Votre identité

❝ « Hello ! Je m'appelle Sarah Morgane Carol REACH j'ai 30 ans ans, je suis née le 11 novembre 1981 à Melbourne. Je suis de nationalité australo-américaine , et je suis veuve... Ah j'oubliais je suis homo au cas où ça vous intéresserait de le savoir. Mon métier c'est le beau métier de tueuse de zombies, et je souhaite rejoindre le groupe des Shot in the Dark parce que défendre la vie, ça n'a pas de prix ... pour le reste il ya eurocard.

Si on devait parler de mon physique en quelques mots voila ceux que l'on emploierait : châtain clair, athlétique, grande, sexy, air mélancolique , et mentalement les voila : garçon manqué, secrète, protectrice, têtue, sans peur .

Je pense que j'ai tout dit... Ah, la célébrité que j'utilise est Jessica Biel elle est plutôt pas mal, vous ne trouvez pas ?

Votre Histoire

Quand j'étais petite, oui vous savez, une sale petite braillarde, il parait que mon père a dit "un jour cette gamine, avec la voix qu'elle a, elle va tuer un max de monde". Je suis désolée papa, je tue personne avec ma voix, en revanche avec des armes à feu, je suis une vraie tueuse, mais je crois pas qu'un jour t'aies pu imaginer que je devienne douée pour tuer des zombies. Je suis obligée de l'avouer, cette merde qui est tombée sur le monde, l'apparition de ces choses, ça a été vraiment un moment difficile pour moi. Et pourtant je ne me sens jamais aussi bien qu'au milieu d'une armée de ces créatures qui veulent me sucer le cerveau par les oreilles et faire un tartare avec mes entrailles. Avant que vous ne me preniez pour une folle furieuse bonne pour les oubliettes pour insanité mentale, laissez-moi quand même vous expliquer comment je suis passée de policière au fin fond d'une campagne dans un petit village de la Louisiane à exterminatrice de zombies. Parce que finalement ce qui est intéressant ce n'est jamais où on en est, ni même d'où on vient, non ce qui est intéressant c'est le chemin qu'on a fait pour arriver du moment A de sa vie au moment B. Mon histoire ne mérite pas forcément d'être contée, je crois qu'elle ne mérite même pas d'être mise sur papier ou sur ordinateur, bref vous avez saisis l'idée. Quoi qu'il en soit quitte à raconter mon histoire, autant bien commencer et pour ça revenir dans le passé, au moment où je suis née, du moins peu après, quand j'ai commencé à apprendre ces choses qui finiraient par m'être utiles bien que je l'ignorais alors. Finalement on ne sait jamais quand, dans notre passé, on apprend quelque chose d'utile et quand ce n'est pas le cas.

Je nais en Australie, oui mais voilà je suis américaine, je suis en avance pour venir au monde, deux semaines avant la date indiquée par le médecin, j'étais pressée de voir ce monde. Je voulais en voir le plus possible avant l'invasion des morts-vivants, enfin bref je ne suis née ni où j'aurais dû, ni quand j'aurais dû, déjà une petite chieuse et même pas encore capable de tenir sur mes deux pieds. J'étais pourtant un bébé très en forme et très énergique, le genre qui va brailler à deux heures du matin juste pour être dans les bras de maman ou pour le plaisir d'entendre papa grogner quand c'est son tour de se lever. Ensuite sont venues les étapes classiques, se tenir debout, balbutier, communiquer, être une petite fille en robe parce que maman trouve ça joli, enfin bref une petite fille ordinaire quoi que ... Mon père avait voulu un fils et ma mère lui avait seulement donné une fille autrement dit moi. Donc je dus être une fille pour ma mère et un fils pour mon père parce que dans la famille "on a des traditions !". C'est pourquoi je me retrouvais à compter de mes onze ans avec un arc dans les mains pour apprendre à tirer à l'arc. Mon père voulait m'apprendre la chasse, une chance pour lui que je sois autant un garçon manqué, j'adorais cette idée, ma mère beaucoup moins. Que je tire sur les cibles elle n'y voyait aucun inconvénient mais quand il fallait tirer sur des animaux elle aimait beaucoup moins parce que "mais enfin, c'est une fille, tu ne vas pas la faire tuer de pauvres bêtes !" Et pourtant moi, ça m'amusait vraiment ! Plus encore que le fait de tirer sur des cibles mobiles, j'aimais simplement et bêtement tirer à l'arc, tant et si bien que je finis par en faire en club. C'est l'année de mes douze ans qui vit naitre ma soeur, une petite soeur charmante et adorable. Notre écart d'âge ne nous permit jamais vraiment d'être proche, du moins pas jusqu'à ses douze ans.

J'avais vingt-quatre ans quand mes parents moururent, victimes d'un homme "blasé de la société et de la vie" qui ne voulait pas partir seul. C'était une journée ordinaire en Louisiane, il l'a rendu terrifiante et peu ordinaire. Il tua treize personnes avant qu'une policière finalement n'arrête sa folie meurtrière, une policière qui tira dans son bras et ses jambes pour le neutraliser. Si j'avais su que dans les victimes figuraient mes parents, j'aurais suivis l'ordre de mon chef à la radio, "fais ce qui faut, si tu dois le tuer, tues-le." Le soir même dans la liste des victimes je lisais le nom de mes parents et je regrettais mon choix, j'aurais dû le tuer tout simplement. Ensuite les choses devinrent différentes entre ma soeur et moi, nous n'avions jamais été très proche et la voilà sous ma tutelle, je devenais en un sens sa mère. Bien que je tentais de faire du mieux que je pouvais, je ne crois pas franchement avoir été la mère idéale, il faut dire qu'au final je la connaissais peu, nos parents venaient de mourir, ce n'était pas facile. J'en pris pourtant soin, même Naomi ma compagne et future femme l'accueillit à bras ouverts. Je ne lésinais sur rien pour elle, nous ne lésinions sur rien, aucune privation et quand il fallait choisir entre un week-end toutes les deux en amoureuses ou de permettre à Lisbeth de faire un voyage linguistique en France, elle avait la priorité. Je comptais lui offrir les études dont elle rêvait, elle qui voulait devenir professeur de français, j'économisais pour ses études, la seule vraie excentricité ayant en réalité été notre mariage à Naomi et moi alors que j'avais vingt-sept ans. Quand j'y repense, c'était tellement futile finalement tout ça, le monde d'avant où l'argent semblait si important quand aujourd'hui le but du jeu est simplement de rester en vie.

Et puis sont arrivés les zombies, sortie de nul part, venus foutre leur merde dans ce monde. Nous étions au restaurant ce soir-là, Naomi et moi, juste nous en tête à tête. Quand pour la première fois quelqu’un avait parlé de zombies à la télévision et les journaux, j’avais pris ça pour des blagues. Mais c’est devenu bien réel quand l’un d’eux est passé à travers la grande vitre sans teint du restaurant pour sauter sur le couple assis une table à côté. A partir de là, tout est allé très vite, il fallait rester en vie, il fallait fuir, il fallait que je retrouve ma petite soeur chez moi. Par chance ce mort-vivant semblait un des premier à arriver, aussi nous avons encore pur arriver facilement jusqu’à l’appartement où nous vivions et où ma soeur suivait déjà avec grand intérêt les informations qui relataient l’arrivée en ville des premiers zombies. Policière de mon métier, je devais rejoindre le commissariat le plus vite possible et je le fis, laissant ma petite soeur au soin de Naomi en promettant que je reviendrai. Ce qui se passait dans la ville pendant ce temps était sans nom, les gens paniquaient, criaient, courraient, fuyaient mais pour la majorité ils étaient dévorés. L’armée déjà débordée partout ailleurs n’envoya pas grand monde et les forces de police étaient largement dépassées. Le fait était que nous en tuions un pour en voir trois autres arriver, plus enragés encore que celui qui venait de mourir … encore. Nous avions au moins la consigne de tirer dans la tête, provoquer un traumatisme cérébral, mais tout autant que j’étais une des meilleurs tireurs du pays, il étaient beaucoup trop nombreux. Un après l’autre, nous mourrions tous, les policiers, les civils, les quelques soldats étaient morts depuis longtemps. Et pour les quelques uns encore en vie, il apparut rapidement que de fuir était encore la meilleure chose à faire. C’est ce que nous fîmes, je récupérais à l’appartement Lisbeth et Naomi, sautant dans la voiture pour partir … n’importe où mais loin de ces monstres.

Le pays était officiellement tombé sous le joug des zombies en moins de temps qu’on aurait pu un jour l’imaginer, ils étaient comme une vague infernale que rien ne pouvait arrêter. Ils s’attaquaient à tout et à n’importe quoi, plus personne ne vivait, tout le monde survivait, se cloitrait, se rassemblait et souvent finissait dévorer ou devenant une des abominations. Il n’existait pas de vraies solutions, juste des idées toutes plus conne les unes que les autres. C’était comme un jeu dont le but était simplement de survivre, quand à moi je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir coupable. Je voulais tout donner pour ma petite soeur, depuis qu’elle était devenue ma « fille » en quelque sorte, je voulais lui donner une belle vie, je voulais lui donner une vie idéale. Lui offrir de grandes études qu’elle voulait faire pour la voir réussir et maintenant tout ce que j’avais encore à lui offrir c’était de rester en vie. Pas un petit quelque chose compensatoire bien sûr mais c’était tellement … J’avais le sentiment de la trahir. Quand elle venait me demander de la former au tir à l’arc et aux armes à feu, je refusais obstinément, Naomi et moi tenions les armes, ma petite soeur pas encore majeure n’allait sûrement pas mettre la main sur quoi que ce soit de dangereux comme ça ! Nous étions sans cesse sur la route, toujours mobiles, nous évitions les grandes villes et je ne sais comment mais nous survivions. Notre route a croisé celles de nombreux autres mais la mobilité était un atour majeur, rester en petit groupe semblait mieux marcher que se barricader en nombres. Nous vivions comme nous pouvions, de la chasse, de la pèche, selon ce qui était possible, selon ce qui venait. Pourtant toujours, inlassablement, nous tombions sur ces choses, elles semblaient être si nombreuses.

Et puis un jour de novembre dernier, un message radio, un message heureux, pas de contamination, un lieu où vivre. Je ne réfléchissais plus vraiment, je voulais emmener ma soeur là-bas, bien à l’abri des dangers, de la contamination et des abominations. C’était un voyage qui allait être long et je le savais parfaitement, Naomi aussi, c’était un voyage qui serait long et dangereux, il fallait se méfier. Nous le fîmes pourtant, tout le trajet jusqu’à New Eden. l’espoir de ce message donnait du baume au coeur mais les zombies étaient toujours là, grognant, puant, suintant, dégoulinant, comme pour nous rappeler que si nous étions en train de fuir pour rester en vie, c’était à cause d’eux. Nous étions à quelques jours de New Eden quand une nouvelle attaque eut lieu, ils n’étaient pas bien nombreux, ils n’étaient pas bien organisés, mais ils sont arrivés comme des brutes. Naomi et moi avons pris les armes, nous nous sommes défendus, d’abord moi à l’arc, bien plus silencieux et puis Naomi avec les armes à feu quand ils étaient trop proches. Le bruit en a attiré d’autres, nous nous sommes retrouvées à courir pour leurs échapper, regagnant la voiture que nous avions trouvé avec un reste d’essence, nous sommes montées à bord pour partir mais l’un d’eux, perdu apparemment au milieu de nul part a mordu Naomi. Nous sommes parties malgré ça, toutes les trois droit vers ce lieu de promesse, nous arrêtant après avoir mis de la distance entre le lieu de l’attaque et nous. Elle me suppliait de la tuer, de ne pas la laisser devenir comme eux, mais je ne pouvais m’y résoudre. Et elle a attaqué ma soeur, je suis presque sûre qu’à ce moment-là, elle était encore parfaitement humaine, qu’elle n’aurait rien fait à Lisbeth mais mon instinct m’a fait tirer. Une balle dans sa tempe, ressortie par l’autre. Cela est arrivé il y a maintenant un mois de ça, peu avant notre arrivée à New Eden. Un lieu où je tente d’offrir à ma soeur la possibilité d’une vie ordinaire autant que possible. Elle n’aspire pourtant qu’à apprendre de moi, à se battre, à tirer, à utiliser un arc. Je refuse toujours obstinément mais comment la blâmer de vouloir se battre contre ces horreurs ? J’ai rejoins les défenseurs de ce petit coin de sécurité, prêtant ma vie et mes talents à la survie de l’humanité, une noble cause je crois. Je n’ai plus que ma soeur et tant qu’elle vivra à l’abri en New Eden, alors New Eden pourra me compter parmi ses défenseurs et s’il le faut, j’exterminerai toutes ces choses une par une jusqu’à la dernière.

Pink, 23 ans, et je confesse que j’aime quand J'me fais fouetter par un chaton sauvage si je ne lis pas le règlement.