Une nouvelle sortis... génial encore une petite viré en enfer histoire d'aller servir de casse dalle a ces foutus zombies !! La dernière sorties avait pas très bien tourné et avec Zack on avait faillis y laisser notre peau, mais cette fois c'était un peu différent, déjà je sortais avec Phoenix... enfin je sortais de la ville... oui bon sachez que je suis pas du genre a faire des sous entendue douteux, donc sans sous entendue !! Du coup je sortais avec Phoenix et la mission consistais juste a faire le tour de la ville afin de s'assurer qu'il n'y ai pas de survivants errant et que les créatures de s'amassaient pas trop autour des remparts. La mission était simple mais n'étais ce pas ce que j'avais déjà dis la dernière fois... OK mieux vaut tout simplement peut être mieux que je me taise et que je n'imagine rien, autant se laisser surprendre pour une fois. J'étais tendue, comme a chaque fois que la mission impliquait de sortir dans le No Man's Land mais dans un autre sens, j'étais aussi en confiance, j'étais pas seule et j'avais a mes cotés la meilleure que je puisse espéré. Phoenix était bonne dans son boulot a New Eden et en plus de sa c'était une des rares a qui j'accordais ma confiance et sur qui je pouvais vraiment me reposé, du coup je partais un peu plus confiante pour cette mission. Je lui adressais d'ailleurs un léger sourire tandis que nous passions les portes menant a l'extérieur. Un sourire tendue certes mais sincère c'était déjà sa, quand on sais que je suis la reine des glaces qui ne laisse jamais rien paraître, croyez moi c'est beaucoup déjà. Nous avancions assez doucement, on étaient en train de prendre la direction de la forêt, en général c'était le pire, c'était sombre, humide, sa empestait la mort et a chaque fois un foutue zombie nous tombaient dessus sans crier garde en menaçant de nous faire faire des attaques cardiaques !! Ceci dit, dans le monde actuelle il est recommandé d'avoir le cœur bien accrocher car les attaques sont vite arrivé... d'ailleurs je venais de m'arrêter juste a la lisière de la forêt, observant un instant en silence avant de finir par dire :

« C'est partie pour la forêt des cauchemars... »

Mon ton était a la plaisanterie, mais il n'en restait pas moins tendue, j'avais beau avoir reçut un entrainement a toute épreuve au Mossad, cette situation là ne faisait pas vraiment partie du tout épreuve !! Et voilà que nous nous enfoncions dans cette forêt cauchemardesque... plus j'avançais et plus je pouvais constater que tout était silencieux, dans une forêt sa n'avait rien de normal. Il n'y avait aucune faune, aucun animal ou même insecte tout avait disparut, manger par les créatures ou tout simplement partis... en même temps qui voudrais vivre dans une forêt peupler de monstre omnivore... dans un sens ce silence était bon signe, pas de râle lugubre ni de bruit de sucions... mais d'un autre cotés sa rendait l'atmosphère encore plus pesante, et j'étais encore plus tendue en alerte au moindre bruits qui pourrait nous faire sursauter. Je me tournais vers Phoenix en lui disant :

« Je sais pas pour toi, mais pour ma part je déteste cette endroit et je suis pour le fait qu'on en finisse au plus vite... »

Sortir au plus vite de cette forêt et rentrer a New Eden, voilà une perspective réjouissante mais comme a chaque fois que j'ai des perspective et que je fais des plans sur la comète, il fallait bien entendue que sa tourne mal... je me retournais, le cœur battant a tout rompre en pointant mon arme vers... un chien ?? Un chien venait de faire craquer une branche et m'avait fait peur... un chien errant et visiblement bien vivant, c'était pas une chose courante... du coup je baissais mon arme en disant :

« Merde... » Sa venait du fond du cœur.

Notre supérieur nous avait confié une mission et, dieu soit loué, je devais la faire avec Savanah. J'étais vraiment rassurée d'aller dehors avec ma "soeur d'arme". C'est qu'on en avait explosé des Zombies... Moi, j'aimais ça. Je veux dire par là que ça ne me dérangeais plus de tirer sur des corps animés, mais sans âme. Cependant, je voyais bien que Savanah n'était pas à l'aise. Peut-être avait-elle peur (et c'est bien compréhensible, car moi-même j'étais très très stressée) ou peut-être n'aimait-elle pas les armes. Je trouvais son comportement assez bizarre à mes yeux. C'est lorsqu'elle est dans cette état que j'essaye de lui dire que je la protégerai coûte que coûte. Je suis sûr qu'elle en ferait autant pour moi si je me trouvais en mauvaise posture.

Ainsi donc, je lui rendis son sourire. J'aimais à être douce avec elle, car c'était une des rares fois où je laissais aller mes sentiments. Toute la journée, je me tenais droite, sérieuse et obéissante. C'était épuisant à force. Heureusement qu'il y avait ces petits moments de "détente" avec Savanah.
Les portes s'ouvrirent pour nous laisser sortir. Une brise du Sud vint caresser nos joues. Cet air, nous la connaissions beaucoup trop. La sécheresse avait tout détruit et, maintenant il ne restait plus que cette forêt humide. J'opinais de la tête lorsque Sav' fit sa remarque ironique sur ce qui nous attendais dans les bois. Brrr... il fallait vraiment être concentrer dans de telle mission. Celle-ci pouvait vous coûter la vie, car les zombies apparaissaient de nul part. Ils pouvaient vous mordre à tous instants.

<< Je suis du même avis. >>

Et pour la peine, je retenais fermement mon fusil à pompe entre les mains. Je me sentais moins vulnérable, plus en sécurité. Puis, nous entrâmes enfin dans la forêt. C'est alors que je crus avoir un crise cardiaque ! Le déclic de Savanah sur son arme a réveillé mes sens et je me suis tournée vivement vers ce qu'elle pointait. Un chien ! Il paraissait en forme : c'est-à-dire vivant. Pourtant je ne le lâchais pas des yeux et n'avais pas baisser mon arme. Je continuais de la pointer vers l'animal. Lorsque je vis Savanah se relâcher, je m'écriai.

<< Sava' ! Il peut avoir été mordu ou juste griffé. Fais attention ! >>

Mon cri avait interpellé le chien qui grogna. Moi, je le regardais durement. J'étais concentrée. Aux mouvement, je faisais feu. Mais rien ne se passait. Alors, j'ai rabaisser mon fusil, prête à péter de rire devant ma stupidité. Le chien fut trop rapide pour moi. La mâchoire grande ouverte(on pouvait y voir des vers s'y trémousser et de la bave blanche), il sauta à ma gorge. Je le voyais se rapprocher de plus en plus, comme si je vivais la scène au ralentis sauf que je ne pouvais pas bouger. La panique était au rendez-vous.

C'est parfois encourageant de se dire que dans ce monde a l'agonie, presque entièrement mort et qui part littéralement de travers, il peut y avoir encore des créatures qui survivent. On avaient put croisé a plusieurs reprises des chats sauvages fouillant des les poubelles, le genre a se sauver a la course dès qu'ils entendent le moindre bruit et non a nous sauter dessus pour nous manger, ce qui voulait dire qu'ils étaient bel et bien encore en vie... il y avait quelques oiseaux encore qui volaient, des rats, et ce genre de bestioles... au final tout n'était pas mort et cela permettait de conservé un espoirs que tout n'était peut être pas perdu. Du coup, malgré la tension évidente de la mission et le fait que j'avais pointé mon arme du ce chien qui a priori n'avait rien d'agressif, j'avais finis par baisser ma garde, chose que je n'aurais jamais fait en temps normal mais là il s'agissait d'un pauvre chien qui avait surement besoin de notre aide... et puis un chien sa allait faire plaisir a tout les habitants de New Eden, comme un nouveau jouet, surtout pour les enfants d'ailleurs. Du coup j'avais lâcher un juron en baissant mon arme et en me félicitant de ne pas avoir la gâchette trop facile, cependant ma réaction ne semblait pas être du gouts de Phoe' qui était presque outré par mon comportement. Je me tournais alors vers elle avec un petit sourire en lui montrant le chien d'un signe de main avant de répondre :

« Regarde le Phoe, il a l'aire bien vivant et si ce n'était pas le cas il nous aurait surement déjà sauter a la gorge... »

Effectivement, le chien n'avait pas l'aire blesser et semblait être en pleine forme, il n'y avait donc rien qui laisserait penser qu'il puisse être contaminé ou être un danger pour nous, du coup elle avait finis par entendre raison, elle baissa son fusils mais au même moment le chien poussa une sorte de grognement avant de bondir droit sur elle. Je n'avais pas tout compris de ce qu'il venait de se passer, il avait l'aire d'être en bonne santé et d'être sain et pourtant il était en train de bondir en direction de ma coéquipière qui visiblement ne pouvais plus réagir bien trop surprise. Je l'étais aussi et je me demandais pourquoi ne pas sauter sur moi, pourquoi elle... mais au final ce n'était pas le temps de réfléchir a cela et me remémorant une des règle essentiel du Mossad, garder la tête froide, je levais mon arme rapidement et tirais dans la tête de l'animal alors qu'il n'était plus qu'a quelques centimètres du visage de Phoe'... Mon cœur battait a tout rompre, je ne l'avais pas vue venir et si j'avais réagis une seconde plus tard elle y aurait laisser la vie par ma faute, mais au final l'animal s'écroula a terre juste devant ses pieds mort... définitivement mort et malgré moi je ne put m'empêcher d'être un peu triste, je ne le montrais pas bien sur, mais mon moral en avait pris un coup. J'avais pensé peut être pouvoir le sauver et au lieu de sa j'avais dut l'achever. J'observais son cadavre avant de relever les yeux vers Phoe' en demandant le souffle un peu court a cause de l'adrénaline :

« Est ce que ça va ?? »

Elle avait l'aire un peu tétanisé et je me disais qu'il allait lui falloir quelques secondes pour se remettre d'avoir vue la mort de si prêt, donc en attendant je m'approchais doucement de l'animal qui maintenant que je le voyais de plus prêt avait des asticots se baladant un peu partout sur lui et il avait une odeur de mort atroce... je portais ma main a mon nez en réprimant une grimace de dégout et en évitant de respirer pour ne pas vomir avant de me redresser et de dire :

« On va devoir bouger, le coup de feu va les attirer en masse... » C'était ma faute... je me sentais responsable de toute cette merde du coup j'ajoutais d'un ton coupable : « Je suis désolée... »

Deux secondes. Les moments importants de ma vie n'ont pas défilé dans ma tête. J'étais tout simplement tétanisée et mon cerveau ne répétait que cette phrase : << Je vais mourir, je vais mourir, je vais mourir... >>. Je n'étais pas prête. Je ne voulais pas m'en aller de cette façon. Je voulais encore vivre, respirer l'air, boire un mojito bien frais, fumer une cigarette et passer du temps avec des amis, rire aussi. Partir maintenant, alors que je venais de m'insérer dans un nouveau monde où le virus n'existait pas, me fit mal au coeur. Et, je ne pensais plus qu'à fuir. Fuir devant cet animal enragé qui allait me dévorer, m'arracher la peau de ses dents pointues.

BANG. Le son retentit au loin et résonna dans toute la vallée. Je vis le chien dévier de sa direction, partir en vrille de l'autre côté et s'écraser dans toute sa longueur sur le sol. Un instant, je crus que j'allais rester figée. Mais, un gros frisson me traversa le corps et mes jambes commencèrent à trembler. Ma respiration se faisait saccader et les pensées des deux dernières secondes s'intensifièrent. Je faillis vomir en me tordant en deux tellement j'avais eu peur. La sueur froide ruisselait sur mon front. Je l'essuyais fébrilement avec le dos de ma manche et j'inspirais de grands coups pour éviter de rejeter le repas de ce midi.
Puis, je vis le visage de Savanah me dévisager. Elle semblait inquiète. Je lui fit un petit sourire ébahi, histoire de détendre l'atmosphère. Je ne pouvais faire que ça à présent. Elle venait de me sauver la vie. Encore une fois. C'était instinctif. L'une était en danger, l'autre réagissait au plus vite, sans réfléchir. Savanah était digne de confiance et je lui devais une dette maintenant. Pas que ça ne me dérange.

<< Ouai, si on peut dire... >>

Ce n'était pas un reproche. C'était une façon d'exprimer mon hilarité face à la scène. J'avais prononcé cette phrase dans un murmure. Ensuite, je laissais place au flot d'émotion.

<< Wahou ! Mon Dieu ! Ouf... >>

Je regardais le cadavre du chien par terre. Sur son ventre, on voyait une morsure infectée, la cause de son acte. Personne n'était à blâmer. Le militaire le plus coriace, le plus scrupuleux aurait été mort. Lorsque Savanah s'excusa, je secouais la tête de gauche à droite et me tournai vers elle en posant ma main sur un de ses bras.

<< Sava. Tu m'as sauvée la vie, je te rappelle. Ne t'excuses pas. Personne n'aurait pu savoir s'il été contaminé ou pas. Merci. Je te revaudrais ça. >>

Je le pensais vraiment. Puis, je fis la moue.

<< Tu as raison. Il faut bouger. J'ai pas trop envie de battre le record des 100 mètres. Tu sais, on pourrait être championne aux Olympiades. >>

Humour caché pour détendre l'atmosphère tendue de cette forêt si sombre et humide. Ce n'était pas un beau lieu pour crever. Merci encore Savanah ! Et c'est à peine si je faisais le signe de croix.

<< De toute façon, ils vont nous retrouver. Mieux vaut les attendre dans la Jeep. On pourra se servir de la mitraillette. Qu'en penses-tu ? Ah. On a le lance-flamme aujourd'hui ? >>

Question stratégie, je ne faiblissais pas. Certes, il était encore temps de reprendre ses esprits après cette grande frayeur, mais Savanah avait raison. Les autres arriveraient. Il fallait trouver un moyen de les arrêter, tout de suite. Sinon, c'en était vraiment fini pour nous.