Votre identité

❝ « Hello ! Je m'appelle Luka Elizabeth Van Hayden... On abrège à Van H' j'ai 24 ans, je suis né(e) le 9 Juin 1987 à Karlstäd. Je suis de nationalité Franco-Suedoise , et je suis celibataire... Ah j'oubliais je suis gay au cas où ça vous interesserait de le savoir. Mon métier c'est le beau métier d'écrivain... Mais je sais faire plein de choses... , et je souhaite rejoindre le groupe des civils parce que ... c'est le groupe qui me convient le mieux..

Si on devait parler de mon physique en quelques mots voila ceux que l'on emploierait : brune aux yeux gris, de taille moyenne, assez fine, plutot jolie. , et mentalement les voila : anitconformiste, ambigue, fouineuse, intelligente, ronchon... depressive. .

Je pense que j'ai tout dit... Ah, la celebrité que j'utilise est Natalie Imbruglia elle est plutot pas mal, vous ne trouvez pas ?

Votre Histoire

« Seven seconds to the rise ,can't believe I'm still alive »
Regarde la femme la bas, cette fille aux yeux gris qui se perd dans le vide. Elle regarde passer les quelques restes de civilisation. Du haut de son metre soixante-trois, elle fixe les décombres. Et puis elle se remet en marche, elle a bien des choses à faire Luka, elle a toujours des choses à faire pour garder la tête froide, pour oublier aussi. Et quand ses iris se teintent de bleu tristesse, elle n’a qu’a fermer les yeux, et les rouvre gris.

Elle s’appelle Luka. Il n’en a pas toujours été ainsi, elle s’appelle Elizabeth, ou du moins elle s’appelait. Elle aimerait vous dire que sa vie est un beau roman, elle aimerait même vous montrer les quelques manuscrits… Probablement. Mais voilà, elle ne fait plus vraiment confiance. D’accord, c’est peut être normal. Peut être que tout s’explique. Vous voulez connaître son histoire ? Ce n’est peut être pas une bonne idée. Mais soit. Que votre volonté s’exerce.

Juin 1987 — Un hôpital au Sud de Karlstäd. Suede. Nait un paisible enfant qui n’arrive pas à crier. La mère est hystérique, le père esquisse un sourire discret, et la famille ne tarde pas à quitter l’etablissement, bébé bien enroulé dans une couverture rose. Elle s’appellerait Elizabeth et allait hériter d’un empire financier, quand elle serait en age. Unique enfant du couple Elizabeth grandit, privée de lectures de son age, privée d’amies aussi, privée de l’amour d’un père. Elle passe les 15 premieres années de sa vie trimbalée de pays en pays au gré des humeurs et envies de la mère, trainée de pensions en pensions, de collèges en collèges, elle est brisée à l’interieur, elle se fissure de l’exterieur aussi. Quand elle va trop loin… Parfois. Mais Elizabeth muri, et apprend à se forger toute seule. Les clés des bibliothèques ne sont jamais au même endroit, mais elle les trouve toujours.

Mars 2002 — Agée de 14 ans, Elizabeth traine dans les rues d’une grande capitale. Elle ne sait pas trop où elle est, elle sait juste qu’elle traine… Elle s’est enfuit de la maison, et personne ne s’en souciera. Papa n’est pas la, voyage d’affaire, encore et encore, et Maman s’occupe comme elle peut avec un de ces hommes qui polluent les maisons où elle passe. Elizabeth ne manquera à personne, même pas a ses amis… Inexistants. Elle promène, de rues en rues, de ville en ville. On ne fugue jamais sérieusement quand on a 14 Ans, pourtant elle ne remettra jamais les pieds chez elle.

C’est le mois de juin, prémices de l’été. Elle fete son anniversaire, 15 ans, seule sur une plage… une falaise, le paysage se trouble, et dans un grand feu de camps elle brule son identités. Papiers. Elle coupe ses cheveux… Et les souvenirs disparaissent. Elle ne se souvient pas de grand chose, c’est le blackout. Le vide. La chute …. ?

« I thought this would be the end but I know you'll understand all that is keeping me here »

Quand elle ouvre les yeux quelques jours… quelques heures… ? plus tard. Elle ne sait pas où elle est. La chambre est de couleur beige, une fille aux yeux sombres la regarde fixement, la veille. Et la conversation se fait. Repliques ennivrés dans des parfums de sarcasmes. Elle trouve quelqu’un qui la comprend, et quelqu’un qu’elle comprend. Au début ce n’est pas facile, elle n’est qu’une enfant disparue. Une enfant qui grandit trop vite avec l’absence de vrai parents. Mais elle a trouvé une mère, ça n’a rien de légal. Elle trouve mère, sœur… amante. Elle apprend à s’ouvrir, et les années passent sur des périodes calmes. Etrangement, ses parents ne la recherchent pas, la perte de la fille qu’ils n’ont jamais aimé, n’a pas trop secoué la famille. Elizabeth n’est plus. Elle trouve un autre prénom. Au début, c’est Alice, mais le nom trop banal la blase, et quand après 2 ans, elle signe son premier manuscrit, elle signe LVH, le nom la poursuivra.

Luka Van H’ elle devient. Fragile écrivain, elle se fait un nom dans le milieu de la littérature Francaise. Pourquoi Francaise… ? elle vit en France désormais. Partagée entre Paris et Berlin, elle oublie la Suede, elle oublie ses racines, et ne recourt au Suedois qu’en cas d’extreme rage. Ca n’arrive jamais. Sauf avec cette femme qui l’a receuillie un jour. Elles se comprennent, se complètent, s’aiment aussi, dans une relation fusionnelle et destructrice. Luka donne tout. Son cœur, sa confiance, ses sanglots. Mais la gamine sans sentiments n’est jamais loin. Elle a du succès avec ses œuvres, elle est plutôt charmante, quelques fans lui courent après. C’est les débuts de la jalousie. Le cœur humain n’est qu’un organe que l’on muscle. Luka ne s’attache plus, c’est trop tard. Elle est déjà attachée.

Les années passent encore. Le brouillard de l’indecision, cède place à des conflits, mais tout continue à se résoudre entre deux ébats. Entre deux câlins. La vie que Luka n’est pas des plus saines, mais c’est SA vie, et elle entend bien continuer sans que personne ne la juge.

« I reach out but then you fade away whenever you call for me know that I'm only one step behind »

Avril 2009 — Luka, 21 Ans, forte de son succès en Europe, se rend aux Etats Unis pour une campagne de pub et de dédicaces… Le reve américain, ce n’est pas pour elle. Elle n’aime ni le climat, ni les mentalités des gens. Le gouvernement ne lui convient pas, et elle se moque ouvertement du port d’arme libre. Elle reste provocatrice et sarcastique, mais n’en demeure pas moins quelqu’un de bien. L’Europe lui manque, elle n’a qu’une hate rentrer chez elle, retrouver son loft à Berlin, et son petit confort… Retrouver celle qui est sa compagne, mais qu’elle refuse de qualifier ainsi.

Rien ne se passe comme prévu. Une attaque bactériologique ravage les Etats Unis, tout s’entremele… C’est un jeu vidéo à l’echelle mondiale, dans le quel elle se retrouve prisonnière. Elle ne peut plus rentrer en Europe, les vols sont annulés les uns après les autres… Les mois s’enchainent, se succèdent trop vite. Luka demeure morose, mais ne se laisse pas abattre. Les Etats Unis ne sont peut être plus qu’un champs de ruines, mais il y’a toujours de l’espoir. La jeune femme rejoint un convoi de survivant, et fait parti des premiers à arriver dans le bastion de liberté au sud de New Eden. La bas, elle aide à organiser la ville. La vie reprend plus ou moins son cours.

New Eden s’aggrandit, des convois arrivent de jours en jours, la ville garde vie, et les mois deviennent des années.

« I sense this time I may have changed But one this still remains I'm torn and the hate still lingers I slowly start to realize We won't reunite I still have to march on through »

Les années ont passées maintenant, et Luka n’est plus qu’une ombre parmi les ombres. Elle participe de tout son saoul à la vie de la cité, aux défenses aussi. Elle distribue la culture à qui veut la prendre, et s’est fait un objectif… Deux en réalité. Le premier, archiver toutes traces de vie. Chroniquer les catastrophes, laisser des traces écrites du monde qui était. Le second, faire tomber Helios corp. Elle sait que ce sont eux. Ca ne peut qu’être eux les coupables. Une scientifique infiltrée l’aide, elle fouine où il ne faut pas… Et si l’Europe lui manque. Lui manque aussi Elle. Celle dont elle refuse de prononcer ou même d’ecrire le nom.

Bien sur elle ne dit rien. Elle est juste, souvent maussade, souvent ronchon… Elle reste une alliée fidele. Une amie agréable. Quelqu’un à qui l’on peut parler jusqu'à en perdre la tête. Jusqu'à ce que la nuit tombe… Ou que la lune disparaisse pour laisser place au soleil. Elle parle enivrante, mais ça ne l’empeche pas de sarcasmer. Toujours.

—— Et elle ecrase sa clope lentement sur le sol souillé de sang seché. Les cendres disparaissent, elle se fond dans l'ombre. Elle n'est qu'une de plus. Qu'une ombre au final.

Moi c'est Luka. Aka Wonderwoman. Je suis aussi un kangourou... Et le but ultime de ma vie c'est de tirer la queue d'une pa... euh non, bon j'ai d'autres buts hein. <3