi d'être aussi bourru, c'est que j'ai plus l'habitude de la compagnie féminine chez moi...Milles excuses

Aleksander la regarda sans rien dire s’adosser alors correctement au siège et laisser pendre ses bras… De toute faon elle n'avait pas le choix, elle ne pouvait m'échapper… ni partir alors qu’elle ressemblait à un steak haché…

- Si c’est vraiment toi qui m’a sauvé… Je suppose que je devrais te remercier mais rien que d’avoir fait ta bref connaissance maintenant ne m’en donne pas vraiment l’envie… Tu aurais réagis pareil si tu t’étais réveillé dans une maison inconnu… avec un homme que tu ne connais pas… et puis…

- Je t'ai sauvé c'est le principal....Et pour tout te dire j'aurais agi comme toi si j'aurais été à ta place. Mais avant de nous porter de mauvais jugements, on devrait plutôt faire connaissance non ? Vu que tu vas passer un moment ici....

Elle se frotta la gorge… Il y était allé fort avec elle. Et commença à le regretter. Déjà qu'elle était mal, il aurait pu y aller plus doucement. Mais non et c'était plus fort que lui...

- C’est pas comme ça qu’on traite ses invités…

- Désolé pour ta gorge, mais c'était pour t'éviter de faire une connerie.

Aleksander était vraiment désolé. Il la laissa parler. Il fallait qu'il s'explique.

- Je m’appelle Calista Damon… Ce que je foutais dans se parc ne te regarde absolument pas et pour ta gouverne je sais très bien me servir de mes armes… C’est pas parce que j’ai pas la carrure d’un minautore comme toi et que j’ai pas subit un super entrainement de la mort qui tue que je ne sais pas me défendre… Je ne suis pas un soldat… Je suis un civil et je me bats comme je peux et s’il n’y avait que ses zombie à la con je m’en sortirais très bien… Mais face au malade d’hélios super entrainer… je ne peux pas grand-chose…

Aleksander sourit. Il savait que même si c'était vrai, elle possédait un entraînement vraiment basique. Devoir reconnaitre ses faiblesses n'était facile pour personne... Mais il faut bien voir les chose en face...

- Enchanté de faire ta connaissance Calista. Je vais te parler de moi un peu, si tu me laisses parler de moi et que tu le veux bien. Comme tu le sais, je m'appelle Aleksander Loskov. Ma vie n'est pas heureuse loin de là. J'ai perdu mes parents à cause des Tchetchènes, finissant orphelin à 6 ans et j'ai connu la rue. Ce que tu peux imaginer de pire je l'ai vécu et c'est la vérité. J'ai perdu ma femme et mes deux filles à cause d'Hélios. La corporation leur a ôter la vie par ma faute. Tu te rappelles ce qui s'est passé à Moscou ? Tout est parti de là...J'ai commencé à mener une guérilla contre eux qui s'est soldé par leurs morts....

Aleksander ne put plus continuer....Les larmes aux yeux, il dut détourner le regard pour ne plus regarder Calista droit dans les yeux...

Calista était complète excédé par le comportement hautain de chevalier sans tête… Il se foutait ouvertement d’elle en lui disant qu’elle aurait se blesser avec l’arme qu’elle tenait… Pourtant elle c’était servie de bien des armes en si peu de temps… Quand votre vie est en jeu on prend tout ce qui nous tombe sous la main… même une tondeuse à gazon devient envisageable si cela nous donne la moindre chance de survie ! Enfin bref tout ça pour dire que oui elle n’avait pas son niveau mais inutile de la prendre pour une incapable ! La jeune femme détestait être rabaissée de la sorte… Elle le lui montra d’ailleurs dans les réponses qu’elle lui fournit ensuite. Il était important pour elle de démontrer à cet homme que ce n’était pas parce qu’elle n’était pas comme lui un soldat et de sur croix une femme qu’elle en avait la langue dans sa poche. Elle fut aussi cassante de lui. Le taquinant sur ses gros biscottos avec son intellect sous développé… Peut-être vit -il qu’il avait poussé le bouchon car ce qu’il lui répondit ne fit pas sur le même ton…

Il se qualifia comme quelqu’un de bourrue… *non tu crois* pensait elle… *un Grizzly aurait affamé ayant la rage aurait été moins agressif que toi si je lui avais fait un câlin déguisé en saumon…* Calista se contenta de penser ses mots après tout il était en train de lui présenter ses excuses… sa gentillesse soudaine ne voulait pas dire qu’elle lui ferait confiance… Il lui avait dit qui il était mais ce n’était pas pour ça qu’il lui avait dit la vérité… Peut-être même était-il de mèche avec cette garce qui lui avait fait vivre un véritable enfer… Peut-être qu’à eux deux, ils comptaient lui faire vivre un véritable enfer… Un jeu psychotique et pervers… quoi qu’il en soit il aurait pu lui prétendre qu’il était Jésus réincarné tant qu’il n’aurait pas marché sur l’eau elle ne l’aurait jamais cru… Elle n’était pas comme les autres cette demoiselle… Pour elle tout le monde était coupable jusqu’à preuve du contraire… C’est ce que la vie lui avait appris. D’ailleurs elle lui témoigna du fait qu’elle se méfiait toujours de lui et n’était toujours pas prête à lui tourner le dos en toute confiance… Bien sûr qu’il aurait réagi pareillement si il avait été à sa place et il le reconnu d’ailleurs. Oui elle passerait un moment ici car elle n’avait pas le choix… Mais cette perspective ne semblait le déranger… Pourtant il ne la connaissait pas non plus… Elle aurait pu être n’importe qui… S’il pouvait lui mentir… elle aussi aurait très bien pu le faire ! Elle décida de baisser un peu sa garde, cela l’amènerait à le connaitre d’avantage… En savoir plus sur lui serait peut être très utile le moment venue… Et puis de toute manière dans l’état ou elle était-elle finirait par succomber et avoir besoin de repos ça garde alors s’en retrouverais réduit à néant… alors maintenant ou plus tard… Elle lui fit remarquer qu’il n’y avait pas été de main forte avec elle… Il s’excusa… elle finit par se présenter… Après l’avoir étranglé voici qu’il utilisait le langage de politesse en lui disant qu’il était enchanté… * laisse-moi le temps de savoir si oui ou non je le suis aussi…* pensa-t-elle alors qu’il décidait de lui parler de lui. Au fur et à mesure qu’il lui comptait sa biographie son teint devint de plus en plus pâle… Elle crut même voir naitre en ces yeux une humidité larmoyante… Le fait qu’il détourna le regard le lui confirma.

Calista se sentit alors très mal à l’aise. Soit ce mec jouait extrêmement bien la comédie, sois il n’était pas le aussi sans cœur qu’elle le croyait… Parfois les hommes les plus charpentés et bourrus étaient aussi les plus sensibles…

- J’ai connu la tristesse de l’orphelinat… à plusieurs reprises… Je ne me faisait pas aux familles qui me prenaient chez eux… Elles n’étaient jamais aussi bien que celle que j’avais perdue… Si j’avais su jamais je ne me serais montré aussi tête dure…La dernière famille où je suis resté m’avait fait vivre l’enfer… J’étais battu par mon père adoptif et sa compagne m’ignorait complètement… De nature violente et solitaire je n’avais pas d’amis… sauf un qui se présenta à moi, il m’apprit à me battre… Boxe de rue… Quand mon père adoptif voulu de moi bien plus qu’un corps à frapper… j’ai été prise par un excès de rage et je l’ai buté sous les yeux de sa femme… quand elle a voulu appelé les flics je lui ai rafraichit la mémoire en lui montrant toutes les traces que cette raclure avait fait son mon corps… brulure de cigarette, ecchymose… cicatrice… Elle fut certainement prise de regret et m’a laissé m’enfuir… l’homme qui m’avait appris à me battre et qui était devenu mon meilleur et seul ami m’a aidé à avoir une nouvelle identité, une nouvelle vie… Il était tout ce que j’avais et c’est putain de zombie me l’on prit… j’ai dû le refroidir moi-même pour me sauver la vie alors qu’il était devenu l’un des leurs…

Elle eut un sourire mélancolique…

- Visiblement on a eu chacun notre lot de bonheur… se qui explique ta brusquerie… et moi mon impolitesse à l’hospitalité…

La jeune femme se détendit alors. Elle ne lui faisait toujours pas confiance mais ne se sentait pas non plus menacé… D’ailleurs elle allait le lui dire.

- Tu m’as parlé de toi, je t’ai parlé de moi… Mais l’un de nous deux à peut-être

mentit… je ne suis pas du genre à offrir ma confiance comme ça… Ne le prend pas pour toi mais je me méfis de tout le monde c’est m’a vie qui me l’a appris… Pourtant je n’ai pas le choix je vais devoir faire avec je ne peux pas bouger d’ici… et de toute façon si tu n’es pas celui que tu prétends tu seras assez punis de devoir m’avoir sur le dos… je ne suis pas facile à vivre ! vraiment… tu m’as sauvé la vie mais tu penseras peut être me la reprendre à la fin…

J'avais beau être un soldat et un assassin, j'étais aussi un homme. J'ai beau avoir eu le meilleur entraînement au monde et être un des meilleurs soldats au monde, j'avais un cœur. Mélancolie quand tu nous tiens. Laissez moi vous parler de mon passé et je craque. Un bonheur lointain, un passé tragique et un futur incertain. Voilà en quoi se résume ma vie. Voilà pourquoi je vis au jour le jour. Elle me parla d'elle tandis que les larmes aux yeux, de vrais larmes, je détournais le regard. Un moment. Puis je la regardais de nouveau, les yeux rouges, droit dans les yeux. Un passé quasi-identique...Et un sourire triste trouva naissance sur mes lèvres.

- J’ai connu la tristesse de l’orphelinat… à plusieurs reprises… Je ne me faisait pas aux familles qui me prenaient chez eux… Elles n’étaient jamais aussi bien que celle que j’avais perdue… Si j’avais su jamais je ne me serais montré aussi tête dure…La dernière famille où je suis resté m’avait fait vivre l’enfer… J’étais battu par mon père adoptif et sa compagne m’ignorait complètement… De nature violente et solitaire je n’avais pas d’amis… sauf un qui se présenta à moi, il m’apprit à me battre… Boxe de rue… Quand mon père adoptif voulu de moi bien plus qu’un corps à frapper… j’ai été prise par un excès de rage et je l’ai buté sous les yeux de sa femme… quand elle a voulu appelé les flics je lui ai rafraichit la mémoire en lui montrant toutes les traces que cette raclure avait fait son mon corps… brulure de cigarette, ecchymose… cicatrice… Elle fut certainement prise de regret et m’a laissé m’enfuir… l’homme qui m’avait appris à me battre et qui était devenu mon meilleur et seul ami m’a aidé à avoir une nouvelle identité, une nouvelle vie… Il était tout ce que j’avais et c’est putain de zombie me l’on prit… j’ai dû le refroidir moi-même pour me sauver la vie alors qu’il était devenu l’un des leurs…

Elle eut un sourire mélancolique… Je le lui rendis. Elle avait un passé difficile elle aussi. Si la vie est injuste, elle ne l'est pas qu'avec moi. Alek réveille toi, il n'y a pas que toi sur cette putain de planète.

- Visiblement on a eu chacun notre lot de bonheur… se qui explique ta brusquerie… et moi mon impolitesse à l’hospitalité…

Je vis que la jeune femme se détendit alors. Elle ne me faisait pas confiance, j'avais une porte ouverte.

- Tu m’as parlé de toi, je t’ai parlé de moi… Mais l’un de nous deux à peut-être

-Mentit ?

Un sourire naquit sur mon visage. Un vrai, chaleureux cette fois. Je me levais pour partir dans le salon, récupérer portefeuille et un dossier. Puis je revins dans la cuisine. Je posais le dossier qui contenait les coupures de journaux de la tuerie mais aussi d'autres sur l'affaire du " Mastodonte " sur la table et ouvrit mon portefeuille pour sortir trois photos.

-Peut-être que cela te fera changer d'avis...Et si jamais cela ne suffit pas...

Il retira son t-shirt pour lui montrer tous ses tatouages mais surtout le Jillian tatoué sur son cœur et les prénoms Atalante et Eléanore sur ses avant bras.

-Un menteur ne ferait jamais tatoué le nom de ses filles ou de sa femme décédée sur le corps....Surtout pour les honorer. J'ai juré sur leur tombe par mon sang que je les vengerais. Qu'Hélios paiera....Pour elles mais toutes les vies que la corporation a prise. Il y a une justice en ce monde...La seule qui prévaut sur toutes les autres....La loi du Talion. Œil pour œil, dent pour dent.

Aleksander compléta la phrase de Calista qui était resté inachevé… et oui il n’était pas impossible qu’il lui ait mentit et comme il ne la connaissait pas… Il n’était pas impossible qu’elle n’ait fait de même… il lui offrit alors un large sourire franc, chaleureux… Calista était très étonné qu’il puisse en être capable… Effectivement, il était partit sur de mauvaise base tout les deux… Il n’était peut être pas ce qu’il avait paru être… Seul le fait de le connaitre mieux le définirait… Dommage qu’il ne souriait pas plus souvent comme cela… Cela redoublait son charme… En même temps si ce qu’il avait dit était vrai, la vie ne lui avait vraiment pas donné de raisons de le faire… Il se leva alors et disparu dans l’embrasure de la porte et quand il réapparu peu de temps après ce fut avec un dossier à la main et un porte feuille, son porte feuille sans doute… Il posa le tout sur la table… Il se saisit de son porte feuille pour en sortir trois photos, après avoir disposé des coupures de journaux devant elle alors qu’il lui expliquait que c’était pour lui prouver son identité… Elle baissa le regard sur les photos ou trônait deux jolies petites filles et une femme à la beauté indéniable… Elle ne s’attarda pas vraiment sur les coupures de journaux en revanche… De toute façon elle n’en n’eut pas vraiment le temps car Alek anticipa la réaction de la jeune femme, au cas ou si tout cela n’était pas suffisant il avait d’autres preuves à l’ appuis. Il retira son T-shirt et la jeune femme eut le réflexe de baisser son regards sur ses mains qui avaient pris place, les doigts entremêlés, sur ses genoux. La jeune femme avait, certes, une grande gueule… Mais elle n’en était pas moins respectueuse et très pudique… ce n’est pas parce qu’on vis dans un monde chaotique qu’il faut se montrer dépraver sous tout les poings de vie et un minimum correcte… Cali était très à cheval sur les principes et les valeurs… Quand il reprit la parole elle compris qu’elle n’avait pas d’autres choix que de relever son regard pour se rendre compte par elle-même de ce qu’il racontait… Effectivement un prénom trônait sur son cœur… Jillian… Et Atalante et Eleanore étaient écris sur ses avants bras…

C’est vrai qu’elle devait bien admettre que le plus astucieux des menteurs n’irait pas jusque là dans son art… Jusqu’à se tatouer le nom de personne inventer juste pour qu’une simple personne… surtout elle… qui ne possédais rien qu’il aurait pu convoiter, tombe dans son piège…

Calista regarda l’ensemble de preuve qu’il lui avait fournit…

- Bien… il semblerait que tu sois bien celui que tu prêtant être…

Elle lui offrit un sourire désolé, par avance à ce qu’elle allait dire…

- Mais comme je te l’ais… Je ne suis pas du genre à donner ma confiance facilement… ET je le répète n’y vois rien de personnel car je suis comme ça avec tout le monde… Je sais qui tu es maintenant… Et je te promets de ne plus essayé de t' égorger gratuitement comme tout à l’heure…

Dit elle en désignant du menton l’endroit où ils se tenaient tout deux encore quelques minutes plus tôt.

- Juste que je suis quelqu’un de mystérieux et de secret de nature… et encore je t’en ai révélé beaucoup sur moi… en général je ne le dis que longtemps après avoir rencontré la personne… Si je juge que je peux lui confier un bout de mon histoire…

Elle sourit d’un air amusé en levant les yeux au ciel…

- Tu n’a vraiment pas choisit de sauver la meilleure des damoiselles en détresse…

Elle laissa échapper un rire léger alors que l’homme était toujours debout à côté d’elle, torse nu… Alors qu’elle appréciait son corps à la volé (la nature nous a donner des yeux, à quoi cela sert-il si ce n’est pas pour profiter des choses agréables à regarder) d’un regard discret… Elle se stoppa net… Elle avait vu les tatouage tout à l’heure mais n’avait pas fait attention aux restes… Elle se leva lentement et tendit un index curieux… Il se posa sur la boursouflure d’une ancienne blessure sur le torse du soldat… Il ne restait plus aujourd’hui qu’une énorme cicatrice. Elle commença par le haut de celle-ci qui se trouvait à quelque centimètre du tatouage et l’efflora toute entière jusqu’au nombril… Ceci fait elle passa à la suivante… Elle était complètement absorbé par ce qu’elle faisait en oubliant même totalement Alek qui devait la prendre pour une cinglé… Elle passa par celle qu’il avait dans le dos… les bras… elle savait bien sur qu’il devait y en avoir bon nombre d’autres encore dissimulé par les autres tissus qui le couvrait encore…
Elle se posta alors de nouveau devant lui et porta machinalement sa main à son épaule blessé… Elle la fit glissé en la resserrant en forme de poings jusqu’à se que celui si se place contre son autre blessure… à la poitrine… Elle avait un regard triste… dans le vague…

- Les combats, que l’ont à demandé ou non, laisse toujours des traces… certaines traces vont mieux à certains que d’autres…

Elle croisa les bras sur sa poitrine alors qu’elle écarquillait les yeux…

- Je… moi aussi… est-ce que j’aurais les même marques que toi…

Calista n’était pas du genre à se soucier de son physique au point d’en être hystérique comme certaines… Mais elle n’en n’était pas moins une femme… Une femme qui a peur de ne plus être désirable à cause d’horrible trace sur son corps porcelaine… Elle sursauta se rendant compte qu’il aurait pu prendre mal ce qu’elle venait de dire…

- Je veux dire… elles te vont très bien, même si tu t’en serrais volontiers passé… mais… je veux dire… sur une femme… enfin… tu comprends… non ?...

La jeune femme sentit le rouge lui monter aux joues…

- Tes crêpes sont en train de méchamment brûler…

Dit elle en voyant une fumée noire s’échapper de la poile en louant le ciel de lui avoir envoyé une diversion pour la faire taire…

J'avais fourni toutes les preuves sur ce que je lui racontais. La balle était dans son camp. C'était à elle de décider si j'étais digne de confiance ou non. Je ne pouvais rien faire de plus. A part attendre...Quand j'enlevais mon t-shirt, la jeune femme eut le réflexe de baisser son regards sur ses mains qui avaient pris place, les doigts entremêlés, sur ses genoux. Ainsi, la jeune femme était peut être grande gueule mais elle était pudique et sûrement timide. Intéressant. Je n'étais pas dépravé, juste que mes tatouages racontaient d'une façon mon histoire, ma vie. Puis elle regarda mon corps, mes tatouages. En la voyant me regarder ainsi, je me doutais bien qu'elle devait s'admettre que le plus astucieux des menteurs n’irait pas jusque là dans son art… Jusqu’à se tatouer le nom de personne inventer juste pour qu’une simple personne… surtout elle… qui ne possédais rien qu’il aurait pu convoiter, tombe dans son piège… Puis elle regarda l’ensemble de preuve qu’il lui avait fournit…

- Bien… il semblerait que tu sois bien celui que tu prêtant être…

Elle lui offrit un sourire désolé, par avance à ce qu’elle allait dire… Et comme si je le savais par avance, je ne me fis pas de faux espoirs sur ce qu'elle allait me dire. Aussi simple que ca.

- Mais comme je te l’ais… Je ne suis pas du genre à donner ma confiance facilement… ET je le répète n’y vois rien de personnel car je suis comme ça avec tout le monde… Je sais qui tu es maintenant… Et je te promets de ne plus essayé de t' égorger gratuitement comme tout à l’heure…

Elle me dit cela en désignant du menton l’endroit où ils se tenaient tout deux encore quelques minutes plus tôt.

- Juste que je suis quelqu’un de mystérieux et de secret de nature… et encore je t’en ai révélé beaucoup sur moi… en général je ne le dis que longtemps après avoir rencontré la personne… Si je juge que je peux lui confier un bout de mon histoire…

- Si tu en as dévoilée autant sur toi c'est que tu me juges digne de confiance... En soit c'est déjà honorable.

Puis elle sourit d’un air amusé en levant les yeux au ciel… Je lui répondis par un sourire

- Tu n’a vraiment pas choisit de sauver la meilleure des damoiselles en détresse…

- Je t'ai sauvée c'est le principal. Tu ne mérites pas de mourir surtout si jeune. Et ne me dis pas que tu l'es pas.

Elle laissa échapper un rire léger alors que j'étais toujours debout à côté d’elle, torse nu… Alors qu'elle regardait mon corps d’un regard discret… Elle se stoppa net… Elle avait vu les tatouage tout à l’heure mais n’avait sûrement ce qu'ils cachaient… Elle se leva lentement et tendit un index curieux… Qui se posa sur la boursouflure d’une ancienne blessure sur mon torse… Il ne restait plus aujourd’hui qu’une énorme cicatrice. Elle étudia les cicatrices de mon torse, mon dos, mes bras… Elle était tellement absorbée par mes cicatrices qu'elle ne se souciait même plus de moi... Et pendant un temps je la prenais pour une folle à agir ainsi en sachant pertinemment que j'en avais encore d’autres encore dissimulé par les autres tissus qui me couvrait encore… Alors, elle se posta alors de nouveau devant moi et porta machinalement sa main à son épaule blessé… Elle la fit glissé en la resserrant en forme de poings jusqu’à se que celui si se place contre son autre blessure… à la poitrine… Elle avait un regard triste… dans le vague…

- Les combats, que l’ont à demandé ou non, laisse toujours des traces… certaines traces vont mieux à certains que d’autres…

J'eus un sourire triste

- Nous avons tous nos cicatrices....Visibles ou non... Physiques ou morales

Elle croisa les bras sur sa poitrine alors qu’elle écarquillait les yeux…

- Je… moi aussi… est-ce que j’aurais les même marques que toi…

Elle avait peur des marques sur son corps... Aleksander imaginait bien les marques sur son corps jeune et de porcelaine. Une image horrifique. Il espérait qu'elle n'aurait plus rien.

- Je veux dire… elles te vont très bien, même si tu t’en serrais volontiers passé… mais… je veux dire… sur une femme… enfin… tu comprends… non ?...

Je vis la jeune femme rougir

- Tes crêpes sont en train de méchamment brûler…

Je me retournais et arrêta les crêpes alors qu'une fumée noire s'échappait de la poêle.

- Je suis bon pour en refaire....ca te dis de manger avec moi ?

Je refis des crêpes. Il fallait ne plus parler des cicatrices et lui changer les idées. Plus tard nous mangeâmes ensemble et pendant près d'un mois j'étais avec elle à la soigner et l'entraîner à se battre. Les balbutiements de l'entraînement. Le basique. Il ne se passait pas une journée sans coups de gueule ni engueulades. Cela d'un côté avait l'avantage de rythmer ma journée jusqu'au moment ou l'on se réconciliait. Et on se réconciliait toujours, tels deux amis qui se connaissaient depuis des années.

Jusqu'au jour où, à cause de ses remarques désobligantes et connes, un propos sur lequel elle avait touchée sans le vouloir une corde sensible, je finissais par la baffer. Un geste que j'ai regretté mais nécessaire. Elle voulait partir d'ici, je ne pouvais la retenir. Sauf que ce jour-là, tout allait basculer pour nous deux...

Aleksander pensait que si la jeune femme en avait dévoilé autant sur elle en aussi peut de temps c’était parce qu’elle avait un minimum de confiance… et bien pas du tout ! Il lui avait parlé de lui, elle avait fait de même pour lui faire voir qu’elle n’avait pas eut une enfance heureuse et qu’elle n’avait pas hésité à touer pour se protéger… S’il faisait un geste déplacé en vers elle… elle n’hésiterait pas non lui à le refroidir sans aucun état d’âme… Bref elle préféra le laissé penser ce qu’il voulait après tout… Elle fini également par lui hausser les épaules quand il lui dit qu’elle ne méritait pas de mourir aussi jeune… La jeune femme partit alors à la contemplation des cicatrice du soldat et fini par ce demander si elle garderait le même genre de cicatrices… D’ailleurs elle s’embrouilla plus au moins en voulant le lui demander. Grâce à dieu elle trouva une diversion grâce au crêpes qui brulaient dans la poêle.

En effet il était bon pour en refaire et lui demanda si elle voulait manger avec lui. Elle hésita et son ventre décida de parler pour elle en gargouillant d’une façon très sonore…

- Si tu promets de ne pas faire brûler les prochaines…

Dit elle en levant les yeux au ciel et en retrouvant sa place sur sa chaise. C’était une rencontre vraiment très mouvementé il fallait bien l’avouer… Mais il en fut autant tout au long du mois qui s’écoula ensuite. Alek la soigna et la cicatrisation se passa plutôt bien… Calista fut soulager de voir que son corps ne serait pas les ruines d’un champ de bataille comme elle avait pensé… Ces cicatrices étaient acceptables. Il fallait bien avouer que son sauveur avait tout fait pour qu’elle le soit… Celle à la poitrine était la seule dont elle s’occupait elle-même ! Une fois qu’elle pu, il commença à l’entrainer pour se battre avec un peu plus d’expérience. Il commença par les bases… Il s’énervait tout le temps car elle lui posait toujours tout un tas de questions dont la réponse pour lui était logique… Mais pas pour elle, ce n’était pas un soldat !! Aussi vu qu’elle avait un fort caractère cela partait toujours en dispute… Il passait autant de temps à se prendre la tête qu’a rire ensemble…
Sauf qu’un jour… une dispute bouscula leur vie………

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Un mois plus tard
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Alors que Calista sortait de la salle de bain dans un peignoir elle se dirigea dans la chambre d'ami, qui était devenu sa chambre, pour se vêtir et descendre prendre son petit déjeuner. Alek avait trouvé des habits féminins qu'il lui avait ramené... Elle ne supportait plus de lui piquer ses chemises... ELle enfila un débardeur blanc sur un pantalon de jogging et enfila une paire de tennis. Elle rassembla ses cheveux en une queue de cheval assez haute puis sortie de la pièce pour se diriger vers la cuisine ou devait se trouver son sauveur qui était toujours le premier en bas.

Elle trouva Aleksander complètement dépité assis à la table de la cuisine… Il lui tournait la dos... La jeune femme s'arrêta dans l'embrasure de la porte... Sa bonne humeur avait disparu et la tristesse c'était peins sur son visage. Elle savait que c’était un jour assez spéciale… C’était le jour de l’anniversaire de sa fille ainée… Un jour qu'il ne fâterait plus jamais avec cette enfant... ni celui de sa cadette ou encore de sa femme... Elle comprenait que son entraineur est le cœur au ralentit aujourd’hui… Aussi décida t’ elle de la secouer un peu pour lui faire penser à autre chose… Elle n'aimait pas le voir dans cette état là... Elle se força de prendre un ton et une mine enjoué et fit son entrée en fanfare dans la pièce.

- Essais de sourire pour voir… c’est juste pour savoir si tu te rappelles comment on fait… Tu sais même les ours sourient… regarde Balow dans le livre de la jungle… Il est vraiment plus fun que toi !

Dit elle en se dirigeant vers un placard pour prendre deux tasses afin d’y servir le cafés. C’était une petite taquinerie comme elle avait l’habitude de lui lancer… d’ailleurs c’était devenu un jeu, c’est à celui qui sortirait la plus drôle vacherie… ça n’allait jamais bien loin et puis c’était leur manière à eux de se dire qu’ils s’appréciaient au bout du compte !
Sauf que cette fois, il ne le prit pas comme d’habitude…

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Un mois plus tard
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Cette journée n'était pas comme les autres. Et n'aurait plus jamais le même goût maintenant que celles à qui était dédiée cette journée étaient parties loin d'ici. Je devais sûrement les dégouter alors qu'elles me regardaient de là-haut. Tout cela me dépitait et brisait un moral déjà fragilisé. Et puis...je n'arrivais pas à en faire le deuil....Pour moi, leur mort était de ma faute. Je serrais les poings à m'en faire péter les jointures quand je trouvais un collier avec la croix du Christ dessus qui appartenait à Jillian. Je le pris, le passa autour de mon cou et le toucha alors que je récitais un cantique en silence. Juste mes lèvres bougeaient.

- L'Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages. Il me mène à des eaux paisibles. Il restaure mon âme ; il me conduit dans des sentiers de justice, à cause de son nom. Même quand je marcherai dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne craindrai aucun mal, car tu es avec moi. ; ta houlette et ton bâton me consolent. Tu dresses devant moi une table, en la présence de mes ennemis...

Calista était encore sous la douche que je lui avais ramenée des habits féminins. Je les avais déposés dans une des chambres d'amis, celle qui était la sienne maintenant. Elle même ne supportait plus de me piquer mes chemises et autres vêtements m'appartenant. Et même moi, j'en avais marre de la voir si masculine alors que c'était une femme bordel de merde. Puis j'étais resté dans la cuisine, dépité et surtout pas en état de rire. Aujourd'hui était le jour de l'anniversaire de mes filles mais aussi et plus grave encore celui de leur mort. Le jour ou je suis rentré chez moi pour découvrir leurs cadavres criblées de balles de calibre différents. Le jour ou j'ai commencé vraiment une guerre contre Hélios. Guerre qui continue aujourd'hui et que je n'abandonne pas peu importe les obstacles qui se mettent sur ma route. Je ne peux abandonner même si les morts s'en foutent de la vengeance. J'ai juré. Alors je fais ce qu'on m'a appris. Tuer....

Calista arriva dans la cuisine et me trouva complètement déprimé dans la cuisine. Elle avait sur elle le débardeur blanc ainsi que le pantalon de jogging et la paire de tennis que je lui avais offert. Le débardeur lui moulait bien sa poitrine. Le pantalon lui allait très bien, moulant des fesses que je devinais fermes. Elle avait un joli corps. Elle était belle pour ne pas dire magnifique mais était divine les cheveux détachés....Pardon je divague. Vie de merde.

Ce fut alors que Calista décida de faire la connerie du siècle ou plutôt du jour et moi du siècle. Elle fit son entrée en fanfare dans la pièce et décida de me remettre sur pied. Sauf que cela s'envenima...

- Mais qu'est-ce que je fous encore ici... des fois tes aires d'ours mal léché c'est désagréable

- pas autant que ton caractère de merde

- c'est l'hôpital qui se fout de la charité...

- tu m'avais prévenu de toute manière que tu étais vraiment pas la demoiselle en détresse à sauver...

- et moi je le savais qu'il aurait mieux fallu que je crève plutôt que de te supporter

- mais tu es pratiquement guérie, tu peut partir la porte est ouverte je te retiens pas...

- tu as raison rien ne me retiens ici après tout...

- non rien...

- putain mais comment faisait ta femme pour te supporter...

...Jusqu'au moment où je la baffais violemment. Les tasses qu'elle avait en main tombèrent et se fracassèrent sur le sol. Elle était choquée, et sans dire mot partit. Cette fois, elle prit ses affaires. Pour partir définitivement. Et moi je voulais la retenir mais j'avais honte de mon geste. Et alors qu'elle ouvrit la porte....Je reconnus son agresseur de l'autre soir.

Cette fois la rage me prit. Non, on allait pas me la blesser une seconde fois. Je pris mon Glock caché dans un tiroir de la cuisine et tira sur l'agresseur. L'agresseur avait tiré dès qu'elle m'avait eue dans saligne de mire et me pris une balle dans la fesse droite. Maman.... La douleur me faisait jouir. Mais même en ayant mal comme un chien, je réussis à la toucher au niveau du torse avant qu'elle ne tire sur Calista et avant de fuir, elle répliqua par deux tirs qui m'atteignirent au torse, au niveau du cœur. Cette salope était précise et avant que Calista ne réagisse, je sombrais dans les ténèbres alors qu'un voile recouvrait mes yeux.

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Quelques jours plus tard
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J'avais récupéré en peu de temps de mes blessures et Calista s'occupait de moi à son tour. Plutôt bien il fallait l'admettre et comme je ne pouvais plus m'asseoir pour le moment, je posais un coussin sur mes fesses endoloris pour m'asseoir. Depuis, je ne m'étais pas excusé envers elle de mon geste mais il fallait le faire et nous n'avions pas repris l'entraînement. Je pris sa main alors qu'elle me changeait le bandage sur ma poitrine. Je l'attirais vers moi, puis lui prit la tête entre mes mains pour l'embrasser sur le front puis sur le coin des lèvres.

- Je ne te remercierais jamais assez... Calista, je m'excuse pour mon geste puéril. Je n'aurais pas du même avec la colère. Pas envers toi. Nous sommes des amis et même beaucoup plus maintenant. Je t'aime. Et crois moi, mes sentiments pour toi sont...véritables.

Elle me changea mon bandage. Je ne saurais dire comment elle réagissait sinon qu'elle restait impassible extérieurement. Arriva le moment où elle s'occupait de ma fesse droite. Je détestais rester vaincu même blessé. Je me couchais sur le canapé sur le ventre. Elle baissa mon treillis et me massa la fesse. Petite coquine. Apparemment ma plaie allait mieux vu que je ne souffrais plus quand j'étais en position assis. Le seul soucis venant de ma blessure à la poitrine. J'avais le souffle coupé par moment, quand la blessure ne me donnait pas l'envie de m'arracher le cœur ( Violent moi ? Non pas du tout )

Puis nous reprenions l'entraînement comme d'habitude. J'y allais doucement, même avec elle pour ne pas l'abîmer trop ou la briser. Peu de gens savent ce dont sont capables des types comme moi, et même moi qui le sait je vous le dirais pas. Vous aurez trop peur. Et vous auriez raison. Nous pouvons tuer avec n'importe quoi, n'importe qui, n'importe comment. Nous sommes surentraînés. Prêts à faire face à tout et n'importe quoi. Nous sommes les meilleurs, tout simplement.

Calista et moi nous nous retrouvions dans la salle de gym que possédait ma maison en sous sol. J'étais en survêtement et débardeur sans manches. L'entraînement allait cette fois être à un niveau supérieur. Full contact et self défense. Elle se mit en position de défense, j'attaquais. Je fis mine de l'attaquer d'une façon pour briser sa défense et lui mettre une petite claque sur la joue. Avec le sourire en plus.
Cette fois elle attaqua et d'un mouvement fluide, elle passa par dessus moi et se retrouva bien vite à terre. Prise de judo. Un bon ippon pour calmer les foules. Y a rien de tel. Puis nous reprenons. Je la laissais attaquer. Elle me mit des coups que je sus parer sauf deux ou trois de suite qu'elle me porta à la machoire et la tempe qui me firent voir les étoiles et tomber au sol a moitié assommé. Je lui mis une petite baffe pour qu'elle arrête de s'acharner sur moi puis la fit chuter. Je me relevais et l'aida à se relever elle aussi. Puis vint le moment ou lors d'une attaque mal lancé je chutais entraînant Calista dans ma chute. Je me retrouvais dans une position plutôt comment dire...gênante. Surtout avec ma tête entre ses seins. Je voulais partir, fuir mais je restais là à la regarder elle. Droit dans ses magnifiques yeux. Peut être que...Peut être était ce elle la femme de ma vie, celle qui me permettrais de faire le deuil de mes morts et recommencer une nouvelle vie heureuse ? Peut être...encore faudrait-il qu'elle veuille de moi après ce qui s'est passé. Pas joué d'avance. Mais je tentais le tout pour le tout alors que je posais une main sur sa joue endolorie et que je l'embrassais....